Avis : Kill Bill: Volume 2 - Page 5

En voilà une suite encore mieux que le 1er opus. Après un premier volume Tarantinesque, la saga dit adieu aux jets de sang, adieu aux japonais samouraï et surtout adieu à l'exagération. Car il faut savoir qu'avec moi, Tarantino, c'est comme l'alcool, sans modération: sa saoul. Bref, après une introduction en noir et blanc assez lente, l'histoire prend place cette fois au Texas où la prochaine de notre chère Black Mamba est le frère de Elle Driver et grand ami de Bill retourné dans le droit chemin dans sont petit bar sans client. Et figurez-vous que je me suis sacrément attaché à ce personnage pourtant grand méchant spoiler: Il a quand même enterré vivante Black Mamba
. L'originalité de ce film vient de chapitre 7 ou 8 où on découvre comment Black Mamba découvre le Kung-fu, un chapitre à la fois sérieux mais marrant grâce au maître du personnage principal lui aussi assez déjanté. Mais revenons à cette chère Elle Driver qui prouve sa cruauté dans cette épisode. Je n'ai jamais été aussi heureux en voyant la mort d'un personnage spoiler: mort après s'être fait arrachée son second œil par Black Mamba
. Mais arrive, LE méchant de la saga Bill. Et bien, ce personnage pourtant assez absent dans le premier opus est de ces vermines sadiques et attachantes. spoiler: ma déception en voyant sa mort lente douloureuse et magnifiquement filmée
. Je ne me suis jamais autant attaché à un méchant et Black Mamba est tombé dans le panneau puisqu'il possède la meilleur arme spoiler: sa fille
Triste fin qui a bien marqué le spectateur, Black Mamba spoiler: mais pas sa fille qui à l'air de s'en foutre totalement
Bref une bien bonne saga terminé par la meilleur manière et qui prouve bien le talent de Tarantino 5/5 Voilà qui est dit!

Après une première partie détonante et surtout sacrément sanglante, Quentin Tarantino continue son film de vengeance féminin en allant encore plus loin dans son scénario, nous faisant rentrer concrètement dans le vif du sujet. Et si l'action s'est amoindri, c'est pour laisser place à plus de dialogues tout bonnement tarantinesques, gorgés de références à la pop culture et en émotion, dévoilant ainsi toutes les réponses laissées en suspens dans l'opus précédent. Beaucoup moins "nippon" que la précédente partie, tout du moins dans son aspect visuel, ce deuxième volet adopte un aspect plus western, plus crépusculaire, plus désespéré aussi, nous ramenant à de nombreux flashbacks pendant que l'intrigue avance à grand pas vers une inexorable fin. Que l'on se rassure, les références cinématographiques sont toujours aussi nombreuses (on garde La Mariée était en Noir, tout en y ajoutant une grosse dose de Lady Snowblood et la Trilogie du Dollar de Sergio Leone...), les répliques fumantes également et les duels sont tous aussi passionnants, en particulier le très sanglant affrontement entre La Mariée et la détestable Elle Driver entre les murs fins d'une caravane. Nous y découvrons également l'entrainement éprouvant de notre héroïne par le sage Pai Mei (truculent et méconnaissable Gordon Liu) où le réalisateur s'exerce à une forme plus approfondie de son humour moins noir qu'à l'accoutumée et plus burlesque. Le long final est quant à lui d'une beauté transcendante, dévoilant le talent d'Uma Thurman mais aussi le fameux come-back de David Carradine, magistral en Bill sorti d'outre-tombe. En bref, Kill Bill Vol. 2 boucle la boucle, complète naturellement une première partie servie au public en guise d'amuse-gueule, nous garantissant ainsi d'un chef-d'œuvre incomparable désormais ancré dans le 7e Art.

En deçà du premier volume, malgré le fait qu'il y ait les mêmes ingrédients. C'est beaucoup plus mou, ça baratine ici et là, du coup on s'ennuie à certains moments. Par ailleurs, l'effet de surprise est moins grand. C'est vrai que l'on découvre les derniers éléments de l'affaire, c'est d'ailleurs pas trop mal, mais c'est insuffisant pour garder le même intérêt que le premier volume. "Kill Bill volume 2" n'en reste pas moins un bon film, et au final on ne peut que louer le choix de Tarantino d'avoir scindé en deux son oeuvre. parties.

Un volume 2 majestueux, moins survolté que le premier, mais où les dialogues sont tout aussi tranchants que les sabres du KB1. Tarantino est un génie.

Une suite qui n’en est pas une et doit plutôt être considérée comme la deuxième partie d’un film fleuve racontant la vengeance de Black Mamba (qui restera à tout jamais le rôle de la carrière d’Uma Thurman) contre son ex-amant, Bill (exceptionnel David Carrradine). Une fois de plus, on ne peut que constater le talent de Tarantino pour montrer, à partir d’un scénario en apparence anodin et décalqué sur les plus banals films de kung-fu, de purs moments de cinéma où le propos sur la vie, la mort et l’amour est d’une richesse fabuleuse. Quel talent pour proposer tout simplement autant de vie dans le cinéma, qui devient ainsi beau à voir et à entendre, spectaculaire sans être vulgaire, tout simplement jouissif !

Il eut été logique que la suite du réjouissant "Kill Bill volume 1" en conserve les principales qualités, mais force est de constater qu'on en est loin. Tarantino voulait faire un film différent, démarche louable, mais en changeant la recette il fait retomber le soufflé. Ce volume 2 annonce ses médiocres films suivants où le bavardage prend le pas sur l'action. Et en dehors d'une scène de baston réussie, c'est plutôt l'ennuie qui gagne, surtout dans le final qui constitue la plus grosse cause de déception.

La deuxième partie de cette histoire de vengeance est plus axée sur les dialogues que l'action. L'influence pour le western et palpable cette fois ci. On a bien quitté l’Asie et ses influences du premier ( a part l'entrainement avec le maitre )
Bill devoile enfin son visage pour notre grand bonheur d'apprécier le jeu subtile de Monsieur Carradine.
Comme tout bon Tarantino, les dialogues sont bons, bien écrits, subtiles et tout en saveur ( rien de plus plaisant qu'une conversation censée entre deux adversaires prets à se tuer ).
L'action est présente dans des scènes réussies mais la vraie force de kill bill 2 est son langage et la direction d'acteur.
Plus mature avec moins de folie, cette suite équilibre avec le sang versé du premier opus. Le réalisateur forme ainsi une aventure équilibrée , évitant ainsi d’être étouffé par une éventuelle surenchère d'action.

La suite tant attendue du premier volume de Kill Bill qui avait impressionné le monde entier. Fini l'ambiance japonaise et les combats de sabre, l'histoire se situe principalement dans le fin fond de l’Amérique. Ce volume 2 s'il laisse toujours place à l'action, se concentre essentiellement sur notre héroïne et sur ce fameux Bill jusqu'à leur retrouvailles finales. Ce film est excellent et on peut toujours contempler le savoir faire du réalisateur Quentin Tarantino ! Mais la surprise du premier épisode est maintenant passée et même si ce film est excellent il n'en demeure pas moins un petit peu inférieur au précédent.

Une suite plus calme et posé mais tout aussi folle que le premier volet . La conclusion du premier est parfaire et le duel final entre Bill et Uma Thurman est chargé en émotion . Les deux volets sont différents mais se complètement parfaitement . Deux chefs d oeuvre du genre .

Plus long et moins bien que le Vol 1., ce Vol 2. n'est pourtant pas à évincer et possède son lot de jubilations tarantinoises. L'héroïne parfaitement incarnée par Uma Thurman n'en est qu'à 2 sur 5 sur la liste des cinq à tuer, et surtout il reste le plus important : Bill. On découvre enfin la vérité du pourquoi du comment la situation découverte dans la première partie a eu lieu. Comme d'habitude, c'est très simple et clair chez Tarantino, pas d'embrouille d'esprit. Ceux qui rame le plus sont les personnages de l'intrigue (et pour ramer ils rament), nous en tant que spectateurs devront simplement passer un excellent moment. C'est donc encore une belle réussite. Il prend d'avantage son temps que dans la première partie, et fait beaucoup plus penser au western qui l'inspire pour le coup. C'est marrant mais le fait d'avoir fait le film (en tout) si long accroît obligatoirement notre intérêt pour le meurtre de Bill, spoiler: et quand finalement ce dernier arrive tout à la fin, c'est surement le passage le moins spectaculaire et bluffant de l'action
, on parvient à comprendre que pour le final Tarantino misait plus sur le sentimentalisme, or c'est sur ce côté qu'il est moins bon justement. Dommage donc. La musique aussi est moins qualitative que dans la première partie. Bon moi j'adore les passages avec Michael Madsen, quasiment invisible dans le 1, il possède un flegme qui fonctionne parfaitement avec l'univers, pas étonnant qu'on le retrouve dans tant de Tarantino. Une belle scène d'action de guerrière dans une caravane et la connaissance de Pai Mei, c'est pas rien. Très bien conclu, Kill Bill a aujourd'hui bien plus de 10 oula, ça ne se voit absolument pas. Mythique.

Après un très bon volume 1, Kill Bill Volume 2 est t-il à la hauteur? L'attente était grande et la réponse est oui pour notre plus grand plaisir. Cette "suite" s'ouvre sur un chapitre 6 somptueux ou tout est parfait. C'est une claque visuelle et technique! On prend un pied fou devant tant de beauté. Et que dire du chapitre 7 qui est tout aussi excellent avec spoiler: l'enterrement de Béatrice qui est oppressant au possible et on se dit à ce moment la que c'est impossible qu'elle s'en sorte tant la situation est désespéré
. Par contre j'ai trouvé que les chapitres 8 et que le chapitre final comportaient quelques petites longueur. spoiler: Mais toute la partie ou elle rencontre sa fille est vraiment magnifique
. J'ai aussi bien apprécié la scène avec spoiler: le bol de riz
dans un autre registre. Et la fin est vraiment superbement réussi. Côté acteurs, Uma Thurman est une femme toujours aussi forte, David Carradine interprète un Bill ultra charismatique, Michael Madsen dans un rôle taillé pour lui, Daryl Hannah alias Elle Driver une femme venimeuse ainsi que Gordon Liu alias Pai Mei un maître d'art martial très bizarre. Ils sont tous très bons servit par des dialogues magistraux! Mais j'ai trouvé ce volume 2 moins violent même si la scène spoiler: de l'arrachage de l’œil est hard
mais ce n'est pas une tare. En plus Tarantino excelle toujours dans sa réalisation et nous offre des visuels de toute beauté alors que la superbe b.o. même si moins présente que dans le premier volume nous berce les oreilles. Au final on se retrouve devant un Kill Bill Volume 2 à la hauteur et dans la lignée du premier, on à les réponses à nos questions et une fin réussi. Clairement l'expérience Kill Bill est plaisante, deux très bons films que je conseil à tous les amateurs de cinéma.

Excellentissime! Tout comme le premier opus!
On connait enfin le fin mot de l'histoire.
Uma Thurman est divine, et les scènes sont à la fois drôles et bluffantes.
On sent le réalisateur complètement décomplexé, prêt à nous en mettre plein les mirettes... Et plein les oreilles aussi.
Je mets 4,5 à cause de la fin du film, un peu molle à mon goût, quoique plutôt réussie tout de même.

j'ai été deçu par cette suite.
Méme si l'esprit de quentin tarantino est bien présent dans ce film, je l'ai trouvé un peu ennuyeux et plat comparé au premier.
Dommage

Dans cette deuxième partie, on retrouve notre ex-mariée et ex-tueuse qui poursuit son implacable vengeance. Les pièces du puzzle s’emboîtent petit à petit. Le film est ici truffé de références cinématographiques du genre western (BO, personnages, etc.).Trop peut-être. Car Tarantino récite ses classiques, le cinéma qu’il aime mais n’invente rien. Le rythme plus lent et les personnages plus bavards que dans « Kill Bill 1 » donnent un ton différent à cette seconde partie. Des scènes chocs sont bien présentes comme lorsque Uma Thurman se retrouve spoiler: enterrée vivante.
Ce qui permet à Tarantino de nous offrir des plans de toute beauté dont il a le secret. « Kill Bill 2 » a plus de profondeur que « Kill Bill 1 » mais innove moins.

Moins d action que dans le premier opus (la seule véritable scène d action est le combat entre la mariée et Elle Driver et qui entre nous soit dit vaut le détour) en revanche l humour et les dialogues sont plus au centre de ce deuxième volet. Et si certains sont brillants (la scène du père adoptif de Bill, Budd videur dans la boîte de strip tease); d autres traînent un peu en longueur (monologue de Bill à la fin du film alors qu on attend le dénouement entre lui et la mariée. Une mariée dont on apprend beaucoup plus dans ce film (dont le nom d ailleurs) et qui devient plus qu une simple incarnation de la vengeance. Un peu moins réussi que le premier opus selon moi mais un putain de film tout de même !!!