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    Jacquou Le Croquant
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Jacquou Le Croquant" et de son tournage !

    Adapté du roman d'Eugène Le Roy

    Jacquou Le Croquant est l'adaptation cinématographique du roman homonyme d'Eugène Le Roy. C'est avec cet ouvrage initialement publié en feuilleton dans La Revue de Paris sous le titre La Forêt Barade en 1899, que l'auteur accède à la notoriété. Plus qu'un simple roman "régionaliste" ou "champêtre", Jacquou Le Croquant revendique et possède en effet une dimension plus large. En plus d'une description fine et fidèle des us et coutumes paysannes au début du XIXème siècle en Périgord et de la société provinciale de la Restauration, et au-delà d'un certain "folklore", c'est un roman de dénonciation sociale, une oeuvre militante qui stigmatise le retour à l'Ancien Régime, le pouvoir discrétionnaire du Roi et de l'aristocratie, l'influence des religieux... et plaide pour l'égalité et la justice républicaine.

    Préparation physique pour Gaspard Ulliel

    Pour le rôle de Jacquou, Gaspard Ulliel a dû se plier à une préparation physique pour le moins intensive. "Je devais m'étoffer un peu. Je suis allé courir, j'ai fait de la gym en salle, des entraînements, des montées à la corde, explique le jeune comédien. Deux ou trois heures quatre fois par semaine pendant deux mois et demi. C'était plus subtil que de la musculation pure parce que je faisais mon entraînement avec une coach qui est, je crois, trapéziste à la base (...) Ensuite, il y avait la préparation et la répétition des combats avec Mario Luraschi. C'est avec lui aussi que je devais m'entraîner à monter à cheval mais pour ça, je n'ai pas eu beaucoup de temps. J'étais déjà très pris par la préparation physique, l'entraînement des combats au bâton, et par l'apprentissage de la danse..."

    Jocelyn Quivrin pressenti dans le rôle de Jacquou

    Au départ, il était question que Jocelyn Quivrin incarne le personnage de Jacquou, malheureusement, du propre aveu de l'acteur, ce rôle ne l'intéressait pas du tout. Le comédien s'en explique : "Il se trouvait que je sortais d'une expérience qui avait été très captivante, trèsprenante, forte humainement - L'Empire des loups - et je n'étais pas prêt à enchaîner avec un projet sur lequel je sentais que j'aurai du mal à trouver ma place."

    Laurent Boutonnat lui a alors proposé de jouer le Comte de Nansac en faisant le choix de rajeunir le personnage. Les deux hommes ont rapidement convenu de faire des essais maquillage et coiffure avec Didier Lavergne, essais qui se sont avérés concluants. "Je n'en revenais pas, raconte Jocelyn Quivrin. C'est quand même rare de tomber sur quelqu'un prêt à faire de tels paris !"

    Tournage en Dordogne... et en Roumanie

    Pour le tournage et le repérage des lieux, Laurent Boutonnat a d'abord sillonné la Dordogne, le Périgord noir, où se déroule l'action du livre, avant de partir en Roumanie, dans les Carpates. C'est là-bas qu'il a trouvé les décors naturels nécessaires au film : des grandes forêts de feuillus, des collines, de grands espaces sans pylônes électriques et sans construction. "C'était la Dordogne telle que je me la représentais du temps de Jacquou le Croquant, explique le réalisateur. On y a tourné une partie du film. Cela apporte toujours beaucoup à un film de se retrouver à l'étranger, d'être dans des pays qui ne sont pas forcément faciles. Cela renforce les liens, ça fait des aventures humaines peu banales. Puis on est revenu tourner en Dordogne, sur les lieux mêmes de l'action."

    Références iconographiques

    Avant d'entamer la construction des décors, l'architecte Christian Marti et le réalisateur Laurent Boutonnat ont procédé à un gros travail de références iconographiques. C'est d'abord et surtout de la peinture de l'époque dont ils se sont inspirés, car les représentations graphiques dont ils disposaient sur la période étaient essentiellement la peinture et la gravure.

    La première référence, sur la recommandation du cinéaste, a été Jean-François Millet, peintre des paysans. Sont venus s'y ajouter d'autres artistes de l'époque, notamment des peintres russes tel Ilia Répine, qui ont eux aussi beaucoup représenté les milieux ruraux et la misère paysanne. Rembrandt, bien qu'appartenant au XVIIème siècle, les a également beaucoup aidés pour les intérieurs et la qualité des lumières.

    4 000 pièces de vêtements !

    Pour assurer le bon déroulement de la préparation et du tournage, le créateur des costumes Jean-Daniel Vuillermoz a travaillé en collaboration avec la chef costumière Séverine Demaret. A eux deux, ils ont fabriqué 500 costumes complets pour la figuration et 100 pour les rôles, ce qui représente près de 4 000 pièces de vêtements. Ils ont requis l'utilisation d'environ 10 000 mètres de tissu, et 10 mois de préparation et de réalisation.

    Du petit au grand écran

    Avant d'être un film, Jacquou Le Croquant a été une série télévisée diffusée pour la première fois avec succès durant l'automne 1969. Ce feuilleton en six épisodes a été produit par l'ORTF et réalisé par un spécialiste de l'histoire à la télévision, Stellio Lorenzi (1921-1990), également complice d'Alain Decaux et André Castelot pour l'émission La Caméra explore le temps. Le rôle de Jacquou enfant était alors joué par Eric Damain.

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