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Nyns
192 abonnés
749 critiques
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5,0
Publiée le 14 novembre 2015
Du très très grand Almodovar, le meilleur pour ma part. Féministe, espagnol de caractère, ce Volver ne fait que me conquérir à chaque visionnage depuis bientôt dix ans. Cette famille de femme, sur trois générations, se résume en un mot : passion. Évidemment c'est LE film qui sublime Pénélope Cruz, mais heureusement il n'a pas que cette qualité. Ce qui a de plus fort dans ce drame familiale, c'est de commencer avec un genre et de finir dans un autre, pas courant du tout cette affaire spoiler: oui la mère de Raimunda et Sole est bel est bien vivante . J'aime tout dans Volver, les scènes s'enchainent et se surpassent en attrait les unes entre elles, et toujours ce vent... La maternité en point de repère, entre hyperréalisme et fantastique, une histoire originale et traité d'une façon comico-dramatique, Volver fait parti de ces petites pépites du 7ème art dont le visionnage ne permet aucune lassitude. Ma scène préférée est celle ou l'attractive Pénélope interprète avec émotion la chanson "Volver", frissons (voir larme à l’œil) garantis. J'adore et je conseille, Pedro Almodovar sait définitivement bien sublimer la femme, il lui voue un culte admiratif et respectueux très puissant et beau.
Avec son habileté à filmer les femmes, Pedro Almodovar leur a toujours accordé une place de choix dans ses films, et "Volver" ne déroge pas à la règle. On y retrouve ainsi plusieurs générations de femmes, de la petite-fille à la grand-mère, qui bravent tous les obstacles de la vie comme elles le peuvent avec une formidable et touchante solidarité et un optimisme impressionnante (mais pas simplet). Cependant, ces évènements plus ou moins dramatiques ne nous empêchent jamais de sourire tant Almodovar traite avec subtilité les passages délicats et riches en émotions. Le casting féminin est exceptionnel, sans aucune fausse note et merveilleux de justesse et de simplicité, la mise en scène du cinéaste espagnol ne s'autorise ni pathos ni complaisance mais une sobriété salutaire au long-métrage, pour notre plus grand bonheur, et le scénario fouillé mais typique d'Almodovar ravira ses fans comme les autres spectateurs. Un grand cru de 2006 !
Un mélo à la fois bouleversant et drôle, à la mise en scène superbe, portée par l'interprétation (récompensée collectivement à Cannes) de ses actrices, avec notamment une Penelope Cruz juste canon.
Belle réalisation pour un scénario entraînant, on se laisse automatiquement mener à la baguette par la jolie, que dis-je, la somptueuse Penélope Cruz qui scintille de mille feux dans ce "Volver". Dans les quartiers de Madrid où règne la fraternité, les secrets de famille ne se dévoilent qu'à certains membres, on aperçoit le voile se lever petit à petit, afin de cerner ces profils mystérieux, masqués par une agréable joie de vivre.
Coloré dans tous les sens du terme. L'esthétique y va en passant par des décors et des costumes kitsch, des personnages qui nous épate et étouffe par l'énergie de ses personnages, magnifiées par un trio emmené par la géniale Pénélope Cruz (quand elle veut en fait). Le scénario creuse malheureusement sa tombe au fil des minutes mais qu'importe. Almodovar réussit une oeuvre jouissive, en y montrant bien les cachotteries que nous avons tous au fond de nous.
Volver (2007) est une caricature de film, complaisant envers les femmes, méprisant envers les hommes, ceux-ci étant réduits à regarder la télévision, une bière à la main, ne pensant qu’à se jeter sur les femmes pour forniquer. Celles-ci peuvent toutefois les assassiner, le cinéaste ne daignant pas les mettre en face de leurs responsabilités. Si un tel film inversait ces clichés, il serait massacré par la critique sous peine d’être machiste.
Rien à redire sur ce film, un chef-d'oeuvre d'Almodovar tout simplement. Une Pénélope Cruz sublime, une bonne musique, des personnages touchants, une histoire plus réaliste qu'elle n'y paraît, et surtout un scénario qui nous emballe dès le début. Suspense, émotions, tragédies, moments de rires, tout y passe dans ce film. Tout le monde cache quelque chose à tout le monde, et tout est découvert à la fin. Pas un seul moment d'ennui ou inutile.Je conseille vivement Volver à tous! Tout le monde s'identifiera à quelque chose à un moment ou à un autre!
Une comédie dramatique espagnole qui m'a particulièrement laissée indifférent. Alors certes, c'est relativement bien joué (Pénélope est divine) mais l'ensemble manque de folie. Inhabituel chez Almodovar. Les thèmes forts emmenés par le scénario avec lequel il y avait pourtant matière à quelque envolées, quelles soient narratives ou de mise en scène (même si les envolées filmiques sont bien présentes avec quelques plans de caméra bien savoureux quand même ^^), ne sont qu'effleurés ; à part celui qui fait l'apologie de la femme : la femme ordinaire confrontée à des situations extraordinaires. On ne retrouve pas trop le style du réalisateur dans ce Volver. On le retrouve même vraiment trop sage. Je m'attendais à voir en effet plus de situations loufoques, cocasses, décalées, mais on reste sur notre faim ; on finit même pas s'ennuyer et perdre le fil narratif de l'intrigue. Ennuie qui point le bout de son nez car l'on a du mal à s'intéresser aux personnages. Je ne serais même pas capable d'expliquer le dénouement et la révélation finale tant je l'ai écouté sans vraiment l'écouter. En définitif on voit que Pedro Almodovar a voulut d'avantage souligner la dimension dramatique de ces protagonistes, leurs relations entre elles, avec notamment leur vie familiale qui va se retrouver plus que chamboulée, mais ça n'a pas tellement prit chez moi. La faute à une audace de mise en scène trop pauvre et peu inspirée pour un genre comme celui-ci (même si l'audace formelle est assez attractive car possédant de belles couleurs chatoyantes) . Dommage.
Pour emprunter le titre du film de Michelangelo Antonioni, on peut dire que Pedro Almodovar aime filmer les “Femmes entre elles ». Le jury de Cannes y a été sensible qui a décerné un prix d’interprétation collectif aux six actrices principales du film. Des hommes s’il y en a dans la vie de ces femmes, ils passent à la trappe pour avoir abuser honteusement de la confiance que les liens paternels ou maritaux leur conféraient. Issues de quatre générations différentes, elles nous montrent que les secrets qui les lient sont le ciment d’une relation plus forte que toute adversité. Robert Altman avait navigué sur les mêmes eaux dans son film le plus personnel, « Trois femmes » (1978) où trois femmes devenues criminelles par l’exploitation sexuelle d’un homme, semblaient en conclusion ne plus faire qu’une. Mais là où l’américain flirtait avec un onirisme éthéré assez sombre, Almodovar propose une vision beaucoup jouissive de ce que l’on peut tout de même considérer comme un complot ourdi contre la domination sexuelle de l’homme. Penelope Cruz en pivot central du petit clan inonde le film de son talent volcanique, incarnant Raimunda jeune femme de caractère très réactive qui doit faire face frontalement à la résurrection de sa mère , à l’assassinat de son mari et à la maladie de sa meilleur amie. On rit, on pleure, on crie, et on cuisine comme toujours chez Almodovar que souvent on compare à Douglas Sirk . Mais il faut bien admettre que le parrain de la Movida fait partie de ces rares réalisateurs capables de véhiculer sans hermétisme aucun son propre univers. L’image de l’homme n’est pas très glorieuse vue par Almodovar mais ce n’est pas une nouveauté pour qui connait son cinéma essentiellement tourné vers la cause des femmes. A voir absolument.
Un film agréable à suivre avec des actrices excellentes par contre je m'attendais à plus de rebondissements, Almodovar tire un peu court et s'en sort avec des pirouettes.
Almodovar a encore frappé. Profond, fort, charnel, mortel, généreux et drôlissime. Penélope Cruz, qui cache allègrement le corps de son mec tué par sa fille en légitime défense, est encore mieux que d'habitude. Elle est habitée, elle est vivante, elle est magique. Et dans ce film, on voit de tout, surtout de la mort. Evidemment, c'est un film sur la mort, mais il faut pas avoir peur, "volver" veut dire "revenir", c'est surtout un film sur la vie. C'est à mourir de rire et c'est du grand cinéma !
Dans ce film, Almodovar revient dans ses thèmes favoris, qui sont la gente féminine, la famille, mélangés avec une bonne dose d'humour espagnol, bien noir et grinçant. Il insère le surnaturel, du moins une fausse impression, si on voit le film en entier, dans un scénario plutôt original, mieux construit que d'autres. On peut toutefois relever certains défauts, des intrigues non résolues ou écartées, comme celle de Cruz et de son mari, où la gestion de son restaurant. Ce qui résulte de nombreuses séquences rajoutées qui font office de remplissage au lieu d'enrichir la narration. Cette intrigue n'a presque aucune incidence pour la suite de l'histoire, une intrusion totale et incompréhensible dans le scénario. En revanche, elle permet d'établir un parallèle avec l'apparition de la mère fantôme : dans le scénario, chacune des deux soeurs cache un mort, l'un matériel et l'autre non. Opposition intéressante, même si l'équilibre entre les deux n'est pas parfait. De plus, la mise en scène d'Almodovar est moins approfondie que d'habitude ; les couleurs vives sont moins présentes, les cadres plus mous ( par l'usage de la steadicam ), et la lumière sans inspiration réelle. Sa patte est donc moins perceptible. Ce film comporte donc quelques défauts dérangeants malgré une idée plutôt originale.
C'est fou cette capacité qu'à Almodovar à nous faire ressentir autant d'émotions en si peu de temps! Le scénario n'a selon moi rien de bien original, mais la réal est assez reussi. Le deuxieme bon point du film, c'est Cruz, et ca je pense que personne ne peut dire le contraire! En revanche, ce film m'a un peu dégoutté : Trop de contraste entre le beau / le glauque, la valeur / la pitié.. Bref un film qui a beaucoup fait parler de lui, mais perso, l'ambiance du film ne m'a pas du tout plus (même si je commence à être relativement habitué à Almodovar), du coup je m'attendais à mieux et j'ai était bien décu.. En tout cas, ce film va plaire aux féministes, car c'est une véritable éloge de la gente féminine, pleine d'energie, mais qui se révèle être parfois absurde, triste et fade
Ce n'est pas le meilleur film d'Almodovar, loin s'en faut. Cette histoire sans grande originalité s'étire sur deux heures quand elle mériterait qu'on ne lui en accorde qu'une et l'ennui est à peine égayé de quelques répliques qui prêtent à sourire.