Une énorme surprise ! Beaucoup de gens m'en avaient dit du bien cependant je ne m'attendais pas à un niveau pareil. Alfonso Cuaron est une découverte pour moi et je vais le suivre de très très près. Il film son oeuvre entre la caméra au poing et un documentaire pour mettre le spectateur au plus prés d'un réalisme saisissant. Les scènes sont très très longues, certainement éprouvante pour les comédiens qui ont dût êtres dirigés au millimètre près. Clive Owen comme dans Inside Man est très bon et Julianne Moore n'est malheureusement pas assez présente dans le film .... Ce SF moderne parle de beaucoup de thèmes, la famille, l'anarchie, le chaos, l'apocalypse, la politique, la foi ... et tous ses thèmes sont très largement approfondis. Un grand film proche du chef d'oeuvre, bravo Mr Cuaron !
Et voilà ce qui arrive quand on donne trop de moyens à un tâcheron ! Sur un sujet magnifique, Alfonso Cuaron accumule les scènes d'action, les flingages à tout va, et ... on s'ennuie la plupart du temps.
Un monde apocalyptique... Une histoire à vous couper le souffle Des plans séquences de plusieurs minutes hallucinants... une coordination et un jeu d'acteur vraiment brillant ... Bref, ce film est une véritable leçon de cinéma, attention, film culte!
Un film d'anticipation remarquable par la profondeur de son propos, qui arrive à brasser de façon équilibrée plusieurs thèmes, et assez terrifiant par sa crébilité. Alfonso Cuarón dynamise à fond sa mise en scène notamment par l'intermédiaire de plans-séquences de gros malade, le premier exemple qui me vient en tête est celui dans la voiture qui commence sur une note de légèreté et qui se termine sur un véritable ton d'angoisse et de tragédie (mais il y en a plein d'autres intéressants !!!) et la logique de guerre s'avère être un excellent prétexte pour accumuler les scènes d'action sans pour autant perdre de vue la consistante des personnages. Julianne Moore arrive à rendre marquant le peu de temps qu'elle apparaît à l'écran, Michael Caine en seulement quelques minutes apportent beaucoup d'émotion, et Clive Owen portent magistralement tout le reste du film sur ses épaules. Se terminant sur une très petite note d'espoir qui peut s'avérer vaine, pour moi le ton du film reste quand même dans le pessimisme le plus absolu.
Un film d'anticipation (plutôt que science fiction) qui part bien mais le scénario s'empêtre dans les détails et la confusion pour finalement ne pas aller très loin dans sa réflexion. La réalisation mi figues mi raisins n'arrive pas vraiment à compenser la chose surtout que niveau acteurs c'est un peu faible en dehors de Owen. Sinon les quelques scènes de combats sont assez réussites.
J'ai été très déçue par ce film, qui n'invite même pas à la réflexion. Une fois sorti du cinéma, on l'oublie aussitôt; il ne reste que la violence. Les personnages ne sont pas attachants et qu'ils meurent ou non parait complètement inintéressant. Dommage, l'idée était bonne et la bande anonce prometteuse. Il vaut mieux en rester là et se faire soi-même son scénario !
On ne sort pas indemne de Children of Men. Une intrigue intelligente pour un film qui tire plus sur l'anticipation que la science-fiction pure et dure. Parmi les plans-séquences les plus dingues que j'ai vu dans au cinéma. Plongé dans une ambiance londonienne en proie au chaos et au terrorisme, certains plans nous mettent au cœur d'actions saisissantes de réalisme. Adapté du roman d'un certain P.D. James, le film fait part d'intéressantes réflexions sur le sort de l'humanité, sur son extinction, sur la contestation au sein d'un état rigide et propagandiste, et aussi sur l'espoir d'y échapper. Le casting est excellent, les acteurs sont tous convaincants, mention spéciale à Clive Owen et Michael Caine bien sûr. Malgré son échec commercial, Les Fils de l'homme est un film impressionnant, aux décors superbes, très bien joué, sûrement bien adapté au vu des nombreuses distinctions reçues, et qui soulève bon nombre d'interrogations. Que demander de plus au réalisateur Alfonso Cuarón ? C'est un film à voir et à revoir !
Alors autant sur le papier le synopsis m'a bien plu, autant le film m'a perdue dès les premières minutes, c'est confus et sans intérêt, je n'ai pas du tout été emballée.
Au delà de son époustouflante réalisation, c'est par son propos que le film nous marque. Réalisé il y a plus de 10 ans, Les Fils de L'homme, pointe du doigt des problèmes qu'on sent aujourd'hui de plus en plus présent, et de moins en moins fictionnel. A faire peur.
Un film grand spectacle mais dont le scénario est....léger, on connait la fin dès le début, pas de vraie grande surprise. En bref un film dont on peut aisément se passer.
Un thriller de science fiction dans lequel poursuites et fusillades s'enchaînent dans un décor apocalyptique. Malgré un scénario parfois confus, la mise en scène est brillante.
Probablement le meilleur film d’anticipation de ce début du siècle, et un des plus grands films de science-fiction jamais faits, Les Fils de l’Homme est un film à (re)découvrir absolument. Porté par un casting au top, une mise en scène hallucinante de Cuarón (préfigurant son Roma), éclairé par une somptueuse lumière par Lubezki, la réussite est totale. Préfigurant de problématiques pertinentes et véritable miroir sociétal, Les Fils de l’Homme n’assène aucune leçon, préférant mettre en garde, placer le spectateur devant la réalité, et le laisser réfléchir à ses questionnements.
Dans un avenir hyper proche, 2027, les êtres humains ne peuvent plus se reproduire depuis 2009 ; l’homme le plus jeune de l’humanité a donc 18 ans… Le pitch initial donne le tournis ; si le problème n’est pas résolu, encore une vingtaine d’année et il en sera fini dans moins de 100 ans de l’humanité. Woaw, bon sujet d’anticipation tiré d’un roman de la formidable P.D. James. De fait, le monde est sous tension ; l’immigration devenue galopante est gérée de manière sauvage. Des camps type ghetto de Varsovie où règne à l’intérieure la loi de la jungle permet de parquer les migrants. Et au milieu de tout çà, l’espoir, le messie prend la forme d’un petit Jésus noir à naître. En effet, une femme noire, migrante attend un enfant… Chose inespérée et surtout politique ; la récupération de cet événement par les institutions et les groupuscules révolutionnaires animeront le film et les débats très raccourcis entre les protagonistes du film. Cuaron, réalisateur mexicain de « Gravity », a un talent fou pour distiller des plans séquences hallucinants au plus près des acteurs tourné en continu ; excellents surtout dans le ghetto. Cela contribue à donner beaucoup de rythme à son film ; dommage sur le fond, le film est trop léger. Son scénario est assez confus et les transcendances bibliques indigestes. Le préchi précha politico religieux manque d’épaisseur et apparaît souvent fumeux ; juste un exemple, celui qui est destiné sauvé l’enfant s’appelle Théo, dieu en grec. Cet enfant est l’enfant de Dieu ; trop drôle. Bon film de divertissement, mais pour le contenu type anticipation intelligent, on repassera… « Gravity » du même Cuaron, possède aussi le même talent de réalisation de rythme et d’immersion ; il manquait aussi du contenu… Comme quoi c’est sa marque de fabrique