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Synopsis
De retour des croisades, un chevalier rencontre la Mort en chemin. Il lui propose une partie d’échecs afin de retarder l’échéance fatidique et trouver des réponses à ses questionnements sur la foi. Entre-temps, le chevalier et son écuyer vont faire la rencontre de plusieurs personnages intrigants, entre une famille de troubadours et une horde de dévots fanatiques…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Sous la touche théâtrale de Bergman, tous les sujets deviennent intéressants à cause de la dimension qu’ils prennent à travers le concept et la mise en scène. Dans ce cas-ci, un combattant des Croisades pensant pouvoir profiter d’un repos après dix années de tuerie retrouve sa terre natale aux prises avec une épidémie de peste. La Mort le poursuit, mais avant de se laisser emporter, il négocie avec elle un sursis dans l’espoir de ...
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Akamaru
2 308 abonnés
4 339 critiques
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3,0
Publiée le 21 mars 2012
Probablement l'oeuvre la plus mémorable d'Ingmar Bergman,à la fois simple,tortueuse,emblématique. Sous couvert d'une farce médiévale,"Le Septième Sceau"(1957)est une quête de sens de la vie,et la manière d'appréhender l'inévitable mort.Le film fut tourné à une époque où le futur imaginé était apocalyptique,avec l'arme atomique.Bergman peut aussi libre cours à son ambivalence entre son éducation très stricte et croyante de ...
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Un visiteur
2,5
Publiée le 6 décembre 2008
Evidemment vu la date de sortie du film on ne peut qu'être admiratif devant la modernité du style. Une grande pureté dans les expressions et des acteurs superbes, cependant je suis plus réservé sur le scénario qui manque de continuité. En dehors du coté anti religieux et philosophique du film, il faut aussi retenir son aspect comique qui n'a d'ailleurs pas échappé aux monty python. En résumé un film étonnant mais pas totalement satisfaisant.
Skipper Mike
58 abonnés
650 critiques
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5,0
Publiée le 18 mai 2014
Ingmar Bergman nous convie à sa représentation du Moyen-Âge qui se distingue de la plupart des films sur le même sujet par son mysticisme et son réalisme concomitants. On trouve en effet de nombreuses scènes de la vie quotidienne, avec les grandes figures du monde médiéval (noble chevalier, troubadours, prêtres, paysans...), mais aussi une forte présence de la religion, qui donne souvent lieu à de l'exaltation mais est en vérité ...
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Dans une des scènes les plus importantes du film, Antonius Block, fatigué de son voyage, fait la connaissance de Mia, interprétée par Bibi Andersson qui lui offre des fraises sauvages. Ces dernières sont ici le symbole de l'été, de la douceur de la vie et ont pu inspirer Ingmar Bergman pour son film suivant. Quelques mois après avoir terminé le tournage du Septième Sceau, le réalisateur suédois commençait en effet celui des Fraises sauvages.
Inspiration japonaise
Ingmar Bergman a dit à une époque avoir tiré l'inspiration de son film dans les réalisations contemporaines d'Akira Kurosawa, qu'il admirait profondément. On peut alors faire un parallèle entre Le Septième Sceau et Le Chateau de l'araignée ainsi qu'avec Les Bas-fonds, réalisés cette même année 1957.
Hommages
Plusieurs cinéastes ont rendu hommage au Septième Sceau dans leurs oeuvres. John McTiernan a repris des images du film, ainsi que le personnage de la Mort pour son Last Action Hero. Aussi étonnant, Brian De Palma a parodié la scène où la Mort joue aux échecs avec Antonius Block dans son film d'étudiant Wotan's Wake. Pour finir, Woody Allen s'est inspiré du film à plusieurs reprises. La Mort vient chercher le personnage principal à la fin de Guerr
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Une pensée pour Max von Sydow qui vient de nous quitter.
spider1990
4/5 Un très beau film, un voyage pour faire repousser l’échéance, de beaux plans, une belle direction artistique, mais je n'ai pas été totalement conquis.
Sh?kiin?
Sublime, sublime et sublime, du travail de pro. Quand la noirceur devient belle et captivante telle une nappe de fumée blanche dans l'obscurité ou une partie d'échecs au soleil couchant. Rendez-vous inéluctable avec la mort.
Space Jockey
Sublime ! Culte ! Une perfection !
B-Lyndon
Grand film, où le pessimisme déprimant mais fondé de son auteur se mélange avec l'absurdité et la drôlerie (volontaire ?) des situations (La mort, ridicule clown, coupe un arbre à la scie pour tuer un homme percher en haut). Un film d'auteur qui, souvent, ne se prend pas au sérieux.