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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 avril 2019
Un long-métrage horrifique au contenu gore et possédant un scénario original !! Les effets spéciaux sont également d'une qualité ingénieuse !! Les acteurs et actrices sont mémorables dans leurs rôles respectifs !! Pour résumer rapidement, une réussite cinématographique visuellement appréciable !!
Le réalisateur de l’Au-delà nous entraine une nouvelle fois dans un univers macabre, cauchemardesque où ambiance étouffante et oppressante rime avec une violence, disons le, bien sanguinolente. La force du film se révèle être comme d’habitude chez Fulci sa mise en scène où chaque plan est ingénieux, inspiré, le tout sublimé par une bande son grandiose. Les acteurs interprètent leur rôle avec justesse sans pour autant nous éblouir. Quand au scénario, il est difficile de jugé pour ce genre de film même s’il faut bien reconnaître qu’il est assez original et captivant pour nous intriguer tout au long du film. Toutefois, on pourra reprocher au film son côté trop série B et ces quelques flottements dans l’exécution de certaines actions avec des personnages parfois un peu mous du genou face à la terreur du spectacle qu’il leur est offert. En somme, un bon film gore de Fulci qui saura ravir les fans du genre si on accepte ces quelques défauts et l’idée de voir un film qui a quand même assez mal vieilli.
Il semble erroné, voire indécent, d’offrir à Lucio Fulci le surnom de « poète du macabre » et de l’associer à des artistes véritables tels que Dario Argento, tant ses films échouent à imposer une direction esthétique cohérente et une vision personnelle de l’épouvante – ou des différents genres investis. Quella villa accanto al cimitero multiplie les plagiats, tantôt revendiqués comme des sources d’inspiration (The Innocents de Jack Clayton, sorti en 1961) tantôt tues (The Shining de Stanley Kubrick pour l’enfant et Amityville de Stuart Rosenberg pour l’attention portée à la maison, sortis respectivement en 1980 et 1979, soit quelques moins à peine avant la production de Lucio Fulci), au service d’une intrigue simpliste qui aimerait articuler le discours psychanalyste et le fantastique gore, sans finesse hélas. Les poses, les cadrages, les mouvements de caméra ne définissent aucune sensibilité, aucune nécessité à la représentation de l’histoire ; tout avance gouverné par le mode pilote automatique, desservi par de nombreuses incohérences scénaristiques qui, loin de susciter un sentiment d’inquiétante étrangeté, nous extraient en permanence du long métrage : que vient faire là cette baby-sitter ? à quel personnage appartiennent les visions par analepse qui associent cette dernière au mannequin décoratif ? comment croire à cette pierre tombale creusée dans le parquet d’un étage, soi-disant parce que la terre des fondations était trop dure ?! Le sang abondamment versé disparaît entre deux plans, les escaliers descendant vers la cave ne font remonter aucune peur, sinon le docteur Freudstein, subtile contraction en mot-valise de Sigmund Freud et du docteur Frankenstein, qui n’est traité par le film qu’en fantoche horrifique. Quelques réussites locales, comme le jeu sur la photographie en noir et blanc et celle, en couleur, de la maison, réhaussent un intérêt néanmoins limité.
Après être parvenu au “sommet�, non pas le sommet du 7ème Art mais le sommet de ce qu’on peut faire avec les moyens, la motivation et les préférences particulières dont on dispose quand on s’appelle Lucio Fulci, il faut bien redescendre : l’informelle “Trilogie des Morts� étant arrivé à son terme, Fulci s’est sans doute demandé ce qu’il allait bien pouvoir tourner à ce moment là et, comme il allait encore le faire souvent durant le reste de sa carrière déclinante, il a pris le premier truc qui passait : ‘La maison près du cimetière’ est encore un film de zombie (sans le “s�!), littéralement, mais qui est pensé comme un film de maison hantée, où le mort-vivant tiendrait lieu de croque-mitaine : c’est le schéma, pas encore si éprouvé à l’époque, de la famille idéale qui s’installe dans une demeure dont le terrible secret finira par tous les détruire. Le film accuse son âge, c’est un constat évident, et il faudra se montrer capable de passer au-dessus de certains éléments, comme l’avalanche de notes au synthétiseur ou les violons stridents quand quelque chose va se passer. Comme les bonnes habitudes ne se perdent jamais chez Fulci, le désordre scénaristique est à son comble, avec des personnages “cul-de-sac� dont la présence semble être significative mais qui ne servent en réalité à rien. Il subsiste tout de même certains éléments de la capacité du réalisateur à susciter l’angoisse et/où le dégoût, même si le résultat est plus aléatoire que jamais. En réalité, tout ce qui constitue cet ennuyeux scénario, qui donne l’impression de courir après le succès de ‘Shining’ sans y parvenir, s’agence maladroitement en vue du feu d’artifice final. On sait que Fulci tournait des scènes plutôt que des films et qu’il ne manifestait aucun intérêt pour la moindre vision d’ensemble. Dommage que cette fois, il faille attendre les dix dernières minutes pour obtenir quelque chose qui puisse laisser des traces de frein sur la rétine.
Visionner ce film près de 40 ans après, en qualité VHS, n'embellit pas cette production. J'ai noté quelques incohérences dans le scénario, mais forcé de constater que Fulci est habile dans le détail de certaines scènes bien gores pour l'époque.
Chef d'oeuvre incontournable, et je pése mes mots, du gore trés présent, une anbiance funebre, une fin pessimiste, une mise en image magnifique avec certains plans empreinté au Giallo.Ce film a influencé un certain Rob Zombie avec son ecxéllent film sous influence multiples "La maison des 1000 morts".La fin de ce dernier nous renvoie directement a la fin du metrage de Fulci.Cet opus est de bien meilleur factures que les trés bon mais surestimé Frayeurs et L'au-dela! Surfant déjà sur la vague du film zombiesque depuis 1979(l'enfer des zombie)le Maitre Lucio Fulci atteint avec cette oeuvre aussi onirique que cauchemardesque,l'apogée de l'horreur! (putin,c'etait mieux avant...)
Pour les années 80, ce film a le mérite de vouloir faire peur même si c’est en vain Beaucoup d’hémoglobines et de bulles rouges avec une histoire assez « monstrueuse »
Après "Zombi 2", "Paura nella città dei morti viventi", et "E tu vivrai nel terrore - L'aldilà", Lucio Fulci pond le dernier film de ce qui est considéré comme sa tétralogie du macabre gore. Sauf que "Quella villa accanto al cimitero" m'a déçu, je l'ai trouvé inférieur aux autres. En cause, un film assez lent, et moins marquant que les autres. Il y a bien quelques exécutions fulgurantes et généreuses en hémoglobine, mais l'intrigue se traîne, et il faut attendre les 20 dernières minutes pour que ça bouge vraiment. Le reste, c'est de la mise en place d'un univers lovecraftien, qui finalement ne sera pratiquement pas utilisé. Sans compter les réactions stupides des personnages. "Tiens, j'ai 5 ans et j'ai vu une femme décapitée dans la cave ? Mais oui, je vais retourner de ce pas !" "Tiens, mon prédécesseur s'est suicidé avant de zigouiller sa famille ? Mais oui, je vais loger dans son ancienne maison !". D'autant que finalement, l'histoire se résume à un monstre dans la cave, qui exécute sans trop de logique des gens à l'occasion. Heureusement, Fulci n'est pas n'importe qui. Outre les meurtres sanglants, quelques idées horrifiques valent leur pesant de cacahuètes. Tel ce regard inquiétant perçant la nuit, ou cette confrontation à travers la porte de la cave. Il y a aussi une certaines mélancolie, avec ce final très pessimiste. En bonus, la jolie Ania Pieroni (la première victime dans "Tenebre"), malheureusement peu présente à l'écran, et au personnage jamais vraiment expliqué.
S’il a été comme tous les réalisateurs italiens de sa génération un adepte de l’éclectisme, Lucio Fulci est passé à la postérité grâce à ses films d’horreur où il manie avec délectation le macabre mais aussi le gore qu’il est le premier à populariser avec des moyens certes encore rudimentaires mais dotés d'un habillage sonore et d'un montage savant leur donnant une certaine crédibilité. C’est en 1979 avec « L’enfer des zombies » qu’il entame ce que les exégètes de son œuvre nomment son « carré d’as ». « Frayeurs » , « L’au-delà » complètent le cycle et c’est « La maison près du cimetière » qui le clôt. Pour la troisième fois, Lucio Fulci convoque la britannique Catriona MacColl dont visiblement il apprécié la beauté diaphane. Si le réalisateur procède comme souvent par ellipses afin de laisser le spectateur se frayer lui-même son chemin en comblant les vides scénaristiques, il emprunte cette fois celui spoiler: balisé de la maison hantée à la suite d’un crime dont les victimes rôdent encore dans les couloirs et les pièces . A la manière de certains réalisateurs américains du genre, le réalisateur se sert des enfants pour créer la tension. Cet artifice ne parvient pourtant pas à entraîner le spectateur dans le sillage d’un Lucio Fulci un peu moins inspiré qu’à l’accoutumée et qui ne parvient pas à faire exister certains personnages comme le professeur Norman Boyle (Paolo Malco) spoiler: dont il aurait pu tirer meilleur parti de son obsession à vouloir absolument habiter avec sa femme et sa fille dans la maison où son collègue a commis un massacre . Mais peut-être le film comporte-t-il un sous-texte encore à découvrir ?
Une des belles réussites de Lucio Fulci. La maison près du cimetière est un film de maison hantée morbide, désespéré, avec une ambiance qui joue beaucoup sur l étrange. Généreusement gore il bénéficie d effets pratiques très réussis. Mon plaisir a été un peu gâché par quelques grosses incohérences et un Vf bâclée mais cela reste un beau représentant du cinéma d horreur italien.
Le syndrome barbe-bleue. La porte est fermée et c’est justement celle-ci qui nous intéresse !!!! Honnêtement c’est là que commence enfin le film et c’est là que tout se passe donc il faut bien y aller parce qu’il y a une méchante bête là-dessous…. J’adore quand le petit qui a vu la tête rouler à la cave y retourne quand même pour vérifier !!!!!!! Cela dit il joue bien car la dernière scène est éprouvante. Un film d’horreur à la cave où l’on trouve davantage de sang que de suggestions. Ça change finalement de ceux où il ne se passe rien.
Du à l'un des maitres du cinéma bis italien, Lucio Fulci, cette "maison près du cimétière" ravira les adeptes de films horrifiques type "Amityville". La jaquette rappelle que lors de sa sortie le film était interdit aux moins de 18 ans ce qui laisse surtout voir que la censure a sacrément évoluée !!! Quelques séquences sanglantes parsèment bien sur cette histoire de maison hantée car un Fulci sans globules rouges c'est comme Pamela Anderson sans prothéses mammaires, ca s'peut pas épicétou !!! Seule la musique a subit l'outrage du temps et pourra en irriter certains ayant les cages à miel sensibles. 3 / 5
Dans ce quatrième film de morts-vivants de suite, Lucio Fulci a réussi, malgré moins d’effets sanguinolents qui ont pourtant ont fait sa marque de fabrique, à nous proposer un film plus qu’honnête à l’aide d’un scénario plus solide que d’habitude et surtout grâce à un rythme plus soutenu et beaucoup mieux géré. Les acteurs (hormis peut-être Anna, la baby-sitter qui convainc peu) sont tous corrects et la fin, même si elle sera incompréhensible pour certains, est onirique au possible, de quoi nous réconcilier avec le réalisateur transalpin après le sinistre et décousu « L’au-delà ».
Un classique un peu oublié de l horreur italienne des années 80 . Lucio Fulci était un vrai artisan de ce genre un peu plus expressif que Dario Argento de la même époque. Réalisation toute en couleurs avec des effets réussi. Un bon scénario classique certes mais qui fonctionne. A redécouvrir.