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    Celui par qui le scandale arrive...
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    24 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 décembre 2017
    Les personnages et les situations vécues dans Home from the Hill sont de dimensions shakespeariennes. Wade Hunnicutt a tous les attributs d’un souverain abject. Riche, narcissique, pervers. Il soumet son entourage à ses désirs et entraîne ses proches dans un mal-être permanent et vers l’autodestruction. Sa dernière bassesse de mettre enceinte sa future bru provoque un double meurtre digne des grandes familles royales. Cependant le film n’est pas à la hauteur de ses ingrédients scénaristiques. La réalisation manque de relief et le shooting se rapproche davantage de celui d’une série télévisée. Comme plusieurs acteurs masculins de l’époque, Robert Mitchum se contente d’être lui-même. Comme si la production misait davantage sur la star que sur le talent de l’interprète. Un cas pour l’Actors Studio. Pour sa part, Eleanor Parker semble avoir saisi le niveau de jeu que le scénario commandait, si bien qu’elle semble en mettre un peu trop comparativement à ses partenaires. Le manque de crédibilité de George Hamilton en Theron nuit beaucoup à la production. Son personnage a 17 ans alors que lui en fait 32. Son jeu s’en trouve dénué de vérité. Par contre George Peppard dans le rôle du fils renié et doué d’une grande humanité joue avec justesse. Est-ce la vocation de Vincente Minelli pour la comédie musicale qui empêche le film d’atteindre son potentiel tragique ? Ça reste à analyser. La richesse et la profondeur psychologique des personnages réussissent cependant à préserver un intérêt pour l’œuvre.
    Plume231
    Plume231

    3 459 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2010
    Il y avait deux Vincente Minnelli, celui qui a réalisé des comédies musicales légères et colorées et celui qui a réalisé des mélodrames sombres et pessimistes. Ces derniers sont méconnus et méritent d'être reconnus à l'exemple de "Celui par qui le scandale arrive". Bénéficiant d'une mise en scène baroque jouant à merveille sur les couleurs et d'une histoire aussi terrible que bouleversante, ce film fait certainement parti des meilleurs films du cinéaste. Robert Mitchum est confondant de naturel dans ce rôle de propriétaire texan détestable dès le premier abord mais pourtant pas inhumain, et Minnelli a eu un sacré flair de confier les autres rôles masculins principaux à des quasi-débutants, George Peppard et George Hamilton, eux aussi brillants. Un mélodrame splendide.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Excellent mélodrame réalisé par un habitué du genre, à savoir le grand Vincente Minnelli, ce film bénéficie d'une très belle mise en scène, d'un casting totalement à la hauteur des attentes (où l'on retrouve notamment le grand Robert Mitchum ou encore le jeune George Peppard) et d'une belle histoire qui ne souffre d'aucune longueur et ce malgré la longue du durée de l'ensemble.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Avec ses secrets de famille et sa résolution tragique, on est en plein dans le drame filmé avec passion et grande élégance autour d'une Amérique des années 40 où la tradition est bien ancrée dans les esprits et finement reconstituée dans les décors ou les dialogues.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 643 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2020
    Avec "Home from the Hill", Vincente Minnelli nous pond un mélodrame aux accents shakespeariens. Le scénario se repose sur les difficultés relationnelles (et surtout familiales) entre les différents personnages et sur le final tragique que l'on sent gonfler progressivement. Rien de bien nouveau et rien de vraiment consistant à se mettre sous la dent. L'intrigue se suit sans déplaisir mais avec indifférence car l'ensemble est plutôt plat. Mention spéciale au casting avec l'excellent Robert Mitchum en tête.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 avril 2010
    Ils sont nombreux les professionnels de la c
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Durant les années 1950, l'adaptation des pièces de théâtre et romans sudistes est à la mode à Hollywood depuis le choc qu'a été le film d'Elia Kazan "Un Tramway nommé désir" en 1951 avec l'apparition brutale et très sexuée de Marlon Brando qui révolutionne le jeu en imposant pour de longues années la méthode de l'Actor's Studio. Chaque jeune pousse dans le sillage de Brando doit désormais se plier à l'exercice pour éprouver sa capacité à exprimer les sentiments paroxystiques qui constituent le substrat profond de cette littérature dont les chefs de file sont William Faulkner et Tennessee Williams. Paul Newman, James Dean mais aussi des acteurs plus chevronnés comme Robert Mitchum, Burt Lancaster ou William Holden jouent les rebelles avec plus ou moins de succès notamment Holden qui dans "Picnic" de Joshua Logan se prête à une pathétique imitation de Brando, allant jusqu'à revêtir le mythique teeshirt déchiré de Kowalski (le héros de "Comme un tramway nommé désir"). Dans le même esprit, tous les metteurs en scène à la mode ou en devenir du moment font leur film sudiste de Sidney Lumet à Vincente Minnelli en passant par Martin Ritt, Joshua Logan, Delbert Mann, Joseph Mankiewicz, Richard Brooks ou George Stevens. Après "Comme un torrent", son dernier film, qui sans être typiquement d'inspiration sudiste navigue dans les mêmes eaux, il n'est pas étonnant que la MGM pense à Minnelli pour adapter un roman tout frais de l'écrivain texan William Humphrey , "Home from the hill". L'exercice est tout à fait dans les cordes de Minnelli qui adore les mélodrames à forte tension dramatique où son lyrisme peut s'ébrouer en toute liberté. On pouvait donc avoir quelques craintes. De manière inattendue, Minnelli s'en sort très bien, surpassant et d'assez loin des réalisateurs réputés plus sobres comme Sidney Lumet ("L'homme à la peau de serpent"), Delbert Mann ("La rose tatouée"), ou même Richard Brooks ("la chatte sur un toit brûlant"). Le scénario a été confié au couple Harriet Frank Jr. et Irving Ravetich qui officiera aux côtés de Martin Ritt, spécialiste du genre, pour ses trois excellents films sudistes ("Les feux de l'été", " Le bruit et la fureur" et "Le plus sauvage d'entre tous"). On trouvera peut-être dans cette collaboration l'explication du parfait mariage entre une écriture cherchant par la nuance à rendre les personnages crédibles à l'écran et la sensibilité d'un réalisateur prompt à ressentir et à retranscrire les fêlures de l'âme humaine. La présence de Robert Mitchum avec sa retenue habituelle n'est sans doute pas pour rien non plus dans cette alchimie qui permet au film pendant deux heures et trente minutes de nous tenir en haleine malgré les ficelles parfois un peu grosses de cette histoire aux rebondissements assez prévisibles et aux personnages trop typés. Wade Hunnicutt (Robert Mitchum) riche propriétaire terrien à la sexualité débridée, règne en maitre sur sa famille mais aussi sur sa bourgade. Sa très forte personnalité et son emprise lui permettent de contenir toutes les frustrations que génère son comportement libertaire. Mais après un accident lors d'une partie de chasse au sanglier que Minnelli utilise fort à propos en introduction pour montrer en une seule scène toute la dimension psychologique et sociale du personnage, les choses commencent à se fissurer. Theron (George Hamilton), le fils de Wade cherchant son chemin entre deux éducations opposées, reflet de la fracture du couple que forme Wade avec Hannah (Eleanor Parker), sera l'élément déclencheur d'une progression dramatique montant crescendo jusqu'au dénouement final. Pour compléter le portrait psychologique de Wade et donner une grille de lecture plus explicite du dilemme familial, les deux scénaristes ont complété le récit d'un fils illégitime, Rafe (George Peppard) servant à complexifier et à humaniser la personnalité de Wade qui pouvait apparaître comme une caricature du riche propriétaire texan, uniquement centrée autour d'un machisme triomphant. Un rajout dont l'apport reste malgré tout mitigé car en plus de dénaturer le roman, il apporte dans l'utilisation opportuniste qui est en faite par Minnelli et les deux scénaristes un penchant naïf et un peu mièvre qui amoindrit la très bonne impression générale. L'accueil critique des deux côtés de l'Atlantique sera assez négatif. Robert Benayoun dans Positif regrettera lui aussi la création du personnage de Rafe. "Celui par qui le scandale arrive" n'évite donc pas toutes les outrances nées de la confrontation entre des romans qui supportent mal la transcription cinématographique et une méthode de jeu basée sur l'utilisation par les acteurs de leurs traumas personnels pour donner vie réelle à leurs personnages. Mitchum n'était pas de cette école et son détachement naturel contribue largement à ne pas faire exploser la cocotte minute. Minnelli quant à lui parvient, outre sa maitrise technique habituelle, à brosser des portraits psychologiques fouillés de l'ensemble de ses personnages sans se laisser emporter par la frénésie que lui autorisait cette histoire aux rebondissements dramatiques trop bien balisés. Une course d'obstacles piégeuse que cette adaptation, passée avec succès par Minnelli là où beaucoup de ses confrères se sont laissés déborder face au même exercice.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Il est assez incompréhensible que ce grand film n’est pas été  mieux apprécié lors de sa sortie . En fait, seuls les thuriféraires de Minnelli auraient du réagir de cette manière car ils ont eut du mal à le reconnaitre. Ce que l’on peut éventuellement discuter est son académisme excessif (ce qui n’est qu’un reproche personnel à chacun), cet académisme le rendant pourtant universel. Minnelli ne s’est permis aucune fantaisie de mise en scène, il a suivi pas à pas un scénario bien structuré . Tout ce qui se produit étant d’une grande logique à partir du moment où les circonstances s’y prêtent. On croirait se trouver plongé dans un livre illustré plus qu’au cinéma, aucun personnage ne change en cours d’histoire et aucun ne veut modifier ses désirs ou ses convictions. Dans ces cas là, l’issue dramatique est inévitable. Vu ainsi, les décors naturels ou artificiels jouent un rôle important  et dedans chacun à trouvé sa place, ce qui semble compter plus que tout. Il est rare de rencontrer un personnage aussi parfait que Rafe, il est presque un modèle biblique et ne failli pas une seconde. Sa présence est contagieuse et c’est par lui que l’apaisement viendra; c’est le contraire de celui par qui le scandale arrive. Chaque acteur tient bien son rôle mais aucun ne se détache sauf Everett Sloane qui fait de brèves mais belles apparitions remarquées. En 2016, ce film n’intéresserait plus aucun jeune car aucun ne pourrait ressentir le terrible contexte des années 60 dans un état américain extrêmement puritain. Pourtant tout serait pareil aujourd’hui si la pilule n’existait pas et si la rigueur catholique conditionnait nos comportements. Question cinéma, outre pour sa mise en scène, il faut aussi admirer le talent de Minelli pour faire avancer l’action dont la dramaturgie prend de plus en plus d’importance jusqu’à la scène finale.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Un classique du drame américain des années 50-60. Certains aspect en font même un mélodrame, le côté moraliste est dépassé mais inhérent au genre, mais il n'y a rien à redire tant il y a du savoir-faire. Le casting est idéal et la mise en scène de Minnelli est plutôt réussie.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Pas mal, dommage que les dialogues gâchent tout, ils sont d'une niaiserie pas possible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2012
    Mélodrame d'excellente qualité parvenant à émouvoir son spectateur tout en le faisant réfléchir. On appréciera le cinéma original de Minnelli : perpétuel mélange entre une abstraction lyrique maitrisée et une image-action ambitieuse. Certainement le film le plus abouti de ce réalisateur. (15.75/20)
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2010
    Une des oeuvres majeures du cinéma américain signée du maître Vicente Minnelli. Sans doute son oeuvre la plus classique, dans la lignée des Kazan ou Nicholas Ray, mais plus maîtrisée encore, dépassant les limites du système hollywoodien, puisant dans une histoire universelle les racines de l'humanité, les relations père-fils, mère-fils, le parcours initiatique de l'adolescence (à ce titre la scène de chasse au sanglier est un des plus grands moments du cinéma), disséquant l'essence même des relations sociales, les rapports de force entre les êtres, la puissance des plus forts... Une oeuvre universelle qui a su traverser le temps sans prendre une seule ride.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Pour apprécier pleinement ce film, il faut aimer les mélodrames et le milieu des chasseurs, ce qui n'est pas mon cas. Toutefois, le film possède des qualités, notamment ses acteurs et la mise en scène de Minnelli. Mais ça a passablement vieilli et le film est trop long. Cela reste un témoignage des moeurs américaines dans les années 50-60, mais le personnage de Rafe par exemple, est trop parfait pour qu'on y croit vraiment.
    AMCHI
    AMCHI

    5 007 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Celui par qui le scandale arrive... est un beau mélodrame hollywoodien tournant autour de ce qui faisait scandale à une époque (bien que dans les petites villes cela n'a pas énormément changé) bénéficiant d'une mise en scène soignée (la séquence de la chasse au sanglier est palpitante même si j'ai détesté voir ce chien éventré) et d'une solide interprétation notamment Robert Mitchum en patriarche qui est finalement moins c... et méchant que ce que pouvait nous faire croire la 1ère scène du film. Celui par qui le scandale arrive... c'est plus de 2 heures de cinéma qui se suit sans ennui malgré tout l'ensemble reste classique et formaté voire disant le un peu vieillot car je m'attendais à plus de noirceur et de méchanceté (en particuliers du personnage de Robert Mitchum).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2012
    Du grand Minnelli , casting de haut niveau entre acteur confirmé (Mitchum) et "débutants" (Luana Patten, G Hamilton), décors magnifiques( Texas et les forèts et les marécages). Dialogue relevé . Scénario qui aborde l' initiation de Theron Hunnicut , fils à maman, trop choyé qui va apprendre par son père,Wade (homme influent de la ville) à devenir un "homme" (la chasse au sanglier les femmes..).La 2 eme partie vire à la critique sociale d' une certaine Amérique, de ses codes sociaux, de ses moeurs : Theron découvre qu' il a un frère batard, rejeté par son père etdécide, dégouté , de quitter le concon familial doré.
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