Steve Pink, maintenant je m'en méfie... Quand on arrive à planter une telle idée que La Machine à Démonter le Temps, c'est bien qu'il y a un problème.
Ici, Steve Pink se sort quand même du piège qu'est ce film, avec son synopsis vu et revu. Il s'appuie quand même sur deux excellents acteurs, Justin Long et Jonah Hill, parfaits dans leurs rôles de semi-losers. Derrière eux, Lewis Black, Travis Van Winkle (surprenant) et Columbus Short assurent les seconds rôles du film, tandis que Mark Derwin joue avec perfection un rôle assez casse-gueule. Le film a quand même de bonnes idées bien à lui et s'en sort grâce à son comique de situation jamais en rade. On peut noter Blake Lively et Adam Herschman, un peu en deçà du niveau de leurs camarades mais loin d'être nuls.
Le film évolue plutôt bien, démarrant en comédie vraiment débile pour atteindre un niveau plutôt fin et loin d'être ce que le DVD français nous vent, une comédie dans la lignée d'American Pie. Au final, c'est donc un film étonnant et plutôt sympathique sur lequel on tombe, et donc un bon moment.
Débranchez vos neurones, nous sommes dimanche soir, il pleut. La télé ne vous propose qu'une rediffusion des experts miami : ce film est pour vous. Malgré un scénario invraissemblable, cette ambiance teenagers à l'université des geeks vous fera certainement rire de temps en temps. On ne s'ennuie pas mais on ne reflechit pas non plus. Pourquoi pas?
Le scénario de ce film se révèle rapidement tellement invraisemblable qu'il devient indispensable de débrancher son cerveau. Une fois cela fait on s'attend à rire un minimum mais l'attente est longue et les éclats rares. Les acteurs sont sympathiques mais comment s'attacher quand les successions de scènes sont aussi prévisibles. Oui il y a un méchant plein de muscle, oui il y a un héros touchant et oui au milieu des deux i il y a une blonde qui va choisir notre héros et ça tombe bien parce que toi non plus derrière ton écran ça fait un moment que tu n'as pas soulevé de fonte alors la conquête de Justin, sa quête d'identité et d'accomplissement, c'est un peu la tienne. Accepted manque de charme et l'atout Blake Lively se révèle carte morte : aucun charisme ni talent. L'idée qui sauve ce film est incarnée par Lewis Black : les universités américaines forment des clones conditionnés à avoir pour rêve la possession et l'argent. Mais quand on voit qu'à cette vision s'oppose l'apologie de l'inaction et de l'idiotie... difficile d'adhérer. Au final Accepted se révèle comme le modèle qu'il propose : stérile.
L'histoire parait complètement stupide et ne tiens pas la route et pourtant c'est une très bonne surprise le film est drôle, je suis peut être jeune pour aimer ce film donc les personnes qui on plus de 30 ans passeront leur chemins.
Teen movie dénué d'intérêt. C'est pas drôle, lourd, invraisemblable et chiant. En clair, de la merde en bâton. L'affiche est d'ailleurs assez explicite : une bande de glands, la bouche ouverte, semblant interpeler le spectateur à la façon de l'Oncle Sam recrutant pour l'armée américaine. Des visages qui respirent l'intelligence. A ne pas voir sous risque de perdre des neurones.
L'idée principale (à prendre au troisième degré..) est intéressante mais l'humour est plus lourd que le teen movie de base: des archétypes de personnages, qu'on accepte d'être cliché à condition d'y placer un bon humour. Le propos démagogique est plat et inintéressant mais malheureusement très commercial chez les pré-ados. Même les dialogues censés être les plus pertinents sont ratés, faisant non pas penser que c'est un film stupide mais un film au réalisateur stupide et très lourd... Interdit aux moins de 14 ans et aux plus de 16 ans.