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    Dupont Lajoie
    Note moyenne
    3,6
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    78 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2009
    Ce film est très simple, une critique radicale du racisme sur fond du milieu populaire français d’un beauf exemplaire. La bêtise, la méchanceté, la malhonnêteté, l’hypocrisie quotidienne, la fainéantise intellectuelle, expression d’une banalité du mal journalière qui peut mener aux pires injustices, aux meurtres, aux viols, à la lâcheté. Bien interprété, scénario simple qui n’a pas besoin d’en faire plus pour être efficace dans ce film très franco-français.
    Ce dernier point est très intéressant de surcroît. Car, dans le fond, cette « beauftitude », expression d’une droite populaire malsaine, à son corolaire à l’extrême gauche, dénoncé elle aussi dans un film bien franco-français : Uranus de Claude Berri. Il est intéressant de mettre ces deux dénonciations de français par des français l’une à côté de l’autre, car involontairement elle dénonce si on les accole un monde politique français mesquin qui nous demande (voire nous sommes…) de prendre parti pour l’un ou l’autre. Et de l’importance de voie plus élevée si on ne veut pas avoir la mesquinerie pour partenaire sociopolitique.
    Film très intéressant donc, pour le sujet, mais lui-même comme étude sociopolitique d’une frange de la France bien imprégnante et peu glorieuse, mais qui est aussi et déjà un échec social. Car on obtient une population, que ce soit celle de Dupont Lajoie ou d’Uranus, qu’en raison d’un certain échec d’instruction, du social, du médiatique, et du politique. Coupable individuellement donc, mais aussi production collective d’une certaine société. La bêtise n’a pas de frontière, elle nous est commune aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2008
    Clichet d'une époque une sorte de "camping" en négatif, le film en lui même excellent, il montre le racisme ordinaire d'une époque.
    Par contre je ne suis pas d'accord avec l'idée du français moyen forcément raciste, le racisme a son origine au contraire dans les couches supérieures de la société, il serait temps de rétablir cette vérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 novembre 2006
    carmet, tornade, garcin, lanoux, huppert, marielle, jean bouise (admirable dans un rôle de faux-cul)... un des castings les plus réussis pour un film où les quelques défauts (clichés, réalisation plate, fin un peu facile) sont gommés par la sincérité du propos et, comme je l'ai déjà dit, des comédiens exceptionnels, très bien dirigés.
    on n'est pas toujours dans la finesse mais carmet est tordant en raciste lâche ou lanoux en facho missionnaire.
    la mysanthropie d'yves boisset n'aurait sans doute plus sa place dans les cinés d'aujourd'hui...
    laurent r.
    laurent r.

    7 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2015
    Honteux et scandaleux. Un scénario extrêmement facile, un viol ignoble, de la violence et du racisme. Comment des acteurs ont-ils pu accepter de jouer dans ce film ? Je ne comprends pas la participation de grands acteurs que j'apprécie tel que Pierre Tornade, Jean Carmet, Jean-piere Marielle, Jacques Villeret. Surtout ne regardez jamais ce film et ne le montrez jamais à vos enfant. Je me pose la question, pourquoi faire un film que personne n'aimera ? A une époque de débat sur la liberté d'expression, on aimerait parfois une limite sur la liberté visuelle et là est dépassée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film sans concessions sur cette France raciste, pleine de préjugés envers ce qui ne lui ressemble pas.
    Jean Carmet est exellent en tenancier de bar sans scrupules et raciste.
    Le sujet est universel même 30 ans après.
    Michel A.
    Michel A.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juillet 2019
    45 ans après la sortie du film, qui est les Dupont Lajoie en France 2019 ? Agressions, racisme anti ! , Supporteurs un peu trop enthousiastes
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    20 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2017
    Drame volontairement caricatural et fabuleusement orchestré par Boisset. Le réalisateur y dissèque non sans humour la pire et la plus fréquente des misères françaises: intellectuelle et morale. Dupont Lajoie ou la plongée vertigineuse dans les abîmes de la médiocrité. Dur, mais grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Un film qui devrait inspirer ce vent de politiquement correct qui souffle sur la France depuis quelques années. Le portrait du racisme est peint au scalpel dans ce film regorgeant de grands acteurs. A voir absolument.
    samuel h
    samuel h

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Remarquable analyse chirurgicale de la bêtise (avec un C majuscule) humaine.
    Jean Carmet est parfait et tient probablement son meilleur rôle.
    Les seconds rôles épousent admirablement l'histoire (mention spéciale à Michel Peyrelon dans le rôle de l'avocat prompt à trouver des "têtes à chapeau").
    Chef d'oeuvre ! Intemporel malheureusement, mais chef d'oeuvre tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2007
    Film coup de poing, "Dupont la joie" dérange et c'est tant mieux. Certes, le thème du racisme y est quelque peu schématisé, mais cela reflète bien le manque de considérations que l'on décèle dans la Xénophobie. Ne vous y trompez-pas; il ne s'agit nullement d'une apologie de la haine. Boisset nous donne en pature une poignée de "beaufs" franchouillards, crétins et haissables. Sans doute espérait'il l'indignation de son pubic devant une menace bien réelle; un mal pour un bien en somme. Convaincu qu'il y est parvenu, je trouve que ce film est avant tout un "pamphlet audiovisuel" contre la justice française de l'époque, ainsi qu'une terrible satire des gens lâches.
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2017
    Découvert sur le tard, Dupont Lajoie m'a véritablement estomaqué! Véritable radiographie du racisme ordinaire durant les trente glorieuses, le film d'Yves Boisset est un bras d'honneur adressé à la beaufitude la plus crasse, état d'esprit qui animait certain de nos concitoyens il y a de ça quelques années. Sur un scénario imparable de Jean Pierre Bastid et Michel Martens, Dupont Lajoie nous plonge dans un monde pourri jusqu'à l'os où la lâcheté, le racisme, et l'hypocrisie sont de mise. Là où le film Camping se moquait gentiment des caravaniers en nous faisant croire que ces gens avaient le coeur sur la main, Yves Boisset sort l'artillerie lourde et fout carrément la trouille au spectateur. L'insondable beauferie du héros principal fait froid dans le dos car Dupont Lajoie n'est pas un franchouillard "con mais sympa". Non, Dupont Lajoie est une ordure finie, un être d'une immense couardise, un monstre libidineux qui fait étalage de sa profonde xénophobie, bref, le portrait parfait d'un citoyen au dessus de tout soupçon dans la France de Giscard. Voir évoluer ce personnage dans un film est un plaisir de cinéphile et une date importante dans le cinéma français des années 70. Il faut saluer le courage d'Yves Boisset dans son travail de démolition d'une époque bénie des dieux pour notre mère patrie. Le réalisateur tire à boulets rouges sur les poncifs concernant les trente glorieuses et semble dire : "C'est vrai qu'en 1974 la croissance économique était forte, le retour d'une situation du plein emploi montrait sa tronche, mais ce pays était sclérosé par deux saloperies: le racisme ordinaire et la cupidité." Rarement un long métrage français aura été capable d'être si politiquement incorrect et si désireux de sonder la mauvaise conscience populaire. Yves Boisset nous montre le visage d'une France soit disant insouciante dont le "tsar" n'est pas le président mais l'animateur Léon Zitrone (surnommé Léo Tartafionne dans le film!) dont le travail consiste à anesthésier le cerveau de ses compatriotes en leur offrant du pain et des jeux. Mais derrière cette proprette façade, les démons de la deuxième guerre mondiale (la collaboration) et de la guerre d'Algérie (racisme) sont profondément encrés dans les veines de nos chers campeurs. Portrait au vitriol d'une certaine France, Dupont Lajoie est un modèle de cinéma engagé porté par l'immense prestation de Jean Carmet. Lorsque défile le générique de fin sous nos yeux ébahis, on se rend compte qu' Yves Boisset vient juste de nous tirer un coup de chevrotine dans le derrière. Mention spéciale à Victor Lanoux, terrifiant dans le rôle d'un ancien de l'Algérie.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2015
    Une comédie qui vire au dramatique. Jean Carmet excelle dans son role. Un poil trop moralisateur a mon gout. Mais tout de meme pas mal.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    36 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2010
    Sorte de chronique Grolandaise amère, désabusée et sans complaisance, animée par des cousins à peine dégénérés des Deschiens, Dupont Lajoie est une expérience pénible, une étude maladroite et relativement trash de la démence et de la bêtise triviale de la souche française. Si la démonstration paraît excessive, presque abusive, sa noirceur frénétique est justifiée en permanence par la vérité de ce voyage sans pudeur ni artifices, voué tout entier à sa capture d'une réalité élémentaire, sordide et morose. L'analyse est acide, le reportage sans montage, commentaires ou autres effets relativisants. En quelque sorte, Dupont Lajoie fait éclater au grand jour l'envers de la franchouillardise [envisagés au premier degré, les gendarmes de st-tropez perdent de leur bonhomie inconséquente] ; ce mouvement ressemble à celui d'un aveu, inédit à l'époque ou sort le film, soit peu de temps après l'ère De Gaulle. Bien que celui-ci soit fondé sur de patentes caricatures, celles-ci sont toujours vraisemblable car le film dépasse le simple étalages de clichés et la démonstration des ''tares'' et préjugés de ses sujets [sans l'esquiver pour autant ; attrait pour le voyeurisme malsain, bêtise imbue, piteuses habitudes entretenues avec une crâne auto-satisfaction...] pour dresser le portrait d'une société pas même parallèle, mais basique, fondamentale, celle du white trash français.
    L'un des coups de force d'Yves Boisset est de détourner des acteurs au profil sympathique, populaire, pour illustrer la bêtise odieuse et outrée de monstres imparables, laquelle, couplée au ricard et à leurs tics de langage préfabriqués, est leur seule essence. Malgré son coté bigger than life, devant lequel peut accepteront de reconnaître ou simplement d'apporter crédit à la véracité du propos, la démarche est cohérente et peut se targuer du mérite de mettre les deux pieds dans le plat, ce qui n'est jamais que la juste mesure lorsqu'on entend mettre les deux pieds dans le plat.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 mai 2020
    La note est sévère mais justifiée par ce qui suit.

    D'abord sur le plan technique, la mise en scène est très moyenne pour ne pas dire ratée. Le film est globalement désagréable à voir. J'aurais mis 3/5 en étant très généreux, mais... l'essentiel n'est pas du tout là. Un film est une histoire, des personnages, parfois un message. Et ici, l'exploit accompli est que les 3 sont exécrables de caricature.

    On a bien compris l'intention de l'auteur (dénoncer la bêtise, les instincts grégaires, la lâcheté, l'hypocrisie, la veulerie, etc) mais il a tellement concentré sa critique sur ces Français moyens que c'en est devenu gênant de manichéisme.

    D-L, comme beaucoup, je l'ai vu et hélas revu à la télé lors d'une de ces innombrables rediffusions. Si l'intention de l'auteur n'était pas celle-ci, il n'en demeure pas moins que le résultat s'est avéré par la suite catastrophique : sous couvert de dénoncer le racisme, ce film suinte la haine des Français à un point difficilement imaginable.

    Un film c'est aussi une postérité et sans faire d'anachronisme, Boisset a hélas pondu une aberration ethno-masochiste d'une rare indigence. Ce film est une ignominie qui a contribué à formater les esprits à la haine de soi, et le pire est que, sans aucun doute, n'était-ce pas du tout l'intention du réalisateur.

    Avec le recul, presque tout est à jeter sauf les acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    Ce film n'est pas raciste comme l'ont dit certaines personnes.Il dénonce justement la sottise de ceux qui le sont.Je l'ai vu quand j'avais 7 ans en 1975 et il est toujours aussi marquant.Le seul racisme peut-être c'est l'absence de Mohamed Zinet dans le haut de la distribution.Je sais... j'en demande trop à la FRANCE et/ou au cinéma.
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