Othello
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Xavi_de_Paris

326 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 mars 2015
Un jeu de manipulation extrême qui bascule dans la tragédie. Une atmosphère sombre et mystérieuse autour d'un général un peu tyrannique et jaloux. "Othello" d'Orson Welles est un petit bijou cinématographique, au-delà de la réalisation, toujours excellente de la part de cet immense réalisateur. Et des décors somptueux qu'il nous offre. Un film d'époque en noir et blanc qui n'a rien perdu de sa superbe et de son souffle.
tuco-ramirez
tuco-ramirez

143 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 septembre 2014
Othello, général vénitien Maure, se marie avec la belle Desdemone, fille d’un riche sénateur n’approuvant pas leur union. Qu’un Maure se marie avec une noble vénitienne attise les jalousies. Iago, un proche d’Othello, va tout mettre en œuvre pour détruire ce mariage, prêt à toutes les manigances.
Cette adaptation de la pièce de Shakespeare par Orson Welles s’est faite dans la douleur dont la faillite du producteur allongeant le tournage sur 4 années. Welles dû démontrer tout son talent de monteur : des scènes furent tournées dans deux lieux radicalement différents (studio et extérieur ; 2 pays différents) et parfois avec des années d’écart. Un travail de montage titanesque de 2 ans lui permis de composer avec toutes ces contraintes. Lui qui souhaitait faire un film avec de longs plans se retrouve avec un film haché à l’esthétisme singulier proche de l’expressionnisme allemand dans le traitement du noir et blanc et des contrastes. Ce film est donc une véritable effervescence visuelle baroque : silhouette dans la pénombre, ombres portées, perspectives déformées, contrastes exagérés,… La mise en scène aussi est virtuose : décors emprisonnant les personnages, cadrages au travers de barreaux ou derrière un voilage, alignements de colonnes de voûtes,… aucune respiration possible même à l’extérieur. Othello lui est statique et filmé en contre plongé ; Iago, lui est toujours en mouvement dans le champ et ses mouvements très chorégraphiés.
Du talent oui, de l’ennui aussi. Même si Welles parvient à faire de cette œuvre un produit cinématographique accompli, les textes du 16ème siècle, version anglaise de plus, sont peu appropriés à un art du 20ème siècle. Pas bilingue, on entend bien la poésie des textes de Shakespeare.
Convaincu de longue date par le talent de Welles comme metteur en scène et comme comédien ; mais le sujet de cette tragédie shakespearienne adaptée au cinéma ne m’a personnellement pas convaincue.
Danny Wilde
Danny Wilde

128 abonnés 502 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 avril 2016
Welles donne ici une de ses visions de l'univers shakespearien, il a beaucoup coupé la pièce, tranché, morcelé, compressé, mais respecté l'esprit du grand Will et ses dialogues étincelants. La splendeur baroque de la mise en scène contraste avec la sobriété du jeu des comédiens, où le génie de Welles éclate à chaque plan, notamment ce montage chaotique, sorte de kaléidoscope de contre-plongées, de subtils jeux d'ombres et de lumière, de perspectives architecturales... Ce film fut réalisé en plusieurs étapes, avec des bouts de ficelle, des costumes et des décors bricolés filmés dans divers pays méditerranéens parfois à plusieurs années d'intervalle, faute d'un budget réduit à peau de chagrin, mais il reste malgré tout fascinant par sa formidable machination au subtil engrenage, et la façon dont Welles fait oublier l'aspect théâtral. Le seul petit reproche vient du fait de certains comédiens, notamment l'âme noire Iago qui aurait nécessité un acteur plus charismatique et moins terne, et aussi Desdémone qui bien que très belle, reste assez fade, mais sinon le spectacle suit la lutte allégorique du bien et du mal. Bref, du génie à l'état pur, un grand auteur servi par un grand réalisateur.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 3 novembre 2014
Photo, casting, musique, décors, costumes... tout est splendide dans ce film de 1952! Un petit bémol au niveau de la mise en scène avec parfois des procédés un peu ringards. Le scénario inspiré de la pièce éponyme de Shakespeare n'a pas pris une ride: manipulation, racisme, jalousie, soif du pouvoir, vertigineux!
weihnachtsmann

1 356 abonnés 5 406 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 mai 2015
"En te voyant, la lune se bouche le nez et le soleil se voile la face. Pourquoi es-tu née?" lance Othello à Desdémone qu'il accuse d'infidélité.
Othello c'est le drame de la jalousie à l'état pur. Le sacrilège d'un amour souillé. Orson Welles en fait un tableau splendide. Quelle beauté des images, quelle interprétation et quel drame!! Une puissance visuelle et humaine magnifique.
dai72
dai72

162 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 mai 2015
Un film absolument superbe dans sa dramaturgie, grâce à ses personnages et à son histoire imaginée par Shakespeare. Orson Welles est grandiose dans cette œuvre, nous montrant sa "gueule" et son talent !!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 mai 2016
Il s’agit ici de mon deuxième volet cannois pour ma seconde rencontre du moment avec le génie du cinéma Orson Welles.
« The tragedy of Othello : the Moor of Venice », titre originel du film, est la troisième adaptation au cinéma de la tragédie de Shakespeare jouée pour la première fois en 1604. La pièce fût portée à l’écran en 1922 dans une version muette et en 1946 à l’époque du parlant.
Véritable forcené du travail, Welles mit du temps à monter ce projet ambitieux : production incertaine (Orson ira jusqu’à jouer dans « Le troisième homme » pour réinvestir son cachet pour le financement de « Othello »), aléas de tournage (désistements de comédiens, costumes impayés, problèmes de doublage, de montage, de décors…). C’est donc en persévérant que le réalisateur de « La dame de Shanghai » s’est investi pour arriver à présenter, monter puis achever le métrage mettant en scène le héros désespéré shakespearien.
Scénario : Après un mariage secret avec Desdémone, Othello, le Maure vénitien, est désigné pour aller combattre la flotte turque sur l’île de Chypre. Vite rejoint par sa femme, Othello devient gouverneur. Son fidèle lieutenant Iago entre en action pour déstabiliser l’ordre établi.
A priori, sur le papier, cela pouvait être inadaptable. Et pourtant, maître Welles prouve qu’il a toutes les qualités et les idées pour mettre en scène des œuvres réputées difficile d’accès. Surtout quand on voit toutes les difficultés par lesquelles il est passé. Rien que pour ça, j’affirme qu’il s’agit d’un génie visionnaire hors norme du cinéma moderne. Je ne vais donner que trois raisons.
La première, c’est par la première scène du film. Démarrant par la mort d’Othello (magnifique visage charismatique d’Orson Welles) sur son lit de mort, les premières notes de musique s’apparentant à un requiem dont le compositeur Willy Ferrero (il a également travaillé pour Visconti sur « La terre tremble ») apporte toute sa démesure, la mise en scène et l’idée scénaristique de commencer par la fin est novatrice pour une pièce de théâtre filmée. Comment ne pas rester de marbre face à cette roublardise étonnante du réalisateur à transformer et façonner une quelconque pièce de théâtre en une telle tragédie antique dès les premières minutes ?
Le second atout de « Othello », c’est de pallier toutes les difficultés économiques, de costumes, de décors et de comédiens en une mise en scène baroque (comprenez esthétiquement finie). Egalement dotée d’un N&B parfait (et toujours de belles ombres portées tels Curtiz pourrait le faire), d’un rythme soutenu (les puristes diront que certains passages de l’original sont écourtés) et d’une ambiance oppressante (l’action se déroule dans un espace unique : le palais de Chypre est bordée par les falaises et la mer), le metteur en scène Orson Welles magnifie sa réalisation par sa griffe habituelle et rend ainsi « Othello » flamboyant, épique et lyrique. Parfois, on a même l’impression d’assister à un Visconti en N&B, la flamboyance des décors et des costumes se faisant sentir autour de sa patte.
Le troisième et dernier point, c’est bien par la direction du casting que le réalisateur de « La splendeur des Amberson » s’illustre. De n’importe quel acteur ou actrice, il obtient le meilleur. Et « Othello » ne déroge pas à la règle.
Ici, Orson Welles campe le Gouverneur Othello. A la fois arrogant, bienveillant, odieux, miséreux et misérable, il transcende son personnage et prouve (encore une fois !) qu’il est capable de tout jouer. Magnifique, Orson !
Dans le rôle de Desdémone, on trouve une Suzanne Cloutier (vue chez Duvivier dans « Au royaume des cieux ») à la sensibilité fragile, tout en délicatesse. Du beau travail en somme. Michael McLiammoir () prête ses traits à l'infâme Iago, lieutenant et serviteur d’Othello. D’une extrême justesse, McLiammoir affronte Welles dans un combat/duel d’acteur au sommet. Il en ressort une interprétation intense, digne d’être un représentant majuscule des meilleurs méchants du septième art. Machiavéliquement parfait, Michael incarne le mal shakespearien absolu, viscèrement parlant. Simplement extra !! Le duo Welles/McLiammoir atteint des altitudes totalement appréciables. Super !
De l’autre partie du casting de générique, on notera Joseph Cotten (l’éternel ami wellesien) et Joan Fontaine (« Rebecca », « Lettre d’une inconnue »).
Pour conclure, « Othello » (1952), est un chef d’œuvre d’époque qui ravira les amateurs de fresque biblique et les inconditionnels du cinéma en général. Un film mythique aujourd’hui qui a atteint ses lettres de noblesse une fois le tournage accompli. Le Grand Prix à Cannes (en 1952) est amplement mérité.
Spectateurs, pour une culture cinématographique complète.
Accord parental souhaitable.
PS : je pense que Disney s’est penché sur le perfide Iago de Shakespeare pour en faire le vil perroquet animé, copain de Jafar, dans « Aladdin » (1993).
Estonius

4 044 abonnés 5 465 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 décembre 2017
Sur le papier ça pouvait donner n'importe quoi : un jaloux compulsif manipulé par un méchant et qui tombe dans le panneau de façon tragique. Oui mais c'est du Shakespeare et de haute cuvée et en plus c'est Orson Welles qui s'y colle. Un Welles qui habite littéralement le personnage, un Iago tellement bien joué qu'on le déteste de suite, une Desdemone de rêve, une scène d'entrée d'une beauté à couper le souffle, des plans de folies. Que peut-on vraiment reprocher à ce film ? Peut-être les déclamations trop shakespeariennes aurait-elles pu être modernisé… non, ça ne gêne même pas ! L'un des chefs d'œuvre de Welles.
JR Les Iffs
JR Les Iffs

87 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 janvier 2016
Film américain d'Orson Welles, 1952
Adaptation de la pièce de Shakespeare

Le texte semble respecté. Un général d'armée Maure, à Venise, se marie, en cachette, avec une jeune fille (Desdémone) malgré le père de celle-ci, sénateur. Or son aide, Iago, ne veut en fait, par haine et jalousie, que du mal à son maître, et fera tout pour que celui-ci doute de la fidélité de sa jeune épouse. Il le croira. Il tue alors sa femme. spoiler: Et... (Tout le monde connaît l'horrible fin...)


Chef d'oeuvre de Welles. Une mise en scène formidable, dans des décors étonnants, une réalisation expressionniste avec une superbe photographie en noir et blanc. Prises de vue, mouvements de caméra, angles surprenant, acteurs exceptionnels : le début du film en cela est éblouissant.
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

118 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 mai 2016
Orson Welles, qui interprète aussi le rôle titre, adapte brillamment la pièce éponyme de William Shakespeare, auteur auquel il était particulièrement attaché. Tout est parfaitement réussi : la direction d'acteurs, les décors d'Alexandre Trauner, la lumière – un noir et blanc superbe. Et surtout, impossible ne pas tarir d'éloges sur cette mise en scène somptueuse, géniale et regorgeant d'innovations, qui fait prendre à cette terrible histoire de trahison une force toute particulière. Un chef-d'œuvre.
7eme critique

577 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 25 août 2014
Un sujet captivant qui ne sera pas mis en valeur par Orson Welles ! La mise en scène est désagréable, des plans de caméra assez pauvres, filmé très près du visage au point de ne plus voir le moindre décor, des enchaînements qui laissent à désirer, des prestations d'acteurs pas vraiment inoubliables, le classique de Shakespeare méritait une adaptation cinématographique bien plus saisissante pour mettre en valeur cette intéressante histoire de manipulation.
chrischambers86

14 984 abonnés 12 680 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 avril 2021
Une leçon de cinèma par Orson Welles qui mise tout ici sur la passion baroque et dèmesurèe! Une adaptation aussi forte que l'inattendu "Macbeth". Non seulement le respect du texte de Shakespeare est permanent mais en plus le souffle de la tragèdie balaie temps et espace spècialement conçus par Welles selon son style et sa propre personnalitè! Oeuvre ètonnante et foutrement moderne où se retrouve la passion et la virtuositè du cinèaste. "Othello" (1951) est un règal pour les cinèphiles! De l'intro (l'un de ces inoubliables moments du 7ème art) au final en passant par les extèrieurs très clairs et la beautè photogènique de Suzanne Cloutier en Desdèmone! En 1955, Sergueï Ioutkevitch donna ainsi une version d'Othello (excellente parait-il) dont on aimerait voir un jour au Cinèma de minuit ou ailleurs! Unique...
Redzing

1 269 abonnés 4 614 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 décembre 2021
Dans le top des tournages les plus compliqués, on pourrait sans sourciller citer cette adaptation de « Othello », signée Orson Welles. La production s’est en effet étalée sur plusieurs années, obligeant le réalisateur à tourner par morceaux, et à enchaîner les financements successifs… dont ses propres cachets d’acteur obtenus parallèlement sur d’autres films... Welles dut aussi se montrer ingénieux, car au-delà de retravailler la pièce pour qu’elle tienne en 1h30 au cinéma, il modifia des scènes pour accommoder les limites de la logistique. Avec la célèbre anecdote de la scène des bains, tournée telle quelle car les costumes n’étaient à ce moment plus disponibles ! Et pourtant, ce bricolage dans la production n’est aucunement visible à l’écran. « Othello » semble être une œuvre maîtrisée de bout en bout. Mais s’il n’a rien d’un film malade, c’est bien un film de dingue ! Welles retranscrit à merveille ce récit autour d’un Maure vénitien qui déclenche une succession de péripéties en épousant secrètement la fille d’une figure locale. Tout le monde lui envie sa situation. Et, ironie du sort, son second, Iago, parviendra à planter dans cet homme qui a tout ce qu’il désire les germes de la jalousie. L’envie et les bassesses seront donc au cœur du film, qui regorge d’images marquantes. Des plans débullés et des contre-plongées dans des intérieurs labyrinthiques de forteresses, des jeux d’ombres déments, des personnages écrasés par des décors réels, de véritables tableaux créés grâce aux différents niveaux de murailles et chemins fortifiés… Avec en prime un montage très vif, qui explose par moment en mélangeant brutalement cette galerie de personnages sinistres ou naïfs. Le tout servant de bases à des dialogues shakespeariens dramatiques à souhait. A ce niveau, Orson Welles (dont le grimage en maure serait totalement politiquement incorrect aujourd’hui !) se montre moins grandiloquent qu’à l’habitude. Néanmoins l’acteur réalisateur garde sa voix caverneuse et marque dans le rôle-titre. Il est toutefois dommage que le « vrai » protagoniste du film, l’infâme Iago, soit joué par un Micheál Mac Liammóir assez terne. On aurait presque préféré que Welles incarne ce rôle… De même pour Desdemona, incarnée par une Suzanne Cloutier en retrait.
Roub E.

1 120 abonnés 5 120 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 septembre 2023
Cette adaptation de Shakespeare par Orson Welles vaut surtout pour sa mise en scène. Dès la scène d ouverture présentant des funérailles, il se dégage une force tragique impressionnante. En revanche et ce qui est très gênant pour une adaptation théâtrale, l interprétation laisse beaucoup plus à désirer. J ai trouvé les différents acteurs engoncés dans leurs rôles respectifs, peinant à donner vie à leurs personnages et à leurs textes. Et puis il faut bien reconnaître qu Orson Welles aussi talentueux soit il n est pas crédible pour jouer un Maure (pour cela on dira que c est l époque). Visiblement en proie à d énormes difficultés pour réussir à mettre en boîte son film il s en sort tout de même avec les honneurs d un point de vue technique et de l ampleur visuelle.
Acidus

791 abonnés 3 780 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 septembre 2020
"Je ne peux vivre longtemps sans me mêler à Shakespeare". Cette phrase prononcé par Orson Welles montre bien le lien qui unit le cinéaste au célèbre dramaturge. Toute sa vie, les preuves de son admiration pour William Shakespeare se sont multipliés. En 1948, Orson Welles réalisait déjà une adaptation cinématographique de MacBeth. Trois ans plus tard, il s'attaque à une autre pièce d'anthologie de Shakespeare à savoir Othello. On y retrouve la même approche entre les deux adaptations à savoir une préservation de l'aspect théâtrale de la pièce. Je dois admettre ne pas être tout à fait convaincu par ce choix qui, de fait, rend le jeu d'acteurs nettement moins naturel et m'a empêché de m'immerger complètement dans cette histoire certes connue. En dehors de cela, il faut bien reconnaître que Welles n'est pas un manchot. Outre son talent devant la caméra, il déploie une véritable savoir-faire dans sa mise en scène. Rien que pour cela et cette ambiance tant visuelle que sonore, « Othello » mérite d'être visionné. Un bon long métrage.
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