Avis : Shrek 4, il était une fin - Page 10

Un très bon film d'animation. Un très bon quatrième volet centré sur le nain farfadet Tracassin, ennemi juré de Shrek.

Sans doutes le meilleur de la saga shrek qui finis sa petite vie en apothéose, le scénario est franchement grandiose pour un film d'animation, les personnages sont superbes, fidèles à eux même, il rattrappe franchement haut la main le niveau, comparé à shrek 3 qui lui était ignoblement nul... une réussite, un petit bijou, le meilleur de la saga shrek ! à voir et revoir!

Le dernier, et le moins incisif des épisodes. L’inspiration, l’humour ravageur et l’insolence créative des débuts laissent place à un produit calibré que le 3D tente de dynamiser. Décevant.

Annoncé comme le dernier chapitre de la saga, "Shrek 4" restera comme l’épisode le moins réussi. Je passerai rapidement sur l’utilisation de la 3D qui est tout simplement inutile (comme trop souvent dans les dessins animés) pour me concentrer sur le nœud du problème : le scénario. Comment, avec un pitch aussi alléchant (Shrek est victime d’un sort qui le plonge dans un monde où il n’a jamais existé), peut-on faire un film aussi sage ? Les intrigues sont déjà vues (le Nain Tracassin rappelle Marraine la Bonne Fée, les querelles entre Shrek et Fiona sont toujours les mêmes, le coup du baiser avant minuit a déjà été fait dans "Shrek 2"...), les gags tombent souvent à plat (le rôle de l’ogre cuisinier, les interventions du joueur de flute, les apparitions de l’oie géante amusante la première fois mais très vite lourde...) et les nouveaux personnages tels que le Nain Tracassin, son oie, les sorcières ou encore l’armée d’ogres n’arrivent pas à faire oublier les grands absents (Marraine la Bonne Fée, le Prince Charmant et même Artie manquent cruellement). Ce film est d’ailleurs beaucoup moins drôle que les précédents épisodes (confirmant en cela le déclin amorcé par le 3e opus) et joue davantage la carte de l’émotion avec une réflexion sur l’importance de la famille et des amis. Un comble quand on pense que le succès de Shrek est dû à sa capacité à détruire les codes poussiéreux instaurés par Disney à base de "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants" ! Maintenant, il faut admettre que le niveau reste plus qu’acceptable et c’est toujours avec plaisir qu’on retrouve notre ogre préféré (Alain Chabat assure toujours la VF) accompagné d’une Fiona guerrière, d’une Ane toujours aussi drôle (et qui reprend sa place de meilleur personnage de la série) et d’un Potté grassouillet qui nous refait le coup du regard tout mignon. Et puis, la mise en scène est certes moins nerveuse mais reste travaillée (image impeccable, BO sympa...) et certains gags font mouche (le gamin qui veut que Shrek fasse son "Greuh", les visites guidées chez l’Ogre, le film-annonce de Tracassin pour capturer Shrek...). Ce manque de renouvellement rappelle cependant qu’il s’agit du 4e épisode et qu’il serait grand temps que Dreamworks fasse le deuil de son Ogre vert pour passer à autre chose.

Après le désastre industriel qu'avait été "Shrek 3", la franchise Shrek, en phase terminale, me paraissait suffisamment peu attrayante pour préférer attendre la sortie du dernier chapitre en DVD. Au final, celui-ci témoigne d'un indéniable redressement, scénaristique tout au moins : en reprenant plus ou moins le principe d'une réalité alternative sans Shrek (on peut pense à "la Vie est Belle"), "Shrek 4" nous offre au moins un certains nombre de péripéties intéressantes, même si clairement, il y a ici peu d'idées nouvelles, ce qui prouve bien qu'il était temps d'arrêter la série. Le plus grave reste sans doute la dégradation sensible de l'esthétique du film, assez laid, et la faiblesse redoutable de l'humour, qui fonctionne surtout sur l'auto-citation et les références aux films précédents. Ouf ! C'est fini et c'est bien comme ça !

Shrek 4 reste amusant, il faut le reconnaître, mais il faut aussi reconnaître que la saga s’essouffle...
C'est ça le cinéma d'aujourd'hui : des reprises d'anciens films, ou une utilisation de personnages ou de concepts jusqu'à la fin de la corde... C'est un manque d'originalité de plus en plus de scénaristes.
Mais Shrek 4 reste tout à fait regardable, avec un scénario qui, sans autant être génial, semble quelque plus travaillé que les précédent Shrek. Et rien que cela, c'est déjà pas mal pour un 4e volet ! Certaines sagas devraient en prendre de la graine...

Terminant la saga Shrek, ce 4 eme volet surpasse le très mauvais 3émé épisode pour offrir une histoire certes classique mais qui multiplie les clins d'oeils aux autres épisodes en jouant sur sa propre mythologie quitte à parfois fonctionner en vase clos. Les gags sont aussi de retour mais le film pêche par moment son trop plein de sentiment comme une fin sirupeuse ou l'on en fait des tonnes.

Pour son dernier opus la saga « Shrek » revient à ces fondamentaux : l’ogre, la princesse, l’âne et un vrai baiser d’amour. On sent que l’on est au bout de ce qu’on pouvait tirer des aventures de l’ogre le plus sympa des contes de fées, car si cette nouvelle aventure est distrayante, elle est bien loin de la qualité des précédentes et tout particulièrement des deux premières. L’inventivité des gags, les clins d’oeil à la culture contemporaine, tout cela est rédui à la portion congrue et l’intrigue elle-même fait appel au fameux paradigme du « si je n’avais pas fait ça, ma vie aurait été tour autre et peut-être même plus heureuse »… c’est vraiment loin d’être inédit ! L’humour a, lui aussi, fondu comme peau de chagrin et seul le cas du Chat Potté devenu obèse parvient un peu à nous tirer les zygomatiques de leur torpeur. Bref un quatrième volet des aventures de « Shrek » qui déçoit pas mal et qui laisse le spectateur sur une impression d’occasion manquée de clore en beauté une des saga d’animation les plus abouties de ces dernières années, dommage. À voir pour dire adieu à l’ogre vert, mais uniquement pour ça.

La boucle est bouclée… Avec le recul, l’aventure « Shrek » est relativement cohérente avec deux premiers épisodes très réussis, une petite baisse de régime au numéro 3 et une belle reprise en main pour ce quatrième opus. Comme toujours, ce sont les petits traits d’humour de détails qui plaisent le plus aux adultes, les scènes qui font appellent à leur cinéphilie. Même si j’ai eu un peu plus de mal que d’habitude à reconnaitre clairement la parodie de tel ou tel film, même si les personnages sont désormais connus et que le plaisir de la découverte n’est plus là, il ne faut pas bouder son plaisir de grand enfant ! Dans ce quatrième épisode, on baigne dans une ambiance plus guerrière que les précédent, puisque Fiona s’est délivrée seule du donjon et est devenue l’égérie de la résistance des ogres à l’oppression : habillée comme Mel Gibson dans « Braveheart », elle est plus encore plus girl power que dans les épisodes d’avant, on est décidément fort fort loin des princesses mièvres et attentistes des contes de fées traditionnels ! Le pauvre Shrek court derrière pour la reconquérir, très peu aidé par un âne toujours aussi envahissant et d’un chat en surpoids (si ça se trouve, il est castré !). On ne doute pas de sa capacité à regagner son cœur, mais en plus d’être un épisode plus musclé que les précédent, c’est aussi un épisode très romantique : de quoi plaire aux petites garçons et aux petites filles. Très forts ces américains ! Les personnages secondaires sont mis en retrait pour bien remettre en pleine lumière les 4 vedettes, comme si on revenait aux fondamentaux après s’être trop dispersé lors du 3ème épisode. Bref, un très bon Shrek pour boucler cette jolie saga en en attendant une nouvelle en préparation, celle du chat botté, une sorte de spin off, en somme…

Ce dernier volet de Shrek n'est pas désagréable à regarder cependant il était tant que la saga s'achève. Scénaristiquement un peu faible et ultra-répétitif, ce dernier volet n'innove guère, si les personnages secondaires sont toujours aussi délirants ( Petit biscuit, le chat potté géniaux) et certains passages délirants rappellent le meilleur de la trilogie, l'ensemble (c'était déjà le problème du troisième volet) manque de piquant et de folie. Cela reste trop sage, un peu gnian gnian et parfois moralisateur. Mieux vaut revoir l'excellent deuxième opus, le meilleur et le plus délirant de tous, même si ce dernier volet reste assez sympathique pour se regarder sans déplaisir. L épisode de trop? peut-être mais bon, on s'amuse quand même...

Aussi vite vu, aussi vite oublié ! On ne peut accrocher au scénario cousu de fil blanc alors on se laisser bercer par un rythme qui a du punch et de la répartie... Cela dit, rien de neuf sous le soleil, mais une belle reprise en main de la franchise pour quitter la scène.

PS : à quoi sert cette 3 D migraineuse ???

Le film se laisse regarder et vaut bien mieux que le troisième opus. Pour un "dernier chapitre", c'est pas mal. La saga s'essoufflait clairement depuis le 2 et il était temps de la terminer.

Après une deuxième épisode décevant et un troisième indigent, je n'attendais pas vraiment ce dernier chapitre. Et finalement, il s'avère être la suite la plus réussie. On retrouve une certaine forme d'humour que l'on avait tant appréciée dans le premier. L'intrigue en elle même est réussie. On s'amuse vraiment et on rit beaucoup également.
Ce n'est certes pas aussi bien que le numéro un, mais celui-là s'en approche souvent.

Après un premier épisode brillant par son originalité et son humour, puis deux suites moyennes, ce quatrième et dernier opus finira-t-il la saga en beauté ?

Shrek, en compagnie de Fiona et de leurs trois enfants, vit le fameux concept du "ils vécurent heureux pour toujours". Il va cependant regretter le temps où il était un ogre redouté dans tout le Royaume. Alors qu'il fait appel à la magie pour revivre une journée d'ogre malfaisant, il va se réveiller dan un monde où il n'a jamais existé.


C'est avec le mauvais souvenir de l'épisode précédent que je m'en allais visionner la dernière aventure de notre géant vert, et donc avec une certaine appréhension. D'autant plus que les producteurs ont opté pour la technique à la mode de la 3D, qui ne m'a pour le moment guère convaincu. Et pourtant, mauvaise langue que j'étais ! (bouh c'est pas bien de juger un film avant de l'avoir vu), cet opus relève le niveau de la série pour la terminer sur une bonne note.

Techniquement, le graphisme vaut celui des épisode précédent, pas d'évolution de ce côté. La seule nouveauté est la 3D, qui pour moi ne devrait être utilisée que pour les films d'animation. En effet ici c'est un effet fort agréable offrant une profondeur fort impressionnante dans certaines scènes, sans jamais partir dans le flou artistique. Alors que le procédé est grandement décevant pour les films en prises réelles.


Le scénario est très classique, on a déjà vu mille fois l'histoire du personnage qui découvre comment serait le monde s'il n'était jamais né. Mais ici on s'en tape un peu, le scénario n'est qu'une base à toute sorte de n'importe quoi. Les personnages ont été repensés (enfin tous sauf Shrek) et il est amusant de re-découvrir Fiona en leader de révolution, et surtout Potté en chat grassouillet. Ce dernier ne m'avait jamais vraiment fait rire mais cette fois il est génial en caricature de lui-même.


Bref Shrek nous fait bien marrer, il ravira petit comme grand. Un bon divertissement comme on en voit que trop rarement.

PS : Il est agréable de voir des producteur mettre fin eux-même à une série avant qu'elle ne devienne vraiment lourde (certains devraient songer à faire de même, pour L'Âge de Glace par exemple).

PS2 : Suis-je le seul à me demander comment techniquement l'âne et la dragonne ont-ils eût leurs petits ?

Retour aux sources pour ce dernier épisode qui reprend les codes du conte entamé dans le premier opus. Ça se tient bien et on s'amuse.