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    Le Goût du riz au thé vert
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    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    C'est très bizarre que cet Ozu soit généralement mis vers le bas des classements et est considéré par son réalisateur lui-même comme "raté" parce que pour moi c'est clairement une de ses meilleures oeuvres. Ce qui est surprenant avec ce qui est peut-être le plus américain des films d'Ozu, visiblement un peu influencé par les comédies de moeurs hollywoodiennes, c'est qu'il joue énormément du travelling, rend plus vive sa mise en scène que d'habitude, l'aère beaucoup en faisant aller ses personnages dans des lieux publics très fréquentés et ne se prive pas de temps à autre d'une petite pointe de cynisme. Mais les thèmes de prédilection sont bien là avec celui du couple déjà fissuré d'avance pour cause de mariage arrangé qui va pourtant se réconcilier, du conflit entre les générations dont la nouvelle est composée de jeunes femmes qui ne comptent pas se laisser faire. D'ailleurs le final avec le jeune couple qui va se former, et qui nous fait comprendre que celui qui va le plus en chier ne va certainement pas être la femme, est absolument irrésistible. Beaucoup d'émotions mais surtout de fraîcheur et de drôlerie pour ce chef d'oeuvre du Maître (euh oui, encore !!!).
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2008
    S.Saburi, d'une beauté extraordinaire, donne une puissance superbe à ce portrait appliqué du couple japonais. Le récit et la réalisation s'accordent avec finesse.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Le film d'Ozu qui m'a le plus marqué jusqu'à présent (j'en ai vu 4, hé ho ça va...) tant par sa simplicité que par son authenticité. La complicité naissante entre les deux personnages que tout oppose est vraiment touchante et bluffante tant les acteurs réussissent à créer cette magie balbutiante. La vie du quotidien pour un couple ordinaire très joliment contée un peu comme un Dostoïevski qui arrive à transcender les personnages les plus ordinaires dans ses œuvres.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2007
    Cinéaste de «Shimun Geki», drames ou comédies sur les personnes du commun, Yasujirô Ozu traite dans «Ochazuke no aji» (Japon, 1952) du couple. Taeko est une épouse capricieuse, qui ment à son mari Satake, pour s’apaiser avec ses amis, qui veut marier sa nièce et qui ne cesse de se plaindre de Satake avec qui elle s’est mariée par arrangement. Majoritairement du point de vue de l’épouse, ce conte sur le couple nous laisse entrevoir deux images du couple, celle affaiblie de Taeko et Satake et celle naissante entre la nièce et le jeune ami de Satake. Mais c’est la relation du couple établi qui forme le ciment du film. Dans «Ochazuke no aji», il n’est pas question d’une évolution de l’amour, il n’est même pas question de drame. Le drame, comme dans tous les films d’Ozu, semble être en sous traitement, demeurant mais sous les actes, le drame procédant aux instants. Et les instants s’associent pour mener, dans une accalmie narrative, vers la décrépitude du couple. «Ochazuke no aji» brille par sa dynamique tranquille. Ceci d’autant plus que la fin défend, in fine, les troubles de l’amour : Nous désirons ce qui nous échappe. «Le couple à le goût du riz au thé vert», sûrement ce goût du doux amer, c’est là toute la cavillation de ce film d’Ozu : La vie est un mélange de plusieurs états. «Ochazuke no aji» possède l’excellente perfection de la réalisation d’Ozu et la finesse de son traitement narratif.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2018
    Le goût du riz c’est comme s’habituer à aimer ceux qui nous entourent. Une odeur familière qui nous réconforte.
    Au début du film, Ozu filme la légèreté brinquebalante mais l’amour a besoin d’être plus stable malgré les réunions des filles qui dénigrent leur mari ou la jeune qui n’en veut même pas.
    Un peu long peut-être et un peu appuyé mais séduisant par sa simplicité et sa tendresse au final.
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Ozu aborde ici un thème un peu différent, et nous donne sa vision sur les fondements du couple, de l’amour : qu’est-ce que le mariage, comment arrive -t-on à une crise , comment la jeune génération contemporaine n’a plus envie de mariages arrangés . La première moitié est assez déconcertante, car on retrouve un groupe d’amies, femmes matures mariées, indépendantes, qui se retrouvent régulièrement pour se moquer de leur époux, avec bien peu de respect, et l’on suppose qu’elles ont toutes « subit » un mariage arrangé. La jeune nièce de l’une d’entre elles assiste à ces réunions de femmes, mais elle n’aime pas ces plaintes et ces moqueries. Elle-même refuse toute idée d’arrangement et veut un mariage d’amour. Elle est très « moderne » et fréquente même une salle de jeux « patchenko », lieu masculin par excellence, superbe scène, très forte, de retrouvailles, de liberté, de transgression, à la Ozu , toute en douceur. La 2eme partie est centré sur le couple principal, qui va vivre une crise, c’est très dur, presque violent , c’est rare chez Ozu , mais on est ici presque dans du drama, les 2 époux en arrivent à se détester, ils se battraient si ils étaient européens. C’était un mariage arrangé. Le dernier quart d’heure est admirable, c’est celui de la réconciliation, car les 2 époux qui prenaient des voies séparées, se retrouvent seuls un soir par hasard, dans leur villa, et décident de se préparer un repas par eux même ( c’est normalement la bonne qui s’occupe de la cuisine ). C’est touchant, en préparant ce simple « riz au thé vert », ils vont se redécouvrir, et s’apprécier à nouveau. Mais le film n’atteint peut-être pas les sommets d’autre Ozu , car il est moins centré , et effleure plusieurs sujets . La réalisation est moins codifiée, moins soignée, moins apurée, que d’habitude. Cela reste un grand témoignage sur les relations humaines et leur complexité, et sur le vrai sens de la liberté, de l’amour et du choix.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2024
    Une chronique douce-amère un peu trop ronronnante sur la
    dissolution des liens d’un couple arrangé dans le Japon de l’après-guerre. 1,75
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2016
    Le grand Ozu! Lui qui n'a cessè de dèpeindre sa famille qu'il a tant aimèe raconte cette fois l'histoire d'un couple qui ne communique plus et qui se rèconcilie alors que le mari s'apprête à faire un voyage d'affaires en Uruguay. « Intime, primitif, une simplicitè familière et dètendue...» . Radiographie d’un mariage avec une parfaite crèation de Shin Saburi et Michiyo Kogure! Si on force une jeune femme à se marier malgrè elle, ça ne donnera rien d'autre qu'un couple comme celui de Mokichi (Shin Saburi) et Yoshiko (Michiyo Kogure). Pourtant un mariage arrangè n'est pas forcèment mauvais! Cela peut dèpendre du partenaire! Mais il n'y a pas d'amour ? Ozu nous fait comprendre que l'amour vient plus tard et que ce qui compte, c'est la soliditè et l'intègritè! Yoshiko n'avait pas compris et maintenant elle aime en Mokichi tout ce qu'elle dètestait auparavant! Un aussi bon mari que Mokichi, c'est prècieux! Sublime scène de pardon entre Shin Saburi et Michiyo Kogure devant la prèparation d'un riz au thè vert! C'est fameux, c'est dèlicieux! Un moment rare...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    L'évolution du Japon à travers le prisme des rapports familiaux aura été la grande affaire du cinéma de Yasujiro Ozu. A partir du "Fils unique" sorti en 1936, le réalisateur qui s'était tout d'abord essayé au film de genre en s'inspirant des productions hollywoodiennes, semble avoir enfin trouvé ce qu'il voulait exprimer avec sa caméra. Dans un style dépouillé très particulier qui n'appartient qu'à lui, il creusera très profond durant près d'une vingtaine de films un sillon intimiste qui lui vaudra assez tardivement une reconnaissance internationale, le plaçant désormais avec Akira Kurosawa et Kenji Mizoguchi au sommet du cinéma japonais d'après-guerre. Il faut aussi ne pas omettre d'adjoindre à ce trio magique, Mikio Naruse. "Le goût du riz au thé vert" sur un ton plutôt primesautier, assez mineur au sein de l'œuvre d'Ozu, explore à nouveau les problèmes relationnels qui minent les couples encore le plus souvent à l'orée des années 1950, unis par des mariages arrangés de longue main par les parents et leur entourage direct. Ozu, toujours secondé par le fidèle Kögo Noda pour l'écriture de ses scénario, aborde cette fois le sujet à travers le personnage de Taeko Satake (Michiyo Kogure), jeune femme de très bonne famille, mariée à un homme plus âgé (Sin Sahuri) et dont le comportement détaché s'apparente à une sorte de bovarysme enjoué qu'elle partage avec une amie (Koji Tsuruta), sa sœur (Kuniko Miyake) et sa nièce Setsuko (Keiko Tsuhima). Profitant de la passivité débonnaire de son époux absorbé par son travail qu'elle surnomme "Monsieur l'engourdi", Taeko use et abuse de mensonges grossiers pour organiser des escapades avec ses trois complices. Avec l'occidentalisation à marche forcée de la société nippone, les femmes commencent à se libérer du carcan patriarcal et Ozu le souligne ici de manière appuyée comme il le fera dans "Fleurs d'équinoxe" (1958), autre film à l'humeur guillerette du grand cinéaste. C'est comme une révolution féministe tranquille à la japonaise qui se déroule sous nos yeux. Le choix de la nièce de Taeko de refuser obstinément le mariage arrangé que sa mère lui prépare, allant jusqu'à s'enfuir d'un premier rendez-vous organisé à l'opéra, marque la volonté d'Ozu de prendre note d'une évolution irréversible. Taeko et son époux, chacun de leur côté sermonnent mollement Setsuko pour son refus d'obtempérer, bien conscient du malheur affectif qui les frappe. Toute la problématique est doctement posée par Ozu qui n'assène jamais ses points de vue, laissant à ses personnages qu'il se contente d'observer, le soin de révéler leur vérité . Une fois encore , il y parvient avec brio, choisissant au final d'atténuer la noirceur lattente de son propos en rappelant que l'espoir reste malgré tout permis si chacun fait un pas vers l'autre. Les choses les plus simples comme le riz et le thé vert, ingrédients constitutifs du repas traditionnel japonais, symbolisent un bonheur qui n'est pas toujours si loin qu'on le croit. Le cinéma d'Ozu s'il est profondément ancré dans l'observation presque chirurgicale des mœurs japonaise prend par le dépouillement de sa réalisation une dimension universelle qui en fait tout le prix.
    Del arte
    Del arte

    14 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Comme tous les films d'Ozu, il faut en comprendre les sens, le temps et l'acte cinématographique. C'est à chaque fois une révélation et une leçon. De simples phrases deviennent de véritables messages. Du coup, je me dis que je vais essayer de faire du riz au thé vert.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2018
    Mokichi et Taeko Satake ont fait un mariage de raison. Taeko n'en est pas satisfaite. La vulgarité de son mari, ses manières frustres lui sont de plus en plus insupportables. Elle s'en ouvre sans vergogne à ses amies et s'échappe avec elles au prix de quelques mensonges.
    Le couple est au bord de la rupture. La mutation de Mokichi en Amerique latine risque de l'accélérer.

    Une rétrospective estivale est consacrée à Ozu à parti du 1er août dans plusieurs salles d'art et essai parisiennes : le Champo, le Louxor, le Lincoln. C'est l'occasion de (re)découvrir dix de ses chefs-d'œuvre qui documentent la reconstruction du Japon d'après guerre et la lente recomposition de la société.

    "Le Goût du riz au thé vert" est sorti en 1952. Le souvenir de la seconde guerre mondiale n'est jamais loin comme en temoigne cet ancien soldat reconverti en patron de pachinko que retrouvent Mokichi et son filleul. Mais le Japon est obstinément optimiste qui affiche déjà tous les symboles de la modernité : Ozu filme un velodrome, un stade de base ball, une locomotive filant à pleine vitesse, un aerodrome comme autant de temoignages de la prospérité retrouvée.

    Mais l'œuvre de Ozu ne se réduit pas à une ode au miracle économique japonais. C'est la dissolution du lien familial qui l'intéresse. Ses films les plus connus traitent des liens entre parents et enfants : "Le Fils unique", "Voyage à Tokyo", "Fleurs d'équinoxe", "Le Goût du saké"... Après "Les Sœurs Munakata" et avant "Printemps précoce", "Le Goût du riz au thé vert" traite du couple.

    Le sujet était à la mode - il l'est toujours. Il a inspiré quelques chefs d'œuvre du septième art : les screwball comedies du duo Katherine Hepburn - Spencer Tracy ou "Voyage en Italie" de Rossellini. Mais Ozu n'a ni la légèreté des premières ni la gravité du second.

    Sur le thème du couple, il tisse à sa façon une histoire d'une infinie tendresse qui culmine dans une séquence devenue célèbre. À la nuit tombée, dans leur grand appartement vidé de sa domesticité, le couple, qui n'en a guère l'habitude, se fraie un chemin jusqu'aux cuisines et s'y prépare un plat de riz au thé vert. Cette scène anodine signe leurs retrouvailles et donne son sens au film - au risque de le faire sombrer dans le didactisme : "un couple a le goût du riz au thé vert" tantôt doux, tantôt amer.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2024
    Réalisé entre le deuxième titre de la trilogie de Noriko (" été précoce") et le troisième ("Voyage à Tokyo"), " le goût du riz au thé vert" (1952) est une nouvelle variation sur le couple.

    Ici, il s'agit d'un couple bourgeois, sans enfant dont le mari vient d'une classe sociale inférieure à celle de son épouse.

    Le mariage a été arrangé par la famille et l'épouse, capricieuse ( on suppose qu'elle a été une enfant gâtée ) peu livrée à la remise en question et même vaguement toxique ( elle veut imposer aux autres certains de leurs comportements ). Son mari en est malheureux.

    Regrettant de ne pas avoir choisi son mari, elle veut tout de même que sa nièce se laisse aussi guider dans son union par le choix familial.

    Comme dans " printemps tardif" ( premier titre de la trilogie de Noriko) ou dans le premier film en couleurs d'Ozu " fleurs d'équinoxe", le personnage principal change brusquement d'attitude. Certes des pistes sont évoquées ( ici la solitude pendant quelques heures sans doute suivie d'un moment de mélancolie) pour tenter d'expliquer ce revirement.

    Ozu, invite de nouveau à la simplicité comme forme de vie. Le titre est explicite. Le riz au thé vert représente dans la culture nippone l'image d'une préparation basique, sans fioriture.

    L'épouse n'a ( elle et son mari le suggère) pas l'habitude de préparer ce plat et signifie par la même son changement de comportement, le rapprochement qu'elle accepte de faire pour son mari, son couple et donc pour elle-même. Le bonheur conjugal devient possible.

    La finesse et la délicatesse des analyses psychologiques, c'est la grande qualité de l'oeuvre d'Ozu en ce qu'elles conduisent à une propédeutique existentielle.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2018
    Même si le happy end est un peu convenu, cette étude de moeurs est particulièrement réussie. L'opposition entre les deux époux, plutôt mal assortis, est subtilement soulignée, tout comme les rapports de chaque conjoint avec ses relations personnelles.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2023
    Avec comme sujet de prédilection la famille, Yasujirô Ozu propose ici une variation sur le thème de l’amour au sein du couple. Dans ce film sorti en 1952, le réalisateur s’attaque à la question du mariage arrangé, pratique très utilisée au Japon après la Seconde Guerre mondiale. Deux époux, aux origines sociales différentes et sans atome crochu, vont progressivement se rapprocher au gré d’infimes efforts basés sur le simple dialogue. En raison d’une intrigue minimaliste et d’une faible densité de personnages, le récit se complet dans la contemplation passive assortie de quelques longueurs. Le portrait de la société nippone de l’époque, alors en pleine transformation, reste tout de même intéressant. Bref, une œuvre tendre mais peu incisive.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    C’est la question du mariage arrangé et surtout les relations de couple que Ozu aborde avec ce film inégal. Inégal car la première partie donne une impression de frivolité, de superficialité et de redites, alors que la seconde atteint une puissance tranquille inattendue. L’évolution de la relation entre la tante et l’oncle donne alors lieu à plusieurs scènes de grande profondeur, le cinéaste montrant ses personnages sur la voie de la raison avec empathie et tolérance (en particulier dans la scène qui explique le titre du film). La singulière scène symbolique finale faisant preuve d’humilité et de lucidité.
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