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Jean Cherasse
100 critiques
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5,0
Publiée le 14 mars 2025
Un grand film métaphysique dont on est loin d'avoir pu analyser la complexité : le chef d'oeuvre incontestable de l'un des plus grands cinéastes du monde !
Un film très théâtrale qui tourne autour de réflexion sur le sujet de la mort, la religion et la perte. Les décors sont incroyables et l'ambiance unique en son genre. Ce film à une immense porté philosophique qui m'a beaucoup touché. On de perd juste un peu dans les différentes histoire qui se relie et les nombreux personnages.
Bon, ça va être très compliqué de poser des mots sur ce film, en un mot “parfait“ voilà une vraie claque cinématographique.
Tout y est, les acteurs, les dialogues (parmi les meilleurs du cinéma), la mise en scène, l'ambiance, la musique...
L'idée de défier la Mort avec cette partie d'échecs est fantastique et comme l'indique le nom du jeu beh c'est un peu perdu d'avance mais le protagoniste essaye de retarder son heure finale.
Chaque personnage a vraiment sa conception, sa vision de la mort: certains y sont prêts d'autres non, certains veulent fuir la mort, certains y voient des raisons religieuses, pour d'autres c'est une vision. La mort est représentée sous tous ses aspects.
Justement la religion joue aussi un rôle extrêmement important notamment avec la scène de la procession (qui est folle d'ailleurs).
Le nombre de scènes mémorables est quand même dingue en si peu de temps. Pour n'en citer que certains passages qui m'ont marqué, il y a la première apparition de la Mort, la scène de la taverne, le moment où les personnages sont face à la Mort et comprennent que leur heure est venue (les regards sont terrifiants) et bien entendu la danse finale.
Une fois que vous avez vu “Le Septième Sceau“ vous n'aurez qu'une envie c'est de le revoir, de le revoir et de le revoir en attendant la mort.
Le septième sceau est un excellent film c’est certain. Je ne suis pourtant pas un grand fan des ‘films d’auteurs’ mais celui-ci m’a particulièrement marqué. Ce film est en plusieurs parties distinctes qui se rejoignent peu à peu, l’intrigue est peu commune et très intéressante en évoquant certains thèmes de société comme l’honneur, la mort évidemment ou encore la victoire. La photographie est parfaite, chaque plan a une utilité et aucun n’est raté, presque toutes les scènes pourraient servir d’affiche pour le film tellement c’est beau. Du génie.
Une belle bouse comme on en fait plus et heureusement. J'ai vu les critiques je me suis dit il faut au moins le voir car le mot chef d'oeuvre revenait souvent. A la place j'ai trouvé une succession de scènes banales sans originalité, l'idée de la partie d'échecs aurait pu être bonne si tout ce qu'il y a autour avait été mieux pensé. Tout le film évoque des thèmes: la religion, la mort intéressants en soi mais mal retranscrits. La scène finale que j'attendais avec impatience est d'une stupidité affligeante et on reste devant son écran en se disant que le film aurait dû s'appeller le septième "sot" en attendant le huitième qui perdra son temps devant ce navet sans nom.
Sous la touche théâtrale de Bergman, tous les sujets deviennent intéressants à cause de la dimension qu’ils prennent à travers le concept et la mise en scène. Dans ce cas-ci, un combattant des Croisades pensant pouvoir profiter d’un repos après dix années de tuerie, retrouve sa terre natale aux prises avec une épidémie de peste. La Mort le poursuit, mais avant de se laisser emporter, il négocie avec elle un sursis dans l’espoir de trouver un sens à toutes les misères du monde et à l’existence de Dieu. Son écuyer, redresseur de torts, assume la vie tel qu’elle est avec ses rapports de domination et sa finitude. Croire ou ne pas croire tel est la question dans Le septième sceau. Dans le cinéma de Bergman, chaque séquence nourrit le propos, chaque personnage représente une entité venant enrichir le débat, chaque réplique possède sa raison d’être. C’est d’une telle cohésion que naissent habituellement les grandes œuvres. Le chevalier tourmenté trouve en partie ses réponses en regardant vivre un couple de saltimbanques. Jof et Mia s’aiment et semblent heureux dans leur vie de famille et d’artistes. Tout comme dans le film Le visage qu’il réalisera un an plus tard, Bergman utilise la troupe ambulante pour évoquer l’importance de faire place à la Poésie et à la Magie pour alléger l’existence. Les enfants de Thespis nous enseignent que c’est en exprimant la vie par l’art que l’on réussit à s’élever au-dessus de notre animalité et à donner un sens à Dieu. Antonius Blok l’a compris, Bergman aussi.
Que dire du Septième Sceau si ce n'est qu'il est la quintessence même de l'Art qu'est le cinéma ! La Beauté métaphysique de l’œuvre est sans pareil dans toute la filmographie de Bergman dont on perçoit distinctement en regardant ce film l'influence qu'il a eu sur multiples réalisateurs de renom ( tel que Woody Allen) ... Dieu existe t-il? L'homme cette animal qui tue est-il voué au néant? Dans ce monde chaotique et ravagé d'après croisade comment croire en Dieu , comment croire en l'Homme , ou placé sa foi et sa force ? Bien sure , il n'y a pas de réponse a la question de l'existence de Dieu, bien au contraire ce que filme Bergman avant tout c'est la QUÊTE ! De façon magnifique et glacial Bergman signe avec une forte ironie l'une des plus belle œuvre qu'il ai été donné de contempler !
Film complexe mais essentiel. Le bascule de l’occident vers la libéralisme, la science et la modernité sur fond de croyance religieuse, où la souffrance et le néant sont dépassés uniquement par la joie née dans l’amour et l’art. Tout est symbolique, rien n’est gratuit dans un film. Une richesse visuelle extraordinaire.
Chef d'œuvre ! Sombre quête métaphysique du sens de la vie, terreur devant la mort mais aussi célébration de l'amour et de la vie. Pour les fans de BD, J'ai noté plusieurs correspondances avec le chef d'œuvre de François Bourgeon "Le dernier chant des malaterre". L'histoire du chevalier de Bourgeon est bien sûr très différente mais le contexte est sensiblement le même. Je laisse les lecteurs curieux découvrir ces correspondances et je ne divulgâcherai rien, mais il me semble évident que F. Bourgeon a voulu rendre hommage au cinéaste suédois. Bonne lecture!