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    Celui par qui le scandale arrive...
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    24 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2020
    Un mélodrame flamboyant empreint de lyrisme dans le plus pur style Minnelli, avec un superbe Robert Mitchum. Inégal mais poignant.
    bobmorane63
    bobmorane63

    154 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Un film de Vincente Minnelli datant de 1960 qui ressemble plus au cinéma d'Elia Kazan ou de Nicholas Ray qu'a du Minnelli mais on ne va pas bouder notre plaisir, ce film a des qualités !! Le titre "Celui par qui le scandale arrive" en dit long et résume bien l'histoire, un père peu flatteur sur le plan familial et de l'entourage élève son fils a devenir un homme pour prendre sa succession de plusieurs hectares dans le Texas. Après une liaison avec une fille dont le père ne veut pas, le jeune homme apprend des révélations familiales sur le passé de son père, sur l'ami de la famille très dégourdit qui n'en est pas un, tout les personnages principaux de ce long métrage sont impliqués sans révéler les spoilers. Vincente Minnelli signe un film dramatique et déchirant avec une mise en scène soignée, un scénario bien construit et révélateur. Robert Mitchum, Eleanor Parker, George Peppard et George Hamilton sont excellents dans chacun de leurs roles respectifs. L'ensemble est pas mal et se suit.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2021
    « Celui par qui le scandale arrive » est après « Thé et sympathie » (1956) et « Comme un torrent » (1958), le troisième volet des drames existentiels issus de problèmes sociétaux latents. Contrairement au deux premiers opus, ici point d’artiste, mais toujours des êtres à la recherche d’une construction utopique. Rêve virant au cauchemar. Une fois de plus dans l’œuvre de Minnelli, l’american way of life provincial en prend pour son grade. Ici c’est une petite ville d’un Texas recréé par le cinéaste, sous l’emprise du capitaine Hunnicutt, personnage forçant également respect et crainte. Cette peur s’accentue, consciemment ou non, au sein d’un microcosme, à la fois envouté et paralysé. Robert Mitchum apporte sensualité, animalité, puissance et distanciation ambiguë à cette figure exceptionnelle. Personne ne peut s’assumer autour de lui, ni son fils légitime, ni son batard, ni la fragile fiancée, ni son père humilié, ni sa femme moult fois bafouée, qui a construit un mur vis à vis de ce tyran. Car, par un effet domino, tout le monde s’humilie dans une cascade successive, dont le capitaine Hunnicut représent le sommet (si j’ose dire). Bénéficiant, comme toujours, d’une construction artistique de premier plan, le réalisateur, plus peintre que jamais, nous offre sur ce point une succession de morceau de bravoure entre la lande avec ses marécages brumeux et des intérieurs dont les différences révèlent à chaque fois les personnages qui les habitent. Sans jamais tomber dans la psychologie de comptoir, réalisateur et scénariste offrent des portraits de personnages remarquablement fouillés. Et, cerise sur le gâteau, le film est une hymme à la famille recomposée. Pas gagné dans les USA de 1960, mais le très catholique John Ford avait écorné la morale étouffante du protestantisme puritain avec « La prisonnière du désert » (The searchers) quatre ans plus tôt. John Huston, Preminger et donc Minnelli vont s’engoufrer dans la brèche. La mise en place un peu longue (près de quarante minutes) empêche ce film d’accéder au rang de chef d’œuvre. D’autant plus regrettable de la deuxième moitié offre une tension si irrespirable, que la fin laisse le spectateur épuisé.
    Jipis
    Jipis

    33 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Bienvenue au Texas.

    Les voitures changées chaque année sont conduites à cent à l’heure en pleine ville avec au moins neuf fusils de chasse sur les banquettes. La mission première étant à l’aide de cet attirail métallique de plaire à ces dames en entretenant la détermination d’en découdre de maris jaloux.

    Dans les bois le chasseur ne poursuit que le reflet de lui-même, une peur à terrasser par la crainte du sanglier. Le fils trop couvé glisse lentement vers cette nouvelle configuration en testant les attraits du fusil dans un salon délaissé au profit des étangs et des forêts.

    Il y autant d’incompréhension entre deux parents que la longueur d’une table séparant un couple détruit donc la progéniture ne représente plus que l’unique satisfaction mutuelle.

    La femme s’insère difficilement dans un contexte de Putois, mère possessive, outil d’apaisement pour certains, initiatrice pour d’autres, elle tente d’exister en imposant un triple processus naturel.

    Méchoui, bière quotidienne et bain du Samedi se succèdent tissés dans des paysages grandioses filmés abondamment.

    L’omniprésence de l’univers de la chasse parfois momentanément privé de gibiers devient un terrain de confidences touchant permettant l’établissement d’un contact entre un bâtard et un demi-frère quêtant le cadeau d’un père qu’il a sauvé d’une mort certaine.

    Les chiens sont primordiaux combatifs, respectés et soignés. En forêt comme devant l’âtre ils deviennent l’égal des humains disposant des lieux aux mêmes niveaux.

    L’œuvre est imposante, aucune minute d’ennui ne se profile à l’horizon.
    Le message sur l'enfance abandonnée au profit d'un égoïsme personnel est très fort.

    Robert Mitchum est remarquable, conquérant en espaces naturels, coureur de jupons invétéré il subit la loi femelle en domesticité en implorant presque le déverrouillage d’une porte conjugale fermée. Alternant force et faiblesse, peu scrupuleux de la casse occasionnée, il n’est qu’un homme à prendre comme il est sans justification ni jugement.
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Un drame au scénario intéressant malheureusement à coté d'excellentes scènes Minnelli nous gratifie de quelques passages mélodramatiques dignes des pires vieilleries du cinéma. en coupant une bonne demi-heure de film on aurait eu un film un peu plus efficace.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2010
    wade hunnicutt (robert mitchum) homme influent de la ville, homme riche et respecté est amateur de chasse et pas seulement du gibier, il aime aussi les femme, a defaut d'etre aimé par la sienne, c'est un coureur avec un accord avec sa femme, il n'a rien a dire a l'education de son fils jusqu'au jour une ou mauvaise plaisanterie fera que wade decidera de reprendre sa projeniture (gorges hamilton) entre ces main et lui faire devenir son successeur, lui apprenant tout d'abord la chasse puis les femme avec l'aide de rafe (gorges peppard), tout ira bien jusqu'au jour ou la mere jalouse et possessive devoilera le lourd secret qui planai depuis 17 an au dessus de la famille hunnicutt ...
    dans un melodrame mettant une famille texanne, celui par qui le scandale arrive est un film a ne pas loupé, un film sans faille qui rapel des film de elia kazan (a l'est d'eden) l'opposition de deux frere par rapport a un pere, l'un delaissé et l'autre adoré, par rapport a une fille, mais aussi par rapport a son final et on ne peut pas ne pas pensé a james dean, le fils rebelle de la fureur de vivre et a geant par rapport au texas... vicente minnelli a frappé tres fort en 1960, il offre au cinema aussi pour la premiere fois gorges hamilton et gorges peppard qui son incroyable face a un robert mithcum a son habitude d'un charisme impeccable dans un role qui lui va si bien en homme dur de chef de famille et comment ne pas parlé de scene memorable quand gorges hamilton se retrouve face a un sanglier, voyant le chien se faire massacré, jeté de tout les coté en souffrance et lui fusil braqué sur la bete, hesitant a tiré, mettant le spectateur dans un etat de reaction et d'envie que se massacre s'arrete
    jean-marie r
    jean-marie r

    2 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Théâtral et mélodramatique. Je n'aime pas dire qu'un film a vieilli, car après tout il est forcément le reflet de son époque. Mais oui, ça a beaucoup vieilli. A l'heure où l'avortement est banalisé depuis longtemps et où pour une fille avoir un bébé toute seule est presque un titre de gloire, avec ces histoires de fille-mère qui doivent absolument se marier parce qu'elles sont enceintes, on a un peu l'impression aujourd'hui de se promener sur la planète mars. Toutefois, de belles scènes et de grandes envolées, surtout vers la fin, où l'on retrouve le grand Minelli.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2020
    Mal reçu par la critique a l'époque, c'est pourtant un mélodrame qui vaut le détour.
    L'histoire d'un macho d'une ville de province américaine ayant eu de nombreuse liaison avec des femmes. Un de ces fils agé de 20 ans commence a apprendre a etre un homme.
    Minelli nous réalise un film a la réalisation assez classique avec peu d'originalité sur le cadre ou sur le montage. C'est vraiment classique. Apr!ès Minelli n'a jamais été réputé pour etre un technicien de première ordre.
    Bon film...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Je reposte ici, j'avais pas vue la section dédiée :

    revu ce soir. J'avais en tête un Wade beaucoup plus "mauvais" que celui que je viens de revoir.
    Sur le ressenti général... j'adore. Le film n'est pas lent alors que le côté mélodrame aurait pu le rendre un tantinet fastidieux. Il ne restait pas dans les (mes) annales peut être parce qu’il n'est pas innovant (pour l'époque) ou parce qu'il manque parfois un peu de punch (oui, un peu d'humour ne ferait pas de mal de temps en temps :) ). Il n'est pour autant pas ennuyant pour un sou
    Je trouve ce film très poignant dans le sens ou je m'attache à chacun des personnages. Wade Honnicut est censé être une sorte d'ordure mais est en fait un homme...avec ses travers. Je m'imagine à la place de Theron quand son père tâche de s'expliquer : " Ok ! tu es un homme comme les autres, mais un homme bon - en plus de reconnaître ses erreurs - les assume et cherche à les corriger. C'est facile de donner l'aumône quand on a du fric, moins facile de reconnaître un fils illégitimme au grand jour" (en tenant compte de la pression sociale de l'époque bien sûr)
    Ce que j'aime en premier lieu dans ce film, c'est qu'il casse tout le manichéisme qu'on retrouve globalement dans l'ensemble des films américains actuels. Et dieux sait que j'aime le cinéma américain !
    Bon, OK, il y a bien Rafe qui n'est jamais vraiment représenté sous un mauvais jour, toujours plein d'abnégation, de fierté bien placée etc... Mais bon, on peut se permettre un vrai gentil dans un tel film quand même
    Sinon les acteurs au top (Robert Mitchum bien sûr masi les autres "pousses" aussi)
    Je ne suis pas tout à fait d'accord avec les commentaires selon lesquels les dialogues gâchent tout (en quelle langue l'allocinéaste qui dit ça a vu le film ?) parce que bien que je reconnais que ça peut être parfois cucul, on est dans l'époque du cinéma un peu théâtral, et ça se pardonne !
    voilou...4/5 bien sonnés (pour pas mettre 5, c'est pas non plus le film que je vais revoir 50 fois comme le dîner con, mais c'est le genre qui veut ça)
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