Avis : Le Nouveau monde - Page 8

Un mot pour résumer ce film ? LONG! Pendant les 2h30, on s'aperçoit que sa montre est une très bonne amie et on ne cesse de la regarder. Tout dans ce film est fait pour vous ennuyer : pas d'action, dialogues inexistants, histoire d'amour dénouée d'intérêt, acteurs mous... Ce film est une place de cinéma perdue! Un film ennuyeux pour un sujet qui ne l'était pas! Dommage!

Et blablabla et blablabla et blablabla....

Oula que c'est beau. Mais aussi terriblement vide ! ahhhh monsieur mallick- sur ce coup-ci vous m'avez décu !

Alors là chapeau, c'est hyper long et hyper con, ça donne envie de rentrer dans le film et de les fusiller tous tellement que c'est naze !!!

Quelle déception! C'est bien dommage, car l'idée était relativement bonne. Colin Farrell devrait peut être arrêter avec les films historiques... Après Alexandre, il revient encore moins émouvant qu'une huître dans ce film.
Les deux histoires d'amour sont peut être de trop également, je pense que une aurait largement suffit!
On ne peut par contre par critiquer les images qui sont vraiment magnifiques, avec un cadre très beau.

Ce film est l'un des plus long que j'ai vu de ma vie, j'y suis allé avec une amie et ses parents à l'époque donc deux générations on va dire, et ben on a tous eu envie de quitter la salle avant la fin mais trop polie, on est resté impatient que ca se termine. En sortant, j'ai essayé de trouvé les point positif, j'aime bien généralement colin farell christian bale, les paysage (et encore un documentaire d'arte serait plus visuel) mais franchement plus d'action, plus de parole... fin même un film sourd et muet nous tiendrais plus en haleine. Et il existe une version longue --'

Le nouveau monde de Terrence Malick est un film beau et poétique qui prend son temps pour s'attarder sur des détails, trahissant l'amour que porte le réalisateur à la nature. Les pensées des personnages, douces et poétiques encore une fois, semblent représenter une fenêtre sur l'âme de ces héros. Malick y raconte son histoire à travers sa magnifique héroïne, perdant son innocence suite à sa rencontre avec le capitaine John Smith. Malgré qu'elle soit très connue, c'est une histoire sublime, illustrée avec passion.

L’histoire magnifiée avec les images et la poésie d’une rencontre.
Mallick filme la lenteur et le doute mais il filme l’amour aussi avec grâce.
On aime cette douce contemplation. Les regards, la tendresse d’un geste anodin et la mise en scène éthérée et fluide.
Très beau.

Devant une somme de travail et de recherches diverses aussi grandes, il me paraît impossible de mettre moins de deux étoiles. Pourtant, comme ce cinéma est loin de ce que qu’il représente pour moi ! La mise en scène, que je mets toujours en premier, est ici inexistante ou insignifiante au sens propre du terme, c’est un diaporama avec des dialogues, inutiles la plupart du temps. La direction d’acteurs est d’une grande platitude et n’importe quels professionnels consciencieux feraient aussi bien car il n’y a rien à faire, sauf à bouger. Les raccords de séquenceé embrouillent les idées au lieu de les éclaicir. Seule satisfaction : la très jeune fille que l’on imagine bien ainsi dans la réalité passée. Je conçois que créer la totalité des évènements a été un souci pour Malik mais malheureusement je la vois bien moins folklorique au début du 17 siècle sur la cote Est américaine. Rien ne m’intéresse vraiment dans ce ‘’nouveau monde’’. Plus généralement, je n’arrive d’ailleurs pas à comprendre comment on peut être cinéphile et admirateur de Malic. Aucun argument portant ce cinéaste aux nues m’est paru correspondre au septième art cher à mes grands auteurs : Ford, Wilder, Gremillon, Mizoguchi, Ophuls, Lang pour n’en citer que 6 sur une trentaine. Cela reste un mystère.

C'est à travers une certaine virtuosité que Malick revisite l'histoire de Pocahontas sur fond de conquête du monde et, une façon pudique d'aborder cette histoire d'amour manquée. Avec dans sa forme, un travail léché de l'image, porté par la musique et la narration. Pour autant, trop d'éléments sont survolés et l'ensemble figé n'apporte pas l'intensité espérée. C. Farrell fait pourtant preuve d'un fort magnétisme...

J'ai vu ce film tout à l'heure et mon avis est par conséquent encore brûlant. Je me suis aperçu que le cinéma de Malick avait ses fans et ses détracteurs. Je me considère comme faisant partie de la première catégorie. En effet, tout le travail de mise en scène est ici splendide et m'a littéralement envouté jusqu'à la dernière image. On aime ou pas le style du "Nouveau Monde" mais force est de constater que le cinéaste a une maîtrise totale de l'écran, remplissant de paysages sublimes son cadre. Tout n'est que poésie et beauté. Les dialogues sont pratiquement inexistants et substitués par une voix-off tentant de démanteler exactement l'état d'esprit précis des personnages. Et c'est ce qui m'a passionné, bien au-dessus de l'histoire d'amour, belle elle aussi mais qui manque parfois de rythme malgré un souffle omniprésent. C'est magnifique, à pleurer, et emmené par d'excellents acteurs. A commencer par Colin Farrell, étonnant de sobriété, il joue justement un homme complexe. Sans dire un mot en trop, sans montrer une expression de plus, il démontre un grand talent qui justifie pleinement le choix pour ce rôle. Quand à l'actrice féminine, elle est vraiment très belle et son sourire rayonne sur l'écran. Elle tient tête à Farrell, mais aussi à Christian Bale, également très sobre et parfaitement crédible. Les lumières et autres couleurs font encore une fois partie des atouts majeurs d'une oeuvre superbe d'un point de vue esthétique et accompagnée d'une musique lyrique sans être pompante.
"Le Nouveau Monde" est assurément un des film essentiels de l'année 2006. Rappelant Cinimo par moments, ayant beaucoup de points communs avec "la Ligne Rouge" en se trouvant dans la continuité de celle-ci, Malick réussit une épopée grandiose.

L’histoire de Pocahontas révisé par Terrence Malick où l’amour impossible entre une jeune amérindienne et un colon britannique. Le film est assez étrange avec très peu de dialogues, des monologues intérieurs et une narration décousue. Mais d’après ce que j’ai compris, c’est le style du réalisateur. Soit. Ici, la nature est au cœur ce cette poésie avec de nombreux plans contemplatifs parsemés durant les deux heures. Clairement, même si « Le Nouveau Monde » a des qualités indéniables et permet de se plonger dans un lieu (Virginie) et une époque (XVIIème siècle) très réalistes, ce n’est pas ma tasse de thé. Trop lent et avec une histoire d’amour fort peu intéressante.

C'est l'histoire de la découverte du nouveau monde, l'Amérique, par les colons anglais et leur rencontre avec les natifs américains en Virginie. C'est aussi la rencontre de John Smith et de Pocahontas.
Ce film est tout d'abord une poésie sur une terre presque vierge, un eden retrouvé, avec une représentation du mythe des premier hommes, sans malice, proches de la terre, en la personne des indiens d'Amérique.
C'est aussi la triste histoire des rapports entre ces deux peuples, ne parlant pas la même langue ni dans leur bouche, ni dans leur cœur (John Smith dit lui-même que lui et les colons étant mauvais).
Comme dans de nombreux films de Terrence Malick, on retrouve de beaux paysages sublimés par des cadrages fantastiques, des voix off représentant les questionnements intérieurs des protagonistes, un rythme particulier des séquences qui participe du lyrisme général du film.
Mr Malick nous annonce ici son prochain film, le méditatif Tree of life.

Terrence Malick retrace les débuts de la colonie anglaise de Jamestown, en Virginie, à travers trois personnages historiques : John Smith, Pocahontas, et John Rolfe. Ne vous attendez pas à une fresque épique, "The New World" est un film lent et posé, qui dévoile avec délicatesse ce trio amoureux. Mais en dépit de sa durée imposante (NB : cette critique porte sur la version de 2h50), il se laisse suivre sans mal, surtout grâce à sa beauté. Alternant gros plans et panoramas sur la nature, plans à la troisième personne sur ses acteurs, et montage en légers soubresauts mais néanmoins fluide, Malick nous livre un très beau film poétique. Par ailleurs, les acteurs son excellents (Christian Bale, Colin Farrell, ou la jeune Q'orianka Kilcher), et les personnages évitent la caricature. Et si le propos du scénario est un peu lourd (la civilisation moderne et capitaliste est décrite comme maléfique face aux Amérindiens embrassant la nature), il dépeint de manière intéressante les relations entre les colons et les Amérindiens, chacun souhaitant défendre son territoire avec sa culture. En somme, cette romance historique ne plaira pas à tous en raison de sa lenteur, mais demeure un film à découvrir.

Revisitant l’histoire de Pocahontas (interprétée par une comédienne juste sublime), le génial Terrence Malick réalise une fresque lyrique à la beauté stupéfiante, magistralement mise en scène.