Derniers Avis : Akira - Page 6

Cela fait des années que je dois voir Akira et des années que je repousse parce que je ne suis pas fondamentalement un amateur d'animation japonaise, genre Ghost in the Shell ça ne me parle pas plus que ça.
J'avoue que c'est un peu mieux que ce que je craignais, mais ça n'est pas forcément le genre de film qui me fait vibrer. En fait le film a plusieurs soucis qui n'en sont pas, je pense, si on a lu le manga d'origine. Mais au départ, c'est assez sec comme démarrage. Peut-être suis-je trop habitué au cinéma occidental et américain où il y a souvent beaucoup trop d'exposition pour être sûr qu'on ne laisse personne derrière, mais là clairement j'ai eu du mal à rentrer dans le film parce que je ne captais pas qui étaient tous ces gens.

Puis, petit à petit le film délivre des indices sur ce qui va être l'objet réellement du film et ça commence à être plus sympathique. Mais disons que la première course-poursuite à moto qui doit avoir lieu moins de cinq minutes après le début, j'ai pas capté qui était avec qui et j'ai trouvé la mise en scène assez foutraque.

Je comprends pourquoi le film plaît, l'univers très sombre est plutôt sympathique à explorer et puis les personnages sont assez intéressants et plaisants à suivre, notamment lorsqu'on est un gamin. Forcément je pense que si on voit ça à 10 ans on est impressionné par la violence (pour un dessin-animé), par les personnes qui sont tous des rebelles qui vivent sans loi et surtout par l'histoire l'amitié entre Kaneda et Tetsuo.

C'est ça que j'ai trouvé sympathique, voir Tetsuo rongé par la jalousie envers son ami parce qu'il y a une plus belle moto que lui, parce qu'il est plus faible que lui, parce qu'il est obligé de se faire aider pour s'en sortir. Et tout à coup Tetsuo se retrouve doté de grands pouvoirs qui le dépassent, et le fait que ça soit celui qui était toujours le second, celui qui avait de la rancœur est assez intéressant pour le développement du personnage.

Surtout que pendant que Tetsuo gagne ses pouvoirs on voit la ville qui se soulève, on voit les gens qui scandent le nom du mystérieux Akira, ce qui donnent une impression de fin du monde à ces scènes d'hystérie collective on ne peut plus appréciable.

D'ailleurs j'ai beaucoup apprécié toute la première partie du « combat » contre Tetsuo rongé par son pouvoir, puisque celui-ci était réellement bien filmé et mettant admirablement bien en valeur le personnage. On sentait toute sa puissance et encore une fois je veux bien croire que si on voit ça jeune ça soit véritablement impressionnant.

Après je dois avouer que la toute fin m'a un peu échappée, que toute l'histoire avec les gamins qui ont des têtes de vieux également et que c'est sans doute un peu trop bizarre pour moi. Et donc je trouve que ça ralentit un peu le récit qui s'il commence très fort, se trouve être un peu longuet par moments et aurait mérité, sans doute d'être plus explicite dès le départ, ou bien recentré (en tous cas pour l'occidental que je suis).

En somme je ne suis pas mécontent de l'avoir enfin vu, mais je ne suis clairement pas le public cible.

J'ai encore ces immeubles en tête, cette somptuosité graphique et tous ces moments marquants du scénarios...

Les personnages sont riches, originaux, fins, porteurs de message et nous entraînent dans une histoire sordide. On sait pas si c'est les personnages qui sont sordides ou si c'est ce monde. En tout cas je ne vois aucun défaut dans ce film d'animation, il est très beau est déchirant.
Ca fait partie des films qui nous restent en tête après l'avoir vu.

Le manga est mieux mais ca reste un bon film d'animation et le genre cyberpunk se fait plutot rare. La b.o est particulièrement réussi d'ailleurs y a meme une chanson d'IAM (ouais le groupe de rap fr) dont je ne sais plus le titre qui reprend en partie une des musiques. A voir en vostfr de préférence meme si la vf n'est pas trop mal.

30 ans après la destruction de Tokyo, un gang de bikers rode dans la ville reconstruite et corrompue. L'un d'entre eux, Tetsuo, va subir des expériences qui vont le transformer en redoutable psychokinétique. "Akira" est connue pour sa superbe animation, en avance sur son temps, qui dépeint avec fluidité et vigueur un univers post-apocalyptique désespéré, aux personnages paumés et à la violence omniprésente (celle-ci, très graphique, rappelle qu'il ne s'agit pas d'un film pour enfants !). Katsuhiro Otomo s'est ainsi montré particulièrement inspiré, avec des imageries parfois assez dérangeantes. Malheureusement, l'histoire ne suit pas toujours. Si le scénario offre des réflexions intéressantes sur l'enfance et le passage à l'adolescence, l'intrigue est quelque peu décousue, surtout dans la deuxième moitié. De plus, les personnages ne sont guère attachants, malgré leur côté anti-manichéen très appréciable. Il n'empêche, "Akira" demeure un film à voir, et est considéré à juste titre comme un jalon important dans l'animation japonaise.

le pire des dessins animés un très mauvais graphisme accompagné par un scénario irrationnel. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5

De jolis dessins, un bon scénario, qui plus est prenant par le mystère qu'il renferme et la violence qui s'en dégage, une magnifique réalisation qui trouvera une réelle alchimie dans son atmosphère visuelle et sonore, "Akira" n'a pas volé son statut de pilier de l'animation japonaise. Les scènes où Tetsuo délire sont excellentes et réellement marquantes, notamment celle où il ramasse ses entrailles sur la route ou encore celle avec l'animation des peluches. Mais, si la première partie reste parfaite en tout point, la seconde prononcera un peu trop le délire et rendra le scénario moins captivant, ou en tout cas moins subtil (même si l'on sait que l'exagération est généralement de rigueur dans ce genre de cinéma) ; les dessins, les idées, et la mise en scène, resteront quant à eux, remarquables d'un bout à l'autre.

Film bien noté partout, certains mêmes le disent culte... Pour ma part c'est décevant, malgré ma grande concentration je n'ai pas tout compris, d'ailleurs même les scénaristes n'ont pas l'air de comprendre ce qu'ils veulent en faire malgré le bon potentiel de l'histoire. Rajoutez à cela une bande son qui ne colle pas du tout à l'univers, et des incohérences trop présentes spoiler: exemple : des milliers de personnes qui meurent dans la rue quand la ville s'écroule, mais les personnages principaux eux survivent miraculeusement...
à la fin c'est une montagne qui accouche d'une souris.

Manga culte et très violent, Akira mérite un coup d'oeil. Le dessin est réussi, l'animation et les personnages également. Certaines répliques ont même été reprise par le groupe de musique "Mass Hystéria". Par contre, on ne comprend pas forcément toute l'histoire complexe. Mais on entre facilement dans l'univers post apocalyptique et on est tout aussi ébloui du décors complexe et réaliste.

Je n'ai pas vraiment aimé Akira.
Certes, d'un coté, il y a une histoire complexe et qui n'est pas manichéenne, mais d'un autre coté, l'histoire est touffue, trop compliquée à saisir. On se perd dans des débats philosophiques et on sent que le passage du manga à l'anime a du laisser de coté de trop nombreux aspects.
Je n'ai pas trop aimé le graphisme, même si l'animation est bonne.

Katsuhiro Ôtomo nous livre ici une oeuvre dense et complexe, situé dans un univers apocalyptique. Tout ce qui avait d'intéressant pour faire un film novateur. Si les graphismes sont sublimes, j'avoue que la complexité de l'oeuvre m'a fortement ennuyé, avec de la violence que je qualifierais de presque gratuite.

Quelque part entre Mad Max et Blade Runner, Akira est une fresque de la science fiction culte et immanquable. Précurseur, avec son scénario abouti et détaillé, Akira prend place dans un monde post apocalyptique, dans un modernisme crasseux, pour raconter cette histoire de puissance cachée, de rébellion, de destruction. Dans un monde approfondi, cette histoire se place dans les plus ambitieuses de la science fiction moderne.

https://m.facebook.com/AubinBouilleJoinville/

Je ne suis pas très friand de la culture japonaise. Même si je voue un culte tout particulier à certains manga (Death Note en particulier), le style japonais m’a très rarement envoûté. Et puis, il y a Akira, le fameux film d’animation japonais hors Miyazaki qui a retenu l’attention du monde entier.
Généralement, quand j’entendais parler de Akira, les gens mettaient beaucoup en avant son esthétisme et son animation. Mais sinon, je ne savais rien d’Akira (je croyais que le personnage principal s’appelait ainsi). Enfin bref, quand j’ai lancé le DVD, je me suis retrouvé face à un dilemme, VF ou VO ? Bon, c’est pas parce que c’est en japonais et que je comprends rien que je dois pas lancer la VO donc c’était mon premier film en version original japonaise. Le genre de doublage avec des voix virils ultra graves ou des voix de fille ultra aigüe comme si elles avaient encore six ans. Personnellement, je trouve que ce genre de voix nuit à la crédibilité du film mais bon, on est au japon, après tout, ça sera forcément perché.
Et bah dis donc, qu’est-ce que c’était intelligent en fait ! Mettons les choses au clair, j’ai bien aimé. Pas adoré comme la majorité des gens, mais j’ai quand même passé un bon moment. Pourquoi ? Parce que le film détruit tout sur son passage. La première heure est assez creuse, il se passe pas grand-chose et je dois l’avouer, je me suis pas mal ennuyé. Et puis, les décors ne m’impressionnaient vraiment pas. Et puis, le deuxième heure… explosions, révélations, émotions. Dis donc, qu’est-ce que c’était épique...
Et puis, là, l’animation, ça déchirait. Le dessin se révélait vraiment magnifique et je trouvais que le récit gagnait vraiment en profondeur et en maturité dans cette seconde heure. Les personnages devenaient enfin intéressants, la musique servait enfin à quelque chose et donnait un rendu vraiment plus épique. Et puis c’était quand même sacrément réfléchis.
On pourra dire qu’il y a quand même vachement d’action dans la dernière heure, mais en même temps, c’est pas de l’action qui veut rien dire. Elle est au profit du propos qui s’accorde parfaitement avec la violence. L’homme est autodestructeur ? Effectivement quand on voit les personnages s’affronter. Et c’est ce genre d’action que je trouve vraiment épique, quand le scénario arrive à trouver son intensité dans ces passages.
Yeah man, c’était vraiment de la balle !
En somme, Akira est une montée en puissance intrigante. J’ai vraiment cru que j’allais m’ennuyer grave et j’ai été agréablement surpris par la suite. Donc, Akira c’est cool !

Akira est un film que je connaissais de réputation, et je n’avais jamais eu jusqu’à récemment le courage de me lancer dans son visionnage. Finalement mon verdict est le suivant : un film très bien fait visuellement, après l’histoire reste tout de même très absconse !
C’est sûr que techniquement il n’y a pas grand-chose à redire. Très belle ambiance, un graphisme soignée, une animation fluide pour un manga, un décor qui ne manque pas de spectaculaire, et il y a de vraies idées qui retiennent l’attention, notamment par une mise en scène ample qui réussit son coup lors des séquences épiques. La violence visuelle m’a paru aussi bien exploitée, quoique d’un rendu pour le coup peu crédible. Réussi sur la forme, le film possède aussi une ambiance sonore particulière qui colle parfaitement à l’atmosphère post-apocalyptique, mêlant un côté industriel par les sonorités métalliques, et oniriques.
Akira c’est donc un film plastiquement et musicalement au point, qui ravira les amateurs de belle animation. Le souci c’est le fond.
Honnêtement la première partie m’a plu, et j’attendais avec impatience que les mystères patiemment construit donnent une fin à la hauteur. Mais non, la seconde partie continue d’accumuler les mystères sans expliquer grand-chose, jusqu’à un final en totale abstraction. Du coup, c’est clair, le film dans sa deuxième partie devient assez lourd, voire ennuyeux, tant le métrage semble avancer dans son coin, laissant le spectateur sur le bord du chemin. De l’action vient de temps en temps réveiller notre attention, mais j’ai été déçu, c’est sûr, par cette recherche d’abstraction. On en vient parfois à se demander : « pourquoi tout ça pour ça ? ». « Pourquoi deux heures pour n’être pas foncièrement plus avancé qu’au début ? ».
Les personnages sont assez classiques du genre. Un savant fou, un colonel monolithique, qui a cependant ici le mérite de ne pas être juste le méchant antagoniste habituel, un héros maltraité qui prend la grosse tête avec ses pouvoirs… Néanmoins, quelques seconds rôles apportent une vraie épaisseur au film, et même si les autres personnages sont classiques, il n’empêche qu’ils sont bien construits. Akira offre une galerie de héros et d’anti-héros variée, complète, et intéressante, même si elle est au service, finalement, d’une intrigue qui les sous-exploite.
En clair, Akira est sans doute un sommet de l’animation japonaise, mais uniquement sur le plan formel. Sur le fond, c’est une œuvre abstraite, presque expérimentale dans certains cas, qui ravira peut-être les amateurs d’analyses tortueuses, mais qui, pour ma part, laisse trop en route, délaisse trop son spectateur, et ne justifie pas assez ses tarabiscotages pour mériter une note très élevée. 3 car ça reste de la belle œuvre !

Un très bon manga néo futuriste dans un Tokyo en proie aux révolutions, injustices sociales, et conflits politiques.
L'histoire tout en étant made in japan, est cohérente et facile à appréhender pour nous autres occidentaux. Les graphismes sont très soignés, et la bande-son bien que vieillie, fonctionne très bien.
Seul bémol peut-être, les héros sont des ado de 15 ans qui font de la moto. Ça provoque une certaine rupture avec tout le propos mature du reste du film, mais on passe vite outre ce détail, tant l'action est ultra classe !
Définitivement, tout ce que j'attendais d'un anime japonais dans un néo Tokyo futuriste stylée à souhait !

Pilier de l'animé japonais et adapté du manga du même nom, Akira est un classique. Dessins extrêmement détaillés et novateurs, mise en scène et univers uniques, scénario en béton, bande son inoubliable et personnages travaillés, Akira concentre toute les qualités d'un chef-d'oeuvre. Brillant.