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Un visiteur
3,0
Publiée le 3 décembre 2012
Un western qui manque de punch, c'est dommage. Bon, d'accord, c'est pour montrer la fin d'un temps, des hors la loi personnifié par le Kid, mais ça n'excuse rien. Ça ne s'est pas fait en douceur, et le film l'est trop, doux. Et la BO de Bob Dylan n'arrange rien, bien qu'elle soit très bien adapté à la vivacité du film, quasi nulle.
Je suis fan de Sergio Leone mais, malgré tout, je trouve Peckinpah supérieur avec ce film ..... pour moi le meilleur western du 7ème art. Cette parabole sur la fin de la liberté et la mort de l'Amérique (ou disons de l'idée d'"Amérique") est d'une subtilité rare ......
La vision de S. Peckinpah d'un des plus grand mythe de l'Ouest, l'amitié entre Pat le repenti et Billy l'éternel desperado. Je ne suis pas sûr d'avoir vu la version en director's cut mais c'est un film fidèle à son auteur, avec son style qui a fait date (et ses ralentis toujours aussi magnifiques comme la sortie des plombs de la carabine et le sang qui coule à flots ou encore sa vision très noire des humains). Le film suit en parallèle la traque de l'un par l'autre, traversée de fulgurances de violence (un poil répétitif à la longue). Les personnages sont bien développés malgré tout, dévoilant peu à peu leurs failles jusqu'à la confrontation finale son dénouement loin de tous les clichés du genre. La mise en scène du génial S. Peckinpah bénéficie en plus des compositions de B. Dylan (qui par ailleurs est un bon acteur), transcendant certaines scènes. Un western crépusculaire, passionnant de bout en bout et superbement interprété par son duo de légende. D'autres critiques sur
Pat Garrett et le Kid est un des films clés du western crépusculaire dont Sam Peckinpah est l'un des pionniers avec "La Horde Sauvage". Ici la frontière entre la justice et le banditisme se dissout, la loi incarné par un James Coburn excellent bascule presque du côté du "mal", alors que notre affection pour le Kid croît (Kris Kristofferson lui aussi brillant). Accompagné par la guitare et la voix de Bob Dylan, le scénario est mené d'une main de maître. Rythme lent (un peu trop) introspectif et contemplatif avec des plans sublimes qui n'ont pas vieillies. On s'est éloigné du style Leone, mais le western vit encore !
Le dernier western de Peckinpah est la meilleure adaptation du récit de la traque puis de l'exécution du hors-la-loi Billy the kid par son ami le shérif Pat Garrett. Viril, grossier et sanguinaire, à l'image de tous les films de son auteur, il s'agit d'une complète réussite. Moins exaltant que La Horde sauvage, Pat Garrett et Billy the kid n'en reste pas moins un western crépusculaire d'anthologie. "Énorme !" dirait-on de nos jours...
Sam Peckinpah au même titre que les italiens de son époque (Leone, Corbucci,...) a participé au renouveau du western dans les années 60-70. Spécialisé dans le western crépusculaire Peckinpah s'attaque ici à la mythologie de l'ouest à base de fondement historique : l'histoire de Billy The Kid. Il propose sa relecture de l'histoire et nous offre un western sombre marqué par l'époque dans laquelle le film fut produit, en effet Billy et sa bande ressemblent fortement à un groupe d'anarchistes aux cheveux longs ne se souciant guère du temps qui passe, profitant de la vie rappelant évidemment le mouvement hippie. Pat Garrett est incarné par James Coburn dans une de ses meilleurs performances, son personnage est le contraire de Billy, soucieux de son futur voulant faire des vieux os quelque soit le sacrifice. A la musique on a Bob Dylan et c'est plutôt réussi, sa musique replace encore plus le film dans les années 70 et donne au film un ton original assez surprenant au premier abord. On pourra cependant regretter que Dylan n'a pas cherche à diversifier plus sa bande originale qui semble trop ce répéter une fois arrivé en fin de film. Pour ce qui est de la mise en scène Peckinpah reste fidèle à lui-même, on aime ou on aime pas. En tout cas soyez prêt à vous prendre des ralentis et du sang dans la figure car le réalisateur alcoolique ne lésine pas sur la violence. Pat Garrett et Billy The Kid est donc un excellent western malgré quelques défauts qui impressionne surtout par son originalité.
Sans aller jusqu'a parler comme certains de chef d'oeuvre ,le dernier western de Peckinpah se classe aisement dans la catégorie superieur du genre.Au rang des ses qualités ,l'on peut citer une réalisation maitrisé qui n'abuse pas des ralentis auxquels le cinéaste nous avait habitué par le passé ,des scènes "tres virils mais correctes" alternant avec de magnifiques plans des paysages Texans ,de solides dialogues ou encore la superbe BO de Dylan dont le mythique "Knocking on heaven's door".J'allais oublier l'atout n°1 de ce film qui réside dans la richesse de son casting : entre un Coburn en sherif veillissant au sommet de son art et un charismatique Kristofferson ,la on peut dire qu'on assiste a un duel de legende encadré par d'excellents seconds roles.Rayon défaut ,je signalerais l'aspect peinture "casto" du sang qui retire une partie de la crédibilité des images et puis le coté frustrant du duel final qui se termine curieusement en 2 minutes ,ou alors c'est peut etre une version remontée ?
Western lent, crépusculaire, et même sépulcral. Meurtres entre amis magnifiés par les chansons de Bob Dylan. La mort est partout, même après l'amour. Un Peckinpah désenchanté.
Un bon western, avec des acteurs à la hauteur, notamment James Coburn. La poursuite est intéressante, bien que le film soit parfois inégal. Quelques éléments sont empruntés au western spaghetti, notamment dans la mise en scène et la lenteur de quelques scènes. Seule fausse note : un Bob Dylan au jeu assez amorphe, qui tranche avec le charisme des autres personnages.
Chef d'oeuvre crépusculaire qui marque la fin du western parfaitement symbolisé par ces 2 anti-héros à la vision du monde différente, le premier essayant de trouver sa place dans un nouveau monde à la fin de l'ouest sauvage alors que l'autre refuse catégoriquement cette évolution, le tout porté par l'inoubliable musique de Dylan. Les mots marches funèbres prennent tout leurs sens avec peut être le plus beaux rôle de James Coburn ( avec Croix de Fer encore un autre film de Peckinpah).
Un western très singulier par la mélancolie qui le baigne. Certaines scènes sont poignantes comme le deuil. Ainsi du shérif qui va mourir devant sa compagne, grosse brute qui se met à pleurer… Pat Garrett irradie tout le film par sa complexité et son opacité, homme vieillissant allant au bout de la compromission et du reniement de soi, et Jason Robards colle parfaitement à son rôle. Moins original que « La horde sauvage », mais plus original, plus profond à sa manière.
Je précise que j'ai vu la version sortie en salles et non la version longue. Je n'ai ressenti spécialement de gêne dans le montage, je ne sais pas ce qu'elle offre de plus. Pour le reste on est face à un bon Peckinpah, tout son style est là: Belle photographie rendant hommage aux décors, rythme posé, prenant son temps et découpage saccadé, sang et ralenti lors des fusillades, fin de l'ouest sauvage, amitié masculine pour les thèmes. Les acteurs ne sont pas en reste, James Coburn en tête toujours aussi classe. Un excellent western signé Sam Peckinpah encore une fois avec unepetite particularité cette fois: la musique signé Bob Dylan, tranche radicalement avec ce que l'on a l'habitude d'entendre dans le genre mais qui lui sied parfaitement. Ce dernier joue dans le fim d'ailleurs mais sa présence sert plus à se la péter en pleine discussusion "_ouais tu savais que Bob Dylan a joué dans un Peckinpah ?" "_Ah non. Lequel ?" "_Pat Garrett et BIlly le kid." "_ Ah ? faudra que je vois ça." Je ne dis pas qu'il est mauvais mais il a petit rôle, c'est tout.
Pat Garrett et Billy le Kid est un grand western crépusculaire et désenchanté sonnant le glas du Far West, dont les règles ne sont plus respectées et dans lequel les bandits rejoignent désormais la loi. Sur la musique magnifique de Bob Dylan, Sam Peckinpah enchaîne les scènes poignantes, mettant notamment en scène un James Coburn à vif.