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tixou0
622 abonnés
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2,0
Publiée le 12 avril 2017
On est en 1976 – Giscard est au pouvoir en France, le shah (encore..) en Iran. Dix cinéastes italiens (sur leurs scénarios) s'associent pour un film à sketches, genre alors en vogue chez les transalpins. Sur un fil rouge assez lâche (le dernier JT du jour d'une chaîne de télé - « Marcello », le seul, l'unique, en présentateur très.... personnel) se déroule devant nos yeux souvent incrédules une satire féroce de la société italienne d'alors (les metteurs en scène, au moins pour les noms les plus connus, étant tous avec le cœur à gauche). Rome, mais aussi Naples, et même Milan (voire la frontière italo-suisse...), servent de décor à des saynètes où les auteurs se permettent tout (y compris la scatologie la plus frontale), dans l'unique dessein de dénoncer la corruption : milieux politiques, d'affaires.... bourgeoisie en général, médias (évidemment), police, armée, toutes les institutions en fait, et (sans surprise chez ces militants anticléricaux) religion catholique. C'est bougrement daté comme humour, hélas, et surtout lourdingue. Seul le « finale », en version 3e (et 4e) âges du napolitain « Funiculi Funicula » (le casting de ces « gueules » a dû être réjouissant.... en son temps) est accrocheur. Film à visionner comme une curiosité (Mastroianni, Gassman, Manfredi, Tognazzi – tous disparus, et Andréa Ferréol, après « La grande Bouffe », dans tout l'éclat de sa fin de vingtaine.... nostalgie...) , sans en espérer de vrai plaisir intellectuel , ou de cinéphile !
L'une des spécialités du cinéma italien est le film à sketchs ,bonsoir mesdames et messieurs et l'un de ceux-ci. Et comme tout les autres films du genre les sketchs sont de qualités moyennes,ils peuvent être très acides et drôles envers la politiques italiennes et sa corruption,ça c'est pour les plus réussit. Et aussi d'une rare crétinerie,le sketch scatologique et plus navrant que drôle. Il ressort tout de même quelques idées hilarantes.
Déception, le film réunit la fine fleur de la comédie italienne l' efficacité en moins. Les réalisations et Les scénarios des sketchs sont banals, les gags faciles et il manque des personnalités féminines marquantes. Cela fait penser à un show tv humoristique des années 80. On sourit mais ça reste mineur.
Regardez le sketch de la bombe et vous avez le niveau moyen des sketchs de ce film. C’est plutôt dans la fourchette basse de la comédie et c’est assez navrant de devoir attendre quelques sourires qui arrivent toutes les 20min. Vraiment pas terrible.
Les sketches, c'est bien, mais c'est encore mieux si ça forme une suite cohérente. Et quelle suite cohérente est-elle la plus familière et appétissante pour onze réalisateurs acerbes ? La télévision, bien sûr !
Il y a un petit côté Inconnus derrière cette anthologie apophtegmique d'anachorètes enfiellés se prélassant dans l'humour noir et le politiquement incorrect. Quelques grands noms à l'interprétation et à la musique finissent le montage de cette œuvre composite démente, anticléricale, moqueuse, dénonciatrice, cynique, méchante et absolument créative qui ne délaisse à aucun moment la qualité de l'image.
Il faut dire qu'à onze, la collaboration donne directement sur quelque chose d'unique. Avec onze paires de jambes, le Bonhomme Film boîte, sa marche est ondulante et mal maîtrisée ; les faux pas sont fréquents mais ne causent jamais la chute de cet empire cinéastique. Les réalisateurs se sont tellement monté le bourrichon avec leurs crédibilités respectives que leur audace est presque choquante. Et tant qu'à faire, il semble assez légitime de dire que le niveau de scatologie est trop élevé. Mais c'est à la fois une manière de ne pas se prendre au sérieux et de donner encore plus de peps à ce pamphlet génial montrant la misère napolitaine et le travail infantile avant de faire déblatérer une image crado sur la rencontre conflictuelle d'un général avec une chasse d'eau récalcitrante.
C'est tous azimuts et délicieusement absurde, refondant les clichés d'une télévision ridiculisée en initiant des controverses dont la jubilation qu'elles occasionnent est maintenant marquée à jamais dans l'histoire du septième art.
Comédie italienne à sketches. Du pire à du moyen, pas de très bon, mais du bon surtout avec le dernier sketche sur l'élection d'un pape. Aucun acteur, même Mastroianni, n'excelle dans ce film. Ca se laisse voir, sans plus. On ne s'ennuie pas mais on ne rit pas beaucoup, dommage pour une comédie.