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    L'Exorcisme d'Emily Rose
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Exorcisme d'Emily Rose" et de son tournage !

    Note d'intention

    Scott Derrickson, réalisateur et coscénariste du film, explique ses intentions : "Dans L'Exorcisme d'Emily Rose, les flash-back permettent de faire resurgir les différents points de vue. Le public peut se faire sa propre opinion. Je souhaitais aussi faire un film qui pousse les gens à se demander ce qu'ils croient à propos du mal, à propos des démons. Inévitablement, en posant de telles questions, on finit par s'interroger sur Dieu, la morale, la nature de la mémoire et la vérité..."

    Inspirée d'une histoire vraie

    Le film s'inspire fidèlement du cas réel de la jeune Emily Rose et du procès du père Moore. Scott Derrickson et Paul Harris Boardman faisaient des recherches pour un scénario destiné au producteur Jerry Bruckheimer lorsqu'ils ont découvert cette histoire grâce à un officier de police de la ville de New York spécialisé dans les phénomènes paranormaux.

    Paul Harris Boardman raconte : 'Le policier nous a fait écouter une cassette audio extraite d'un authentique exorcisme, et c'était à vous glacer le sang. Il nous a donné des éléments sur l'histoire qui étaient tout simplement fascinants."

    Jennifer Carpenter recommandée sur les conseils de Laura Linney

    Scott Derrickson n'avait aucune idée de l'actrice qui allait incarner Emily Rose, jusqu'à ce que Laura Linney lui suggère de faire passer une audition à Jennifer Carpenter. Toutes deux avaient joué ensemble La Chasse aux sorcières à Broadway, et Laura Linney se souvenait de Jennifer comme de l'une des jeunes actrices les plus douées qu'elle ait rencontrées.

    Le réalisateur se souvient : "L'audition de Jennifer a modifié toute mon approche du film. Quand j'ai vu ce dont elle était capable, les sons qu'elle émettait et la façon dont elle faisait bouger son corps, j'ai su que je n'aurais pas besoin d'effets spéciaux. Elle était à la fois hors d'elle et d'une maîtrise parfaite, c'en était effrayant."

    Préparation au rôle

    Jennifer Carpenter s'est préparée à son rôle comme l'aurait fait un athlète, afin d'être prête à faire absolument tout ce que voudrait le réalisateur, physiquement ou mentalement, et d'être capable d'aller jusqu'où il le voudrait. Elle a ainsi lu plusieurs livres sur la possession et l'exorcisme et a fait des recherches sur l'épilepsie. "J'ai essayé de regarder tout cela avec du recul et de ne pas laisser entrer en ligne de compte mon point de vue personnel", ajoute l'actrice.

    Loin du gothique...

    Le scénariste-réalisateur a donné au chef décorateur David Brisbin des photos des toiles de Francis Bacon très proches de ce qu'il souhaitait pour son film, à la fois en termes de couleurs et d'émotions. "Ce ne sont pas des couleurs que l'on associe généralement au macabre, souligne Scott Derrickson, mais elles sont utilisées d'une manière profondément perturbante. L'importance du contraste, le jeu entre la lumière et l'ombre est essentiel."

    David Brisbin explique : "En général, je n'aime pas l'idée de caractériser les personnages ou la psychologie par la couleur. Cependant, le film de Scott est très fort, et le sujet particulier. Cela prenait aussi un sens en regard des peintures de Bacon. La palette de couleurs de L'Exorcisme d'Emily Rose se divise en plusieurs zones. L'orange représente la terreur, le rouge bordeaux le questionnement et le blanc l'espoir."

    Les références cinématographiques données par le cinéaste pour définir le style visuel allaient de Dario Argento à Ingmar Bergman. David Brisbin précise : "Scott s'est efforcé de contourner, de déformer les genres. Il a choisi des références qui n'appartiennent pas à l'horreur, il était important pour lui de dresser le portrait d'un monde réel. Nous nous sommes tenus délibérément éloignés du gothique, sauf dans les moments les plus traditionnels liés à la foi, comme la scène dans la chapelle."

    Dans un souci de réalisme

    Les effets visuels ont été conçus uniquement pour renforcer la réalité, sans aller au-delà. Michael Shelton, superviseur des effets visuels, explique : "En tant que créateur d'effets, je cherche à maintenir un haut degré de réalisme. On voit beaucoup de créatures dans les films à effets, mais ce n'était pas le propos ici. La difficulté était de présenter des effets crédibles, pour que le public se sente déstabilisé mais pas déconnecté de la réalité."

    Le procédé du "tracking make-up"

    Les effets ont été employés de manière innovante dans des situations qui nécessitent normalement l'utilisation de maquillages spéciaux avec prothèses. La technique numérique du tracking make-up a offert aux artistes un meilleur contrôle et une plus grande liberté de création. Michael Shelton, superviseur des effets visuels, précise : "Nous ne sommes ainsi plus limités par la structure osseuse, les défauts d'aspect ou les restrictions d'éclairage."

    La création des maquillages en tracking commence par la création de modèles 3D de la tête des acteurs. Shelton explique : "Une fois la séquence tournée, nous vérifions les angles, les mouvements et la lumière, puis nous passons à l'animation de la tête 3D pour recopier précisément ce que fait l'acteur. Ensuite, nous "posons" le maquillage numérique sur la tête 3D, nous calculons uniquement le maquillage puis l'intégrons à l'image filmée par la caméra.

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