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Max Rss
171 abonnés
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3,0
Publiée le 18 mars 2019
Durant sa période riche de créativité, Claude Miller nous a offert de très bons polars. Deux ans après le puissant «Garde à vue», Miller reprenait son équipe de choc: Audiard père et fils pour les dialogues et Michel Serrault en haut de l'affiche. D'ailleurs Michel Serrault nous gratifie d'une très grande prestation, dont lui seul avait le secret. Ici, il incarne un détective privé qui se lance à la poursuite d'une jeune meurtrière qui lui rappelle sa fille qu'il n'a plus vue depuis vingt ans. Cette quête tout d'abord intrigante vire à l'obsession. «Mortelle Randonnée» a d'ailleurs un petit côté surnaturel non négligeable. L'oeil (joué par Michel Serrault) suit sa cible sans jamais se faire remarquer alors que spatialement, il est tout proche d'elle. Isabelle Adjani quant à elle, est l'incarnation parfaite de la femme diabolique, de la mante religieuse qui assassine tous les hommes riches qu'elle fait tomber dans ses bras. Les deux personnages principaux ne demandent qu'à se réunir, se parler mais cette relation malsaine ne peut finir que d'une manière dramatique. Encore une fois, il faut souligner la grande performance de Michel Serrault. La seule chose que l'on pourra regretter, c'est que cette filature incessante manque un peu de punch.
Un petit bijou. J'écris à vif car j'ai le sentiment d'avoir vu une perle de noirceur. Tout ici est noir, tranché sur le vif, humour, scénario, musique hallucinante et hallucinogène, tout contribue à vous plonger dans l'abîme de l'âme humaine. Serrault est époustouflant. Un film vraiment éblouissant et sombre à la fois. Polar méthaphysique et réaliste, poétique et stylisé, les torches s'allument et s'éteignent dans le soupir d'une quête perdue d'avance. Jamais la beauté ne fut si noire.
Les multiples personnages incarnés par la grande Adjani auraient pu donner un film magique, mais Claude Miller et sa mise en scène trop sage ont dilapidé tout ce beau potentiel. Le polar reste convenu, et finalement décevant.
Je n'ai pas accroché, bizarre. Un peu trop loufoque et décalé, et dieu sait que j'adore Michel Serrault pourtant. Non, à part certaines scènes, dont la finale, je n'ai pas été enthousiasmé par ces personnages, encore moins par celui d'Adjani.
Mélancolique et soporifique. On pourrait probablement trouver d'autres mots en "ique", mais j'arrête là. On s'ennuie malgré le talent du grand Serrault, et le film a terriblement vieilli.
L'enfer c'est les autres. Putain de randonnée, tout feu sans flamme. Mille(r)egrets. Triste de l'intérieur, froid de l'extérieur, cette liaison dangereuse est un déséquilibre avec mon regard à contre courant. J'ai quitté le groupe à Baden Baden, soulagé de ce sacrilège éprouvant.
Je mets pas mal, uniquement pour la qualité cinématographique de ce film : ambiance lourde de polar noir américain (c'est l'origine...), prise de vue, bande son, et deux acteurs presque surréalistes, Isabelle Adjani en psychopathe tueuse, et Michel Serrault en privé désabusé à la recherche de sa fille qu'il croit reconnaitre. Par contre, d'énormes défauts : des scènes sans lien entre elles qui se multiplient presque à l'infini, engendrant un véritable ennui, d'autant que le manque de réalisme est criant et qu'un manque de profondeur se fait sentir. Claude Miller lui même n'a pas aimé son film et on comprend mieux pourquoi en le visionnant.
En apparence, Mortelle randonnée s’apparente à un film policier au penchant dramatique. En réalité il en ressort un thriller à énigme, sur fond de psychodrame pour nos deux protagonistes. Ce père inconsolable va développer une véritable obsession pour cette femme, remettant en cause ses principes, naviguant entre réalité et fiction, il se persuade qu’elle est sa propre fille. Catherine de son côté est insaisissable, elle projette sur le détective les souvenirs de son père. Isabelle Adjani, fascinante en femme fatal est un véritable caméléon, arborant plusieurs visages, elle flirte clairement avec la folie. Claude Miller livre ici une œuvre complexe sur la traque obsessionnelle d’un détective, une mise en scène déchirante et glaciale, dégagement une grande puissance émotionnelle.
Isabelle Adjani, Michel Serrault, Jean-Claude Brialy, Patrick Bouchitey, Stephane Audran, Guy Marchand, Sami Frey, Macha Meryl, pas de doute Claude Miller sait recevoir. Sur fond de fil rouge policier (et meurtrier) "mortelle randonnée" est l'histoire pleine de poésie et de desespoir d'un homme à la recherche de sa fille disparue. Très beau film 4/5
Après Garde à vue, Claude Miller retrouve Michel Serrault pour un nouveau film policier. Cependant, cette fois, le cinéaste adopte un ton assez décalé (rappelant un peu l’univers de Bertrand Blier) qui fait s’écarter son œuvre du réalisme. Ainsi, ce qui semblait être au départ un véritable polar autour d’une femme fatale devient de moins en moins crédible et déroute petit à petit son spectateur pouvant l’amener à décrocher malgré les bons dialogues de Michel Audiard (qui cosigne le scénario avec son fils, Jacques) et un excellent casting (à la tête duquel on trouve Michel Serrault et Isabelle Adjani). Dommage : le tout commençait si bien !
Un film qui porte bien son mot.... pas pour les cadavres qui parsèment cette troublante randonnée mais pour l’ennui mortelle qu’elle m’a procuré. Je l’ai regardé jusqu’au bout mais ça m’a été difficile. Sans l’excellent Michel Serrault, j’aurais coupé court...
Tout d'abord un immense bravo aux deux acteurs principaux : Michel Serrault et la sublime Adjani ! Rien que pour ces deux monstres du cinéma "Mortelle randonnée" et son univers particulier est un grand film.