Derniers Avis : John Rambo - Page 7

Le Rambo le plus bourrin des 4. Impressionnant, surtout sur la fin. L'histoire a un aspect "Apocalypse Now" grâce au bateau. Une bonne histoire, dure, avec de nombreuses scènes crues et réalistes. Attention aux personnes sensibles car il y a des giclées de sang, énormément de violence gratuite et inattendu. Le film dénonce.

Un très bon film, rappelant le 1er par l'aspect torturé du personnage, et les 2 autres pour l'action, mais avec toutefois une part de réalisme beaucoup plus importante. Et quelle bonne idée que de nous montrer l'horreur de la guerre en Birmanie, souvent oubliée par le reste du monde. Stallone, malgré son âge, est une nouvelle fois excellent. Un vrai bon moment, et une belle surprise en plus.

Nouvel opus pour notre béret vert préféré. On abandonne la grandiloquence et le propos patriote des années 80 pour un film à la brutalité radicale, allant explorer de nouvelles contrées sur un fil scénaristique assez basique mais somme toute curieux. Stallone nous livre ici une œuvre nerveuse et promène sa sobriété taciturne tout au long du film, on ne voit d'ailleurs presque que lui ou en tout cas on ne retient que lui. Violent, à la réalisation hachée mais efficace, ce John Rambo sonne comme une quasi-résurrection, retrouvant un peu le côté désillusionné du premier film.

Désolé mais pour moi c'est le pire des 4 Rambo ! il y a de l'action mais je le trouve bien trop violent, c'est une véritable boucherie pendant les combats ! Je n'aime pas trop non plus l'environnement dans lequel se déroule le film le scénario est lui aussi plus que moyen. En plus, il ne dure qu'1h20... enfin pour le coup c'est peut-être mieux comme ça vu la qualité du film... Bref, je l'ai pas trouvé terrible du tout... 2/5

Je n'ai pas vu les précédents "Rambo" mais j'en ai bien évidemment beaucoup entendu parler. Avec ce dernier volet, Stallone livre un film puissant, qui ne lésine pas sur le gore ni sur les leçons de vie. Cette fois, notre héros s'attaque à des militaires birmans qui font régner la terreur dans les villages alentour et qui retiennent prisonniers un groupe de médecins américains, médecins parmi lesquels se trouve une jeune femme (interprétée par Julie Benz) naive, crédule, qui ne croit pas à la barbarie. Les exactions commises par ses ravisseurs lui feront considérer la vie d'une toute autre manière.
John Rambo, ce n'est pas seulement les muscles. Usé et revenu de tout par les batailles menées au cours de ses aventures antérieures, il décide de se ranger en s'installant en Thailande. Mais il se verra obligé de retourner à ses anciennes amours, à savoir la guerre, suite à l'enlèvement des médecins américains.
"John Rambo" livre ainsi, à l'instar de "Rocky Balboa", une puissante analyse sur le sens de la vie. Une analyse aux dialogues justes, entrecoupée de scènes d'une barbarie inouie (les exactions commises par les militaires Birmans) jusqu'à un final apocalyptique et très prenant. Sans oublier une bande originale sublime et épique, à l'image du film.
Avec "John Rambo", Stallone a réussi un nouveau coup de maître et conclut les aventures de son héros en beauté.

Si la critique française a salué à juste titre la révérence "Rocky Balboa", autant elle a loupé le coche sur "John Rambo", réalisé un an après. À travers ce nouvel épilogue, Stallone conclut brillamment un autre pan de sa filmographie. Au cœur de la jungle birmane et du délire exterminateur, le cinéaste joint au milieu d'un paysage dévasté son héros en retrait, passant du stade de désabusé jusqu'à l'improbable réconciliation. Rambo remonte le fleuve à la manière de "Apocalypse Now" non pas à la rencontre d'un homme mais d'une folie collective. La croisière prend parfois des airs de répugnance mais l'ensemble étrangement fascine. Sly fait valoir sa capacité formelle au moyen d'une photographie superbe et de scènes d'action époustouflantes, menées de main de maître. Tout comme son oreille en matière de sélection de BO, s'il y a une autre chose que l'on ne peut reprocher au cinéaste, c'est bien son sens du rythme. Sans une seconde d'ennui, "John Rambo" est un spectacle réjouissant, loin du film bourrin que l'on a voulu nous imposer. Un des meilleurs films d'action sortis ces dernières années.

Sylvester Stallone s’est à son tour collé à la saga entamée 26 ans plus tôt, en essayant de mettre un point final à l’histoire de ce personnage hors du commun. Un point final ? enfin c’est ce que nous croyions, un autre numéro étant attendu pour… 2015. Se fera ou se fera pas ? les paris sont ouverts. Mais revenons au film qui nous intéresse. Nous retrouvons donc ce héros qui a su se faire oublier au nord de la Thaïlande en menant une vie paisible. Il apparaît plus humain, davantage en proie à des sentiments plus nobles. Aussi il accepte, non sans moultes hésitations, d’accompagner une mission humanitaire en Birmanie, en plein cœur d’une guerre ethnique qui fait rage et dont peu de personnes a l’air d’en prendre cas. Toujours doté ce cet esprit guerrier qui lui a été inculqué pour en faire un soldat d’exception, il a l’œil sans cesse aux aguets, connaissant mieux que quiconque la région. Cet esprit apparemment en dormance n’est donc qu’une illusion, mais cette sauvagerie qui dort en lui renforcée par un instinct de survie de tous les instants ressort dès lors que lui et/ou les siens sont en danger. Nous restons donc dans l’esprit de tous les autres Rambo, mais le héros apparaît plus humain qu’il ne l’avait été jusque-là. Impossible de ne pas faire le lien avec le dernier épisode de la saga Rocky, j’ai nommé "Rocky Balboa", épisode qui marque un vrai retour aux sources. Malgré tout, les scènes de combat sont d’une grande violence, à l’image d’un contexte qui dépasse l’imagination et, du même coup, l’entendement. Tout comme dans "Expendables : unité spéciale", les scènes de combat sont parfois filmées avec des plans très courts, pour rajouter encore du rythme et une certaine confusion dans la bagarre. Mais cette succession rend la scène difficile à visualiser et a même tendance à faire mal aux yeux tant c'est si peu visible. Cependant les séquences filmées caméra à l’épaule sont intéressantes et ajoutent de la crédibilité. Quant au scénario, rien de révolutionnaire, il est au niveau des numéros précédents, bien que le générique de début offre en entrée en matière directe et percutante à travers un reportage télévisé sensé révéler au monde entier ce qui se passe en Birmanie. Le décor est planté et Brian Tyler a réussi à créer une partition en intégrant de façon subtile des consonances locales afin d’immerger davantage le spectateur dans l’ambiance. Aussi, le spectateur se laisse prendre malgré lui par un déroulé plutôt convenu d’avance, pour en arriver à un retour aux sources qui se situent aux… Etats-Unis. Est-ce là une façon de boucler la boucle, ou de laisser la porte ouverte à ce retour aux sources en vue d'une autre séquelle, mais de façon plus approfondie ? L’avenir nous le dira…

Le film "Jhon Rambo" marque tristement la fin d'une série de film mythique pour tout amateur de film d'action. Comme ses deux prédécesseurs il est loin de la portée morale du premier volet. Ce film n'est rien d'autre qu'une progression lente et régulière vers de la pure et simple boucherie. Néanmoins il reste un film supportable a voir il ne faut juste pas chercher de cohérence dans le scénario car c'est juste Stallone qui fait du Stallone. Il creuse encore plus profond le fossé qui sépare le reste de la série du premier opus car tous s'éloigne du but premier qui est de montré la difficulté de réintégration des soldats parti au Vietnam. Tout le film vise a montré que Stallone ne s'est pas ramolli et qu'il a toujours la gâchette facile.Pour conclure je dirais que malgré tout ses défauts "Jhon Rambo" reste un film sympathique a regarder si on ne cherche pas des envolées scénaristique mais un divertissement du samedi soir.

Ça faisait tous justes 20 ans que l'on n’avait plus entendus parler de John Rambo et plus précisément depuis une mission périlleuse en Afghanistan où il sauva son ancien colonel...On retrouve l’ex-béret vert en Thaïlande où il mène une existence calme et paisible dans les montagnes, se tenant à l’écart de la guerre civile qui fait rage non loin de lui… Mais lorsqu’il accompagne un groupe de volontaires humanitaires, ces derniers finissent par être capturé par l’armée Birmane et un commando de mercenaires est engagé pour les sauver.

Stallone tente ici de faire oublier l’attrait politique présent dans les deux derniers opus de la saga, loin des États-Unis, il est ici politiquement neutre et agit en fonction de sa conscience. Mais c’est surtout un message pessimiste sur la nature humaine qu’il véhicule à travers ce quatrième opus de « Rambo », en acceptant sa nature et le fait que ce personnage ne soit épanoui qu’à travers la violence. Stallone s’attache d'abord à la psychologie de son personnage, ici une bête blessée solitaire qui, avec l’arrivée des commandos, va être moralement mis plus bas que terre en étant considéré comme un vieil incapable.

Le scénario est assez manichéen mais c’est sans importance tant Stallone va tomber assez vite dans la boucherie la plus totale. C’est avec une incroyable brutalité et une recherche de réalisme qu’il filme la guerre et la cruauté humaine. C’est un vrai carnage… Et si par moments, c’est vraiment bien foutu et assez prenant, trop c’est trop et à force de voir certaines séquences de boucheries s’enchaîner sans subtilité et sans grand intérêt, ça devient un peu lourd, finissant même par être ennuyant et se suivre d'un œil désintéressé.

Bref, un opus décevant car Sly travaillait bien la psychologie et la bestialité de son personnage avant de passer à une boucherie inintéressante et excessive...

Une suite est prévue pour cette année (selon mes dernières nouvelles) toujours avec Stallone derrière et devant la caméra. Ambitieux, l’étalon italien a parlé de faire sa version de « No Country for old Men ».

Le retour du célèbre et charismatique John Rambo dans un quatrième film était-il nécessaire ? Eh bien pas vraiment non car le film ne brille, malheureusement, que par ses scènes d'actions. Mais au moins, ces scènes d'actions sont d'un spectacle poignants et absolues, des explosions à pertes de vues qui ne font qu'augmenter cet impressionnant spectacle, les fusillades en sont intenses et violentes.
En revanche, le scenario ne m'a pas tellement plu et ressemble beaucoup trop aux précédents opus, ne montrant ainsi aucune originalité et une sensation de répétitivité. De plus la première heure du film est assez ennuyante mais heureusement quand vient l'action, ça change et ça pète dans tous les sens.
Le tout suivi d'une ambiance prenante incluant de bonnes musiques.

Le plus gore et violent de tout les Rambo. Dommage que le scénario sois très noir, pas obligatoirement à regarder entre potes. A voir au 66666eme degrés!

Rambo sert désormais de guide touristique !
Ressortir les aventures du demeuré au bandeau frontal dans un 4ème opus 20 ans plus tard, n'était pas vraiment une bonne idée. Stallone accentue la caricature de l'un de ses personnages fétiches et offre un piètre divertissement d’action avec ce "John Rambo". De mauvais acteurs, une histoire sans intérêt, un Rambo qui sort toujours de nulle part, caché derrière une branche ou une motte de terre, bref pas grand chose à retenir. Laissons le pêcher la poiscaille tranquillement avec son arc une bonne fois pour toutes. Ce n'est jamais sa guerre, mais vous vous débrouillez quand même à le foutre dedans à chaque fois...
Passé de mode et sans l'humour kitch propre au personnage, les aventures du bodybuildé à cheveux long ne pourront satisfaire que les fans nostalgiques, et encore...

Vingt ans après la trilogie Rambo, et une année après Rocky Balboa, Sylvester Stallone réitère sa volonté de déterrer ses séries phares avec un nouveau film sobrement appelé John Rambo, afin de rappeler le patronyme complet de son personnage. Réalisant cette fois-ci le film lui-même, il choisit le contexte du conflit en Birmanie, terriblement meurtrier depuis de très nombreuses années et pourtant étrangement tu par les médias. Rambo y croise un groupe de missionnaires chrétiens des États-Unis souhaitant l’engager pour qu’il les guide en territoire hostile le long du fleuve Saoulen. Parmi eux se trouvent principalement le docteur Michael Burnett, interprété par Paul Schulze (Y a-t-il un parrain pour sauver la mafia ?, Panic Room, Zodiac), ainsi que Sarah Miller, une jeune idéaliste sous les traits de Julie Benz (Scary scream movie, Saw 5).

« Lorsqu’on t’y oblige, tuer devient aussi facile que respirer. »

Devenant rapidement une nouvelle opération de sauvetage, le film se complaît dans un scénario très classique avec des personnages manquant de charisme et d’originalité, Rambo étant le seul à avoir un traitement intéressant avec son espoir ressurgissant pour l’humanité derrière ses airs de caïd accompli. Très porté sur l’action, le film est surtout marqué par une esthétique d’une violence rare, avec de nombreux coups de feu transperçant les autochtones dont des enfants, et des explosions éclatant les membres avec du sang bien rouge qui gicle abondamment. Stallone cherchait alors à faire sortir ce génocide de l’ombre en réalisant « un film sale, parce que la guerre c'est sale ». Les questions sur ses origines trouvent un nouveau chemin alors qu’il évoque la possible survie de son père, dont il semble retrouver la trace tout à la fin. Un retour sympathique mais qui n’aura pas forcément marqué les esprits.

Excellent film qui parle d'un sujet réel ! Bourrée d'action fait avec de belle cas vas un bon moment

Dans ce film, Rambo a décidé d’arrêter la guerre. Il ne tue plus et s'est retiré dans une zone sans guerre mais cependant pas loin d'une zone de guerre. Cela montre bien la difficulté pour un homme qui a connu la guerre de retrouver un monde de paix. La proximité d'un monde en guerre le rassure.
L'unique message du film est la question de savoir si la guerre peut être juste.

A première vu, la guerre est une chose à la loi morale inscrite en chacun de nous qui nous est décrite par Kant dans critique de la raison pratique. La guerre consiste à tuer. Il y a des morts. spoiler: D'ailleurs les membres de l'ONG sont des chrétiens qui tiennent donc à cette loi morale qu'on retrouve dans la doctrine chrétienne avec le "tu ne tuera pas".
Pour Aristote, une action juste doit respecter la loi universelle, donc si on en crois Aristote, la guerre menée par Rambo dans ce film n'est pas juste.
Cependant, et l'histoire nous le montre bien : certain combats ( spoiler: comme la libération des otages dans le film, ou la liberté
) peuvent justifier des combats et des morts. D'ailleurs dans la loi morale, le principe de légitime défense existe. spoiler: Un des otages contre la guerre fini même par participer au combat et tue un des méchant
. Thomas More dans Utopia nous donne 3 cause de justification de la guerre : se défendre soi-même, défendre un allié et défendre des personnes opprimées. spoiler: Ici les méchant ont attaqué non seulement un peuple opprimé mais aussi des missionnaires américains (donc du pays de Rambo),
ce qui justifie donc sa guerre.

Encore une fois nous avons un film qui fait réfléchir.