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    Le Septième Sceau
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    3,9
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    163 critiques spectateurs

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    loulou451
    loulou451

    106 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2007
    Plus que la mort, le destin de la vie, son sens ou sa vanité, Bergman cherche surtout à explorer la veleur de l'homme face à l'absurdité de la mort. Le Septième sceau dans le parcours cinématographique de Bergman reste un tournant. La métaphysique comme la religion n'ont pas lieu d'être, il n'y a que l'homme face à la mort, face à la religion. Dans ce 7e sceau, plus que tout, Bergman défend l'homme, ou plutôt l'humanité face à la peur, l'angoisse, l'ignorance, la violence et la manipulation. La force du film tient dans cette quête. Car sous le visage de la mort ne se cache pas l'incertitude ou quelque autre monde redouté, mais tout simplement l'homme. Nu, délesté de tout son apparat social, il doit face à ce qu'il est, à ce qu'il a fait. Rien d'autre ne compte en fait que la vie. La Mort, elle-même avoue au chevalier perdant qu'elle ne sait pas ce qui se cache dans l'au-delà. Elle ne fait que son travail... et l'homme le sien.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    Film plutôt accessible, "Le Septième Sceau" est peut-être l'oeuvre la plus sombre de Bergman mais n'en reste pas moins complexe. D'une étonnante richesse philosophique et en symboliques, il nous propose des scènes inoubliables et d'anthologie comme la fameuse scène de la partie d'échecs entre le chevalier et la mort. La réalisation est de toute beauté. Une nouvelle leçon de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2008
    Magnifique!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2007
    Le septième sceau est une oeuvre où Bergman va très loin dans la réalisation cinématographique de ses interrogations métaphysiques sur le sens de l'existence et la création divine. Bergman pose le problème à travers un chevalier qu parti en croisade n'a toujours pas résolu l'énigme de l'existence de Dieu. C'est par sa rencontre avec l'incarnation de la mort qu'il pense trouver la clef puisque c'est la mort elle-même qui doit libérer l'âme de son enveloppe corporelle pour rayonner à la lumière divine. La mort serait la clef de l'énigme et donc de l'existence. Cependant Bergman dans un pessimisme foudroyant montre que la mort est une fin en soi et qu'elle n'est en rien un moyen de s'élever à une réalité supérieure. L'incarnation de la mort le dit elle-même puisqu'elle voit tout mais ne sait rien. Allégorie pessimiste de l'omnipotence divine? En tout cas la religion semble absurde et inhumaine dans cette oeuvre qui peint un moyen-âge fanatique et irrationnel. Les images de Bergman sont plastiquement très belles dont le mouvement et la lumière sont maniés de maître, les visages d'un expressionnisme remarquable, la musique écrasante au moment de la prossession renforce l'image en lui donnant des allures grandioses. Bergman soulève des questions qu'il laisse sans veritable réponse et un immense scepticisme règne sur l'oeuvre. L'incarnation de la mort n'est pas terrifiante mais inviolable dans son mystère. Les acteurs jouent de manière juste, parfois bouffonne, parfois tragique, parfois sensible. Il ya beaucoup d'harmonie dans cette oeuvre où les personnages rappellent tous que l'humain est un être limité qui ne peut accéder au mystère del'infini, d'où parfois cette atmosphère absurde qui berce l'oeuvre. Le septième sceau est une oeuvre où la fatalité est démontrée et la mort montrée comme inéluctable destinée. On peut tromper la mortt la jouer mais on ne peut pas l'éviter. C'est peut-être finalement la conclusion d'un film où le théâtre est omniprésent.
    Labouene
    Labouene

    19 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2011
    Une chose est claire: je ne serai jamais "bergmanien". il y a déja quelques années que j'ai vu ce film et jamais ma curiosité ne m'a poussé à approfondir le sujet. Techniquement j'ai eu l'impression de voir un film des années 30, avec plans fixes et longs. Certains sont très beaux mais je n'étais pas prét à voir un défilé d'enluminures. Quant à la nature philosophique du récit, je m'en fiche un peu (lutter contre la Mort, combat déséquilibré...), si ce n'est la pensée de l'écuyer athée. je suis cronenbergien, définitivement....
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Après un début de carrière mené sur un rythme effréné (17 films réalisés entre 1946 et 1957, dont Jeux D'Eté (1951), Monika, La Nuit Des Forains (1953) et Sourires D'Une Nuit D'Eté (1955)), Ingmar Bergman réalise en 1957 son premier succès international. Sorte de fable médiévale et gothique, Le Septième Sceau est beaucoup moins solennel et sérieux qu'il n'y paraît. En effet, l'image la plus connue du film est celle du héros jouant aux échecs sur une plage rocailleuse avec la Mort, alors que le reste du film est beaucoup plus "champêtre" et parfois même drôle. Tout au long du film, le héros, un chevalier de retour des Croisades retrouvant les terres suédoises infestées par la peste tente de retrouver le sens de la vie. L'histoire va, de ce fait, mettre en avant les plaisirs simples de la vie, par le biais d'une troupe de forains. Le personnage principal est incarné par Max Von Sydow, connu par le grand public pour son rôle de prêtre exorciste dans... L'Exorciste. Côté mise en scène, Bergman est assez fervent de tout ce qui a trait au symbolisme, notamment religieux ou ésotérique (ex : la Danse macabre). En conclusion, le Septième Sceau est un film à l'esthétisme assez gothique, fort de son symbolisme religieux, mais qui possède également un aspect plus comique et pastoral.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 septembre 2010
    Mythique, absolument mythique ! Un noir et blanc d'une force indicible, un Max von Sydow plus convaincant que jamais, des présences spirituelles personnifiées avec mysticisme et tout une pléiade de vertus font de ce film un incontournable du cinéma. Les tribulations relatives à cette partie d'échecs crispante sont toutes symboliques et représentent chacun un versant de l'humanité et/ou de la spiritualité humaine. Mais, pour ma part, le fond est trop chrétien pour que j'y adhère totalement.
    jerry974
    jerry974

    13 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2007
    Un film auréolé de critiques excellentes d'un célèbre réalisateur, c'est cela qui m'a poussé vers le 7eme sceau. Cette partie d'échec avec la Mort est l'occasion d'une magnifique reflexion métaphysique sur la présence de Dieu dans la vie, ou la vacuité du sens de celle-ci. Antonius Block (l'un des premiers rôles de Max Von Sydow) se nourrit de rencontres qui vont l'aider dans sa quête. Le sombre moyen-age suedois sert de cadre à cette épopée. Les superbes images en noir et blanc paraissent pourtant de temps en temps assez sèches et la mise en scène très dénudée. Rien ne respire vraiment l'opulence. Ca change du cinéma moderne, mais cette esthétique sert efficacement la reflexion philosophique du film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    Etant donné que ça rivalise d'adjectifs compliqués et d'analyses poussées dans le coin et que je ne me sens pas d'attaque croiser le verbe, j'assène juste un : c'est chiant.
    Mais ce n'est pas un film moche ou idiot pour autant, tout l'inverse même. Mais c'est chiant.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    J'aime beaucoup Bergman avec sa mise en scène complètement magistrale, son esthétique du noir et blanc somptueuse. Après bien que je trouve ce film excellent et réussi sur tous les aspects, je suis juste un chouia déçu par son aspect métaphysique, j'aurais espéré plus que ça, je trouve que c'est un peu simple mais c'est vraiment pour pinailler parce que non seulement c'est déjà très bon mais en plus tout le reste est incroyablement réussi. Certaines scènes sont particulièrement marquantes je pense entre autre à toutes celles où il joue aux échecs avec la mort, mais aussi la scène où la mort coupe l'arbre, ou plein d'autres situations qui en imposent clairement. Bref du grand art !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mars 2010
    Un très beau film sur l'angoisse métaphysique devant le silence de Dieu, sur l'incompatibilité de la foi et du savoir. Beau formellement bien sûr, les images "médiévisantes" étant magnifiquement rendues par un splendide noir et blanc. Beau sur le fond également, Bergman étant le plus philosophe des cinéastes, même si le message passé n'est pas aussi profond que ça et induit même une certaine répétitivité. La preuve toutefois qu'on peut faire du cinéma aux belles images, intelligent ET accessible, car le septième sceau est sans doute l'un des meilleurs Bergman, mais aussi et l'un des plus abordables.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2007
    Un trésor en noir et blanc.

    A visualiser et revisualiser pour savourer les moindres subtilités.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2019
    «Le Septième Sceau» est une réussite indéniable de la part d'Ingmar Bergman, surtout quand on connait la rapidité d'exécution et le peu de moyens dont bénéficiait ce film. C'est sans nul doute l'un des plus personnel du cinéaste suédois, agrégeant ses préoccupations et ses interrogations les plus fortes à travers les divers personnages. En premier lieu vient Antonius Block, parfaite incarnation de la détresse existentialiste de Bergman : il a cherché Dieu jusqu'en Terre Sainte mais l'absence de ses réponses lui fait craindre son absence tout court, et c'est finalement la Mort, seule certitude ici-bas, que le chevalier va rencontrer. Dépeinte avec humour, la Mort s'avère triomphatrice à tous les coups mais n'en demeure pas moins ignorante de ce qui attend les hommes après, raison supplémentaire de ne pas la craindre puisque finalement il s'agit plus d'une sorte d'"exécutant" que d'une entité toute-puissante. L'écuyer est quant à lui le parfait opposé du chevalier, plus terre à terre, sans manières et sans illusions, aimant les plaisirs simples de la vie quand son maître semble évoluer dans un autre monde, il est une autre facette de la personnalité de Bergman, celle qui aspire à prendre la vie comme elle vient, avec plus de simplicité mais non sans lucidité. La troisième et dernière principale personnification de Bergman se retrouve dans l'artiste ambulant et sa famille, persécuté par les ignorants n'entendant rien à son art, mais étant cependant incapable de vivre un seul jour sans l'exercer. Parcouru d'images inoubliables, «Le Septième Sceau» constitue l'un des films les plus accessibles de Bergman pour découvrir son oeuvre, l'un des plus vivants aussi, et surtout l'un des plus représentatifs de son auteur. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2020
    En voyant ce film, certaines scènes et cadrages m'ont fait pensé aux films de Kubrick et il se trouve que Kubrick considérait Bergman comme le meilleur réalisateur de son temps. Alors rien que pour ça, j'ai aimé le film.
    leparrainz
    leparrainz

    9 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2008
    Un trés bon films d'Igmar Bergman marqué par l'enfance de celui ci ( car son pére était luthérien et on retrouve dans le film un apsect religieux intéréssant ) qui met en scène un chevalier des croisades qui revient du combat et qui rencontre la mort. Il va commencer une partie avec celle ci pour gagner du temps. Réfléxion sur la religion qui srrait basée sur la peur et sur la quête de sens de l'homme qui ne comprend pas pourquoi Dieu l'a mis sur Terre.
    Block va rencontrer une famille heureuse qui vit dans la joie et l'amour et le contraste avec l'inutilité dans laquelle il est plongée est surprenant. Face à la mort, il développe un espoir, utopique certes, mais un espoir quand même qui va le faires survivre jusqu'a ce qu'il découvre l'impensable : même la mort ne sait rien de ce qu'il y a aprés, elle est alors vu comme une rouage de cette grande horloge qu'est le Destin et alors on sait qu'on ne plus échapper à personne ni à son destin. Un terrible film de la part de Bergman qui profite du Moyen Age pour aborder une multitude de sujet qui resteront posé dans la majorité de ces films. Que cela soit au Moyen Age ou de nos jours, la quête de sens de l'homme reste insondable. Excellent.
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