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    Celui par qui le scandale arrive...
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    Jipis
    Jipis

    34 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Bienvenue au Texas.

    Les voitures changées chaque année sont conduites à cent à l’heure en pleine ville avec au moins neuf fusils de chasse sur les banquettes. La mission première étant à l’aide de cet attirail métallique de plaire à ces dames en entretenant la détermination d’en découdre de maris jaloux.

    Dans les bois le chasseur ne poursuit que le reflet de lui-même, une peur à terrasser par la crainte du sanglier. Le fils trop couvé glisse lentement vers cette nouvelle configuration en testant les attraits du fusil dans un salon délaissé au profit des étangs et des forêts.

    Il y autant d’incompréhension entre deux parents que la longueur d’une table séparant un couple détruit donc la progéniture ne représente plus que l’unique satisfaction mutuelle.

    La femme s’insère difficilement dans un contexte de Putois, mère possessive, outil d’apaisement pour certains, initiatrice pour d’autres, elle tente d’exister en imposant un triple processus naturel.

    Méchoui, bière quotidienne et bain du Samedi se succèdent tissés dans des paysages grandioses filmés abondamment.

    L’omniprésence de l’univers de la chasse parfois momentanément privé de gibiers devient un terrain de confidences touchant permettant l’établissement d’un contact entre un bâtard et un demi-frère quêtant le cadeau d’un père qu’il a sauvé d’une mort certaine.

    Les chiens sont primordiaux combatifs, respectés et soignés. En forêt comme devant l’âtre ils deviennent l’égal des humains disposant des lieux aux mêmes niveaux.

    L’œuvre est imposante, aucune minute d’ennui ne se profile à l’horizon.
    Le message sur l'enfance abandonnée au profit d'un égoïsme personnel est très fort.

    Robert Mitchum est remarquable, conquérant en espaces naturels, coureur de jupons invétéré il subit la loi femelle en domesticité en implorant presque le déverrouillage d’une porte conjugale fermée. Alternant force et faiblesse, peu scrupuleux de la casse occasionnée, il n’est qu’un homme à prendre comme il est sans justification ni jugement.
    ygor parizel
    ygor parizel

    207 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Un classique du drame américain des années 50-60. Certains aspect en font même un mélodrame, le côté moraliste est dépassé mais inhérent au genre, mais il n'y a rien à redire tant il y a du savoir-faire. Le casting est idéal et la mise en scène de Minnelli est plutôt réussie.
    AMCHI
    AMCHI

    5 140 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Celui par qui le scandale arrive... est un beau mélodrame hollywoodien tournant autour de ce qui faisait scandale à une époque (bien que dans les petites villes cela n'a pas énormément changé) bénéficiant d'une mise en scène soignée (la séquence de la chasse au sanglier est palpitante même si j'ai détesté voir ce chien éventré) et d'une solide interprétation notamment Robert Mitchum en patriarche qui est finalement moins c... et méchant que ce que pouvait nous faire croire la 1ère scène du film. Celui par qui le scandale arrive... c'est plus de 2 heures de cinéma qui se suit sans ennui malgré tout l'ensemble reste classique et formaté voire disant le un peu vieillot car je m'attendais à plus de noirceur et de méchanceté (en particuliers du personnage de Robert Mitchum).
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Pas mal, dommage que les dialogues gâchent tout, ils sont d'une niaiserie pas possible.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Pour apprécier pleinement ce film, il faut aimer les mélodrames et le milieu des chasseurs, ce qui n'est pas mon cas. Toutefois, le film possède des qualités, notamment ses acteurs et la mise en scène de Minnelli. Mais ça a passablement vieilli et le film est trop long. Cela reste un témoignage des moeurs américaines dans les années 50-60, mais le personnage de Rafe par exemple, est trop parfait pour qu'on y croit vraiment.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2010
    wade hunnicutt (robert mitchum) homme influent de la ville, homme riche et respecté est amateur de chasse et pas seulement du gibier, il aime aussi les femme, a defaut d'etre aimé par la sienne, c'est un coureur avec un accord avec sa femme, il n'a rien a dire a l'education de son fils jusqu'au jour une ou mauvaise plaisanterie fera que wade decidera de reprendre sa projeniture (gorges hamilton) entre ces main et lui faire devenir son successeur, lui apprenant tout d'abord la chasse puis les femme avec l'aide de rafe (gorges peppard), tout ira bien jusqu'au jour ou la mere jalouse et possessive devoilera le lourd secret qui planai depuis 17 an au dessus de la famille hunnicutt ...
    dans un melodrame mettant une famille texanne, celui par qui le scandale arrive est un film a ne pas loupé, un film sans faille qui rapel des film de elia kazan (a l'est d'eden) l'opposition de deux frere par rapport a un pere, l'un delaissé et l'autre adoré, par rapport a une fille, mais aussi par rapport a son final et on ne peut pas ne pas pensé a james dean, le fils rebelle de la fureur de vivre et a geant par rapport au texas... vicente minnelli a frappé tres fort en 1960, il offre au cinema aussi pour la premiere fois gorges hamilton et gorges peppard qui son incroyable face a un robert mithcum a son habitude d'un charisme impeccable dans un role qui lui va si bien en homme dur de chef de famille et comment ne pas parlé de scene memorable quand gorges hamilton se retrouve face a un sanglier, voyant le chien se faire massacré, jeté de tout les coté en souffrance et lui fusil braqué sur la bete, hesitant a tiré, mettant le spectateur dans un etat de reaction et d'envie que se massacre s'arrete
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 avril 2010
    Ils sont nombreux les professionnels de la c
    Plume231
    Plume231

    3 530 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2010
    Il y avait deux Vincente Minnelli, celui qui a réalisé des comédies musicales légères et colorées et celui qui a réalisé des mélodrames sombres et pessimistes. Ces derniers sont méconnus et méritent d'être reconnus à l'exemple de "Celui par qui le scandale arrive". Bénéficiant d'une mise en scène baroque jouant à merveille sur les couleurs et d'une histoire aussi terrible que bouleversante, ce film fait certainement parti des meilleurs films du cinéaste. Robert Mitchum est confondant de naturel dans ce rôle de propriétaire texan détestable dès le premier abord mais pourtant pas inhumain, et Minnelli a eu un sacré flair de confier les autres rôles masculins principaux à des quasi-débutants, George Peppard et George Hamilton, eux aussi brillants. Un mélodrame splendide.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2010
    Une des oeuvres majeures du cinéma américain signée du maître Vicente Minnelli. Sans doute son oeuvre la plus classique, dans la lignée des Kazan ou Nicholas Ray, mais plus maîtrisée encore, dépassant les limites du système hollywoodien, puisant dans une histoire universelle les racines de l'humanité, les relations père-fils, mère-fils, le parcours initiatique de l'adolescence (à ce titre la scène de chasse au sanglier est un des plus grands moments du cinéma), disséquant l'essence même des relations sociales, les rapports de force entre les êtres, la puissance des plus forts... Une oeuvre universelle qui a su traverser le temps sans prendre une seule ride.
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