Derniers Avis : Volver - Page 3

Allons, je suis lancée sur les critiques de films espagnols et naturellement devinez qui je vais tacler : Almodovar naturellement.
Donc comme le dit si bien mon cher et tendre, ce film ne vaut que pour le jeu d'actrice, la beauté et la présence très sexy de Miss Penelope Cruz Bardem car, très franchement, Monsieur Almodovar qui est plus que surcoté tout de même à mes yeux doit avoir maints problèmes psychologiques pour pondre une telle ânerie. Je ne citerai qu'une scène stupide parmi les autres : quand Lola Duenes, sœur de Penelope dans le film, voit sa mère sortir tranquillement du coffre de sa voiture alors que cette dernière serait décédée et enterrée depuis plusieurs mois et n'être qu'à peine étonnée comme si sa maman revenait un peu plus tot que prévu de chez le coiffeur !!
Il se ficherait pas un peu de notre bobine, Monsieur Almo ?
Dans le positif : le seul passage que j'ai aimé : la chanson Volver chantée par Pénélope dans son restaurant. L'affiche aussi est jolie. C'est bien peu.

Almodovar tout en mettant en scène ses thématiques les plus chères et ses plus douloureuses interrogations se renouvelle grâce à un scénario intelligent oscillant entre merveilleux et fantastique. Du reste, il filme toujours avec réalisme et amour les femmes sans laisser de côté son ton burlesque mais tendre ni omettre sa chatoyante symbolique. Comme souvent, le spectateur oscille entre émotion mélancolique et souriant espoir.

Ceux qui ont une certaine culture cinématographique trouveront ce film excellent.
Musique, jeux d 'actrices, scénario...
Du grand cinéma.

Lorsque le vendredi 2 mars 2018 Penélope Cruz reçut un César d’honneur saluant sa carrière sur la scène de la salle Pleyel, elle eut ce mot à l’adresse de Pedro Almodovar : « Mon cher Pedro, tu sais que tu es la raison pour laquelle j'ai décidé de faire du cinéma, parce que ton talent a allumé cette flamme en moi et m'ont donné l'audace d'y aller. Tu es très important dans ma vie. Merci de rendre hommage aux femmes avec ton cinéma et merci de m'y avoir permis d'y participer ». « Volver » pourrait à lui seul justifier un tel compliment. La femme y est portée au pinacle, modèle de solidarité entre mère et fille (Abuela Irene [Carmen Maura]/ Raimunda [Penélope Cruz]/ Paula [Yohana Cobo], entre sœurs (Raimunda/Sole [Lola Dueñas] et Irene/la tante Paula [Chus Lampreave]), entre amies, entre générations (Raimunda/Paula). L’homme, au contraire, présenté comme incestueux ou violeur (Emilio/ [Antonio de la Torre Martín]), fait bien pâle figure. Seuls la mort et le mensonge peuvent laver leur crime. Les interprètes féminines sont éblouissantes à commencer par Penélope Cruz. Il faut aussi saluer les autres « chicas » Almodóvar : Carmen Maura, Chus Lampreave, Lola Dueñas et Yohana Cobo. En attendant, bien sûr, Victoria Abril, la Marina Osorio de « Attache-moi ! » et la Rebeca de « Talons aiguilles ».

almodovar et penelope cruz un couple sans surprise avec un film espagnol bien réalise

a voir en vo si possible

Si je ne me trompe pas, je crois que Volver est mon premier film de Pedro Almodovar, et je peux dire que je l'ai adoré. Même plus jeune j'ai toujours été attirée par cette affiche colorée et ses formes. Je ne me doutais pas du tout de ce que j'allais découvrir durant ses quelques minutes. L'histoire de ce quatuor de femme est juste captivante et attachante. La réalisation d'Almodovar aide beaucoup à l'attachement que l'on a pour les personnages et une certaine empathie pour les personnages secondaires. Le personnage de Raimunda est certainement celui que j'ai préféré, ce petit bout de femme avec tant de caractère et de détermination qu'elle retournerait des montagnes notamment pour le bien de sa fille mais également de sa famille. J'ai hâte de découvrir d'autres films du réalisateur, en tout cas j'ai adoré celui-ci et je vous le recommande vivement si vous êtes friand des secrets intra-familiaux.

Un excelent film avec toujours le style propre à Almodovar. l'Espagne et beaucoup d'actrice féminine.
Une histoire qui tourne autour de l'inceste avec des proches et leurs propres secrets. Des révélations en fin de film touchante.

Le hasard a voulu que je vois Volver quelques jours après avoir vu Julietta un Almodovar plus récent et à qui je reprochais de se reposer sur ses lauriers et sur son savoir faire et du coup je ferais les mêmes reproches à Volver. Oui je suis d'accord dans ce film il écrit une nouvelle fois un magnifique portrait de femme et offre à Pénélope Cruz sûrement son plus beau rôle. Le rôle d'une femme forte, malgré le poids de son passé, un passé qui la fragilise et qui la hante. Naturelle et pourtant magnifiée par la caméra d Almodovar elle irradie tout le film de sa présence. Et heureusement je dirais parce que pour le reste je n'ai pas accroché, j'ai eu une impression de déjà vu comme je le disais de sa part et qui plus est en plus audacieux. J'ai trouvé la musique vraiment mauvaise en tout cas en total décalage avec le film et que le scénario n'était pas aussi soigné qu'à son habitude et que ses effets tombaient du coup un peu à plat. Bref un film qui m'a laissé froid malgré une nouvelle fois le grand rôle de Pénélope Cruz.

Un tres bon film, on est happé par ce film et on a envie de decouvrir le denoument de cette histoire aussi. Mais parfois, quelques moments restent plat

Avec Volver, Almodovar prouve quel cinéaste de talent il est grâce un drame touchant par sa simplicité. On reconnaît la pâte du réalisateur qui aborde des thèmes classiques de sa filmographie comme la sexualité ou la place des femmes. Mais dans ce film c'est l'aspect humain qui ressort plus particulièrement car avec une grande justesse, Almodovar parvient à peindre la vie de ces trois générations de femmes avec une telle simplicité, un tel naturel que le spectateur est transporté. Les actrices sont formidables, le scénario est comme d'habitude bien ficelé et le film sait parfaitement faire rire et émouvoir le spectateur.

Almodovar est passé maître pour narrer des histoires de femmes , des femmes simples , dans leur vie courante...et là Penelope Cruz y est éblouissante , belle , naturelle.....
Toujours le même plaisir ....

"Volver" comprend tous les éléments et toutes les caractéristiques qui ont fait le succès de Pedro Almodovar. On peut donc y retrouver un visuel aux couleurs chatoyantes, des personnages féminins forts, l'importance de la relation mère/fille ou encore ces musiques hispaniques qui ponctuent le film. Même si les ingrédients sont les mêmes, la qualité répond toujours à l'appel. Déjà, son style séduit par sa beauté visuelle et le cinéaste a un don pour raconter, à sa manière, les drames familiaux. Il y ajoute une touche d'humour bien sentie qui contraste magnifiquement bien avec les passages plus émouvants. Almodovar fait donc du Almodovar et c'est tant mieux car ses films sont toujours un régal.

Pénélope Cruz est vraiment magnifique !!! Ca c'est le point positif. Par contre, l'histoire est vraiment très longuet, un peu trop bordélique/fourre tout et les choix des personnages dans certaines situations qques peu illogique. Les dialogues moyen, la lenteur, et l'inutilité de certaines scènes n'arrange rien. Par contre vers 1h45, le "dénouement" et les explications sont réussi et donne une véritable profondeur à l'ensemble. Cinq/dix minutes finales vraiment réussi ne me suffiront hélas pas ...

C'est un film de Pedro Almodovar et donc c'est triste, mou, lent, presque glauque, sans ^me et sans entrain. Bref, c'est comme d'habitude.

Volver est certainement un des films les plus connus de Pedro Almodovar dont la dernière oeuvre oeuvre : Julieta, a fasciné la critique. Avec Volver, Almodovar atteint des sommets, délaissant quelque peu son côté baroque pour s’immiscer dans un drame au goût de tragi-comédie. Le cinéaste insuffle un humour poétique et décalé face aux situations dramatiques, un nuage de tristesse mélancolique raccordé à la notion du temps qui passe, tout en insérant discrètement une identité fantastique s’immisçant dans la redondance du quotidien. Ses obsessions pour les couleurs vives, pour les formes, pour les femmes et pour les costumes kitchs sont quant à elles toujours omniprésentes.

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