Les Visiteurs du soir
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53 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 30 mai 2011
Un film que j'aime pour sa poésie et son charme. Par contre il est d'une autre époque; il n'y a qu'à voir le jeu des acteurs. C'est empoulé, voire un peu cul-cul. Mais moi je m'en fous...
Gonnard
Gonnard

252 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 19 juin 2009
Ridicule et ennuyeux. Voir ces abrutis en collants évoluer dans un château en carton-pâte, c'est déjà risible. Les entendre, en plus, déblatérer des niaiseries, c'est le summum de la torture. Le diable et sa clique de bras cassés peuvent repartir en enfer, il ne me manqueront pas.
Julien D
Julien D

1 224 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 novembre 2010
Dommage que le rythme et le jeu des acteurs rendent aujourd'hui la vision de ce conte moyenâgeux ennuyeuse car ses dialogues écrits par Prévert en font une belle poésie mais c'est surtout la métaphore qu'y fait Carné de l'occupant nazi à travers la venue du diable afin de contourner la censure de l'époque qui fait de cette fable qui a mal vieillie un des grands classiques du cinéma français.
brunocinoche
brunocinoche

100 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 décembre 2012
Avant tout une magnifique Arletty dans une nouvelle association mythique de Carné et Prévert. De plus , un côté fantastique assez rare dans le cinéma français de l'époque n'est pas pour déplaire et Jules Berry en diable est plus que truculent. Par contre, le jeu des jeunes premiers est franchement daté mais quelle scène finale!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 19 juin 2007
Un très beau film, où toute la poésie de Prévert se met en place, avec cette merveilleuse scène des coeurs qui battent et une mention spéciale à Jules Berry, qui nous démontre tout son talent dans ce rôle de Diable. Aussi, les effets spéciaux précaires nous prouvent que les meilleurs effets spéciaux sont ceux fait avec trois bouts de ficelles.
Caine78
Caine78

6 894 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Même si je dois me faire lyncher par tous les cinéphiles, je ne mets que trois étoiles a ce film car même si c'est un grand classique et que quelques scènes et même certains acteurs sont inoubliables (Fernand Ledoux, Alain Cuny, Arletty...) on ne peut s'empêcher d'être parfois ennuyé et lassé de quelques moments, bien que la mise en scène de Carné soit superbe.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Je l'avais vu il y a quelques années et j'en avais gardé un excellent souvenir. La poésie omniprésente...
Mais quelques années plus tard , force est de constater que si l'idée de départ est subtile , si la poésie est toujours là, le tout est empreint de longueurs parfois insupportables. Les acteurs ont tendance a surjouer , l'ensemble est statique , les tirades interminables. Fernand Ledoux est décevant , quant à Alain Cuny, il n'a pas sa place, donnant à son personnage une fadeur , une mièvrerie que ne parvient à contrebalancer qu'épisodiquement la toute jeune Marie Déa, véritable colonne vertébrale du film. Son chant d'amour est ce qui maintient le film en vie. Entre elle et Cuny , quelle différence !! L'une joue , l'autre récite.Peut-être cette retenue est-elle exigée pour le rôle ...mais que tout cela sonne faux!
Enfin , Arletty et Berry restent des valeurs sûres, c'est une chance.
On ne devrait pas toujours revoir ce qui nous a enchanté ...
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 228 abonnés 5 250 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 février 2022
« La jeunesse du cœur est la seule jeunesse »
Je préfère regarder ce film en tant que tel, en tant qu’objet sur l’amour tendre et courtois, si délicatement dépeint par les cœurs purs et les mots de Prévert.
Même s’il faut en vérité se départir de cette sincérité, car c’est bien le diable qui intervient et les sentiments ne sont pas toujours empreints de vérité.
Reste que l’amour est le plus fort. Cette fin ressemblerait même à une mythologie où les dieux donnent des formes au monde qu’ils façonnent à leur manière.
Charlotte28
Charlotte28

131 abonnés 2 062 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 24 décembre 2024
Desservis par un mixage sonore catastrophique, les dialogues empesés alourdissent une mise en scène statique aux allures de théâtre filmé - malgré les quelques extérieurs minimalistes. Se plaisant à son rôle démoniaque, Jules Berry réveille un casting compassé campant des amoureux transis peu stimulants. Sur un rythme ronronnant l'intrigue finit par spoiler: affirmer la prévalence de l'Amour sur le Mal en une fable fantastique voulue poétique
. Suranné.
Scorcm83
Scorcm83

108 abonnés 508 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 octobre 2016
Introduit à la filmographie de Marcel Carné avec *Le Quai des brumes* que j'avais adoré, je la poursuis avec ces *Visiteurs du soir* qui change totalement de registre tant dans le contexte de production que dans le ton donné.

Le film prend place à la fin du XVe siècle, dans une contrée inconnue que le début du film nous présente à travers de magnifiques plans généraux. Deux personnages, Gilles et et Dominique, déambulent à travers ce paysage et atteignent les portes d'un château blanc au sein duquel ils vont demander l'hospitalité. Ces deux personnages sont en fait envoyés par Satan en personne pour "désespérer les humains".

Il s'agit donc d'un film fantastique produit en 1942, en pleine seconde guerre mondiale. L'argument du fantastique a donc une forte valeur métaphorique et dénonciatrice (l'occupation, le régime de Vichy, la sournoiserie des allemands et la résistance). En tant que spectateur du XXIe siècle, il me semble que le film fonctionne moins bien, du moins en seconde partie, que pour les spectateur de l'époque, à qui le film était destiné en premier lieu.

En effet, la première heure du film est géniale. Nous sommes introduits à une galerie de personnages intéressants, attachants et intrigants mais surtout à un univers en dehors de l'espace et du temps. Ce château semble être à l'abri de tous les malheurs du monde et les événements qui vont avoir lieu n'en seront que plus forts. Je dois avouer que l'actrice qui interprète Anne est juste magnifique, on comprend facilement que Gilles, interprété par Alain Cuny, en tombe amoureux aussi facilement. Arletty, campant le personnage de Dominique, est plus froide, calculatrice mais extrêmement puissante dans son rôle.

Le film peut sembler manichéen, mais le contexte de production et le réalisme poétique font que l'écriture se doit d'être aussi tranchée pour laisser surtout place à des dialogues, signés de la main de Jacques Prévert. Lorsque les personnages parlent, on a l'impression d'entendre de la poésie plus que de vrais dialogues, et c'est aussi ce qui fait le charme du réalisme poétique, cette frontière jamais totalement franchie, parcourue telle un funambule sur le fil, entre tragédie et naturalisme, toujours crédible.

Là où le bas blesse selon moi, c'est dans la seconde heure, qui propose des séquences et un développement scénaristique très intéressants, mais le tout se révèle assez niais et on flirte parfois trop avec la mièvrerie, difficile à accepter pour le spectateur contemporain que je suis. Alain Cuny, qui jusqu'ici proposait un jeu plus en retenu et en nuances, ne se révèle pas tant à l'aise que ça dans cette seconde partie, proposant un jeu trop théâtral, trop surjoué, à la limite parfois du ridicule (du moins à travers les yeux d'un contemporain j'imagine) contrairement à une Marie Déa toute en justesse et en finesse, la véritable révélation du film selon moi.

Dans un contexte de crise, où résistance était de mise et l'oppression enlevait tout espoir chez les hommes, je comprends la puissance de ce film qui met sur un piédestal le rêve et l'amour, mais dans un contexte actuel plus nuancé, le film peut donner l'impression d'en faire beaucoup trop. Néanmoins, le charisme intemporel des interprètes, la finesse de réalisation de Carné et la beauté de la composition de Joseph Kosma et Maurice Thiriet font de ces *Visiteurs du soir* un film encore très agréable à regarder, un conte cinématographique des temps modernes, magnifié par la plume de Prévert.

A voir.
Nicolas L.
Nicolas L.

90 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 août 2018
Grand classique du cinéma français. Le film aujourd'hui m'a paru bien désuet. Les dialogues de prevet sont parfois un peu nunuches, et les costumes parfois un peu ridicules. Mais le film est plein de symboles et de métaphores pour dénoncer l'occupation nazie qui sévissait à l'époque du film et le jeu de Jules Berry qui joue le diable est tout simplement délicieux !!
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

44 abonnés 2 630 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 décembre 2023
Carné et prévert ressuscitent les amants et l'esprit des amours mythiques dans un film où le sentiment amoureux est magnifié, résistant (avec ou sans allusion à l'occupant nazi...) à tous les pouvoirs maléfiques.
Précisément, Gilles et Dominique sont des envoyés du Diable (Jules Berry, forcément) que celui-ci a chargés de semer la discorde au château de messire Hugues. Mais Gilles est séduit par la fille du châtelain et fera le choix de l'amour.
La poésie incantatoire de Prévert, le caractère tragique de l'histoire et l'intrusion du genre fantastique subliment l'amour entre Gilles et Anne. Cependant, on ne sera pas forcément touché au coeur par cette allégorie passéiste; la faute probablement à une mise en scène et à une direction d'acteurs quelque peu figées par un style dramatique emphatique. Les mouvements sont lents et les déclamations, les serments, quand ils ne sont pas touchés par la grâce poétique de Prévert, sont démonstrativement douloureux. Les intrigues amoureuses, au coeur du château, celles de Gilles et Anne mais aussi celles que suscite la séduction équivoque de la tentatrice Dominique (Arletty) supportent par ailleurs plus ou moins bien leur étroitesse dramatique.
Il faut attendre l'apparition -tardive- du Diable en personne, venu punir la désertion de Gilles, pour que le drame, opposant ouvertement le Bien au Mal, la vertu au vice, prenne davantage de relief. La malice du Diable et l'ironie sarcastique dans laquelle excelle Jules Berry n'y sont pas étrangères, tant il est vrai que la méchanceté et les maléfices sont probablement plus spectaculaires que le regard transi des amoureux.
selenie
selenie

6 450 abonnés 6 234 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 25 novembre 2013
Enième association Marcel Carné-Jacques Prévert, après "Le jour se lève" (1939) et avant le chef d'oeuvre ultime "Les Enfants du Paradis" (1943-44) le duo signe ce conte médiéval avec en filigrane, semble-t-il, un message de résistance... Il faut bien l'avouer poutant, ce film est sans doute le moins aboutis du duo pourtant dans leur période la plus faste. Satant envoie deux de ses suppôts au sein d'un château, si Dominique réussit à séduire et à piéger Gilles lui, a succombé à la belle au lieu de simplement la séduire ; Satan est donc obligé de venir en personne terminer la besogne... Les décors carton-pâtes, la musique, les costumes tout est parfait pour nouslonger dans un conte idéalisé, sans artifice et non ancré dans l'historique mais plutôt dans nos contes d'enfant. Quelques belles idées de mise en scène avec une belle utilisation du noir et blanc, des effets spéciaux (pour l'époque !) réussis avec notamment le filtre de la fontaine lors du combat et la magie. Par contre on a connu Prévert largement plus inspiré, souvent les dialogues sont d'un platitude niaise étonnante (surtout pour les couples, Satan ayant le meilleur) u, tout du moins, sont mal dirigés... Arletty est trop bridée, Jules Ferry pas assez et Alain Cuny est aussi inexpressif qu'absent. De plus, le film aurait gagné en densité avec 10-15mn en moins. Dans ce film certains y voient un appel à la résistance... L'histoire se déroule en 1485, pour 5 aout 1941 (oui et alors ?! Pas de faits significatifs à cette date), Satan et ses suppôts seraient donc Hitler et ses nazis, le baron serait Pétain tandis que le coeur des statues qui bat encore serait l'âme de la résistance... Joli mais ni Prévert ni Carné n'ont infirmé cette vision des choses... Dans le genre on préférera largement "La Belle et la Bête" (1948) de Jean Cocteau ou "Peter Ibbetson" (1935) de Henry Hathaway... Le culte de ce film repose essentiellement sur l'espoir que le fond de résistance soit effectif mais on ne le saura jamais. Cinématographiquement parlant il est tout aussi évident que le duo Carné-Prévert ont fait et feront mieux.
Pascal
Pascal

169 abonnés 1 736 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 avril 2022
Un des fruits de la collaboration entre Marcel Carné et Jacques Prevert, " les visiteurs du soir" n'est pas toujours considéré comme la meilleure réussite de ce duo vraiment génial Ce n'est pas mon avis. A mes yeux, cette splendeur cinématographique est au contraire au niveau de ce qu'ils ont réussi de meilleur, avec "les enfants du paradis". Bien entendu chacun aura son ou ses films de référence du duo et c'est bien normal. Il est vrai qu'il est difficile de choisir entre de telles merveilles.

Nous sommes en 1485, période où Anne de Beaujeu ( sœur du toi) assure la régence du jeune futur roi Charles VIii apres la mort de son père Louis XI. Le diable envoie deux de ses émissaires ( Arletty et Alain Cuny), dans un château où règne l'harmonie, pour faire le malheur. Mais tout ne se passe pas comme prévu, car l'amour n'a pas dit son dernier mot.

La filmographie de Marcel Carné fut l'objet de critiques de la part de la nouvelle vague française qui lui préférait de beaucoup celle de Jean Renoir. Au même titre que d'autres réalisateurs incarnant " la qualité française ", il n'avait pas grâce à leurs yeux. De même, il était courant d'affirmer que c'était Prevert qui faisait la qualité des chefs-d'œuvre de la collaboration avec Carné, puisque la qualité des films du réalisateur ne sera plus la même après la fin de leur collaboration.

Tout ceci ne correspond qu'à des guerres picrocolines, vaines et inutiles. Carné (au même titre que Renoir)a réalisé certains des chefs-d'œuvre du cinéma français dont "les visiteurs du soir" est un exemple emblématique.

Le film est une ode à la force de l'amour et une invitation à la résistance contre le mal. N'oublions pas qu'il fut réalisé pendant l'occupation allemande en 1942. Carné employa à ses risques et peril Vladimir Cosma ( pour la musique) et Alexandre Trauner ( pour les décors) interdits de travailler par le gouvernement de Vichy en raison de leur appartenance religieuse.

Tout est admirable ici : la distribution est exceptionnelle, les dialogues également et la mise en scène de Carné au cordeau. Les jeunes amateurs du cinéma du patrimoine ne manqueront pas ce film, les autres le connaisse forcément. Sa vision est pour moi un moment de vrai bonheur.
ManoCornuta
ManoCornuta

294 abonnés 2 903 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 novembre 2016
Très vite, il apparaît que ce film a manqué de moyens: les décors sonnent plus que faux, et l'on sent bien que tout a été fait à l'économie. Ce ne serait pas un drame en soi, mais hélas, si la mise en scène est soignée, le jeu des acteurs et les dialogues sont bien trop lourdauds et ampoulés aujourd'hui pour susciter la moindre empathie. Le résultat final est un film qui ne manque pas de noblesse par moments, mais s'avère très lent et pesant à suivre du fait de nombreux silences entre ces lourds dialogues.
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