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    Esther Kahn
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    3,6
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    18 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 novembre 2012
    Superbe. Un film sur la passion du théâtre, la religion et le sacrifice au profit d'une passion. Réalisation superbe. acteur parfaits. bravo
    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2022
    La quête spirituelle d’une jeune femme introvertie dans L'East End à Londres à la fin du 19e siècle, qui va se découvrir à travers le métier d’actrice, illuminée par l’interprétation troublante de Summer Phœnix.
    bsalvert
    bsalvert

    318 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2011
    A force de vouloir montrer la noirceur de cette vie, le réalisateur a oublié que le spectateur a besoin d'un fil un peu plus étoffé pour rester jusqu'au bout.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Juste après son film-révélation "Comment je me suis disputé", Arnaud Desplechin tourne en 2000 son premier film en langue anglaise "Esther Kahn", nous plongeant dans le quotidien d'une famille juive dans le Londres de la fin du XIXe siècle. À travers certains thèmes présents comme la sauvagerie, la littérature ainsi que certains choix techniques (fermetures à l'iris), le spectateur ne peut s'empêcher de penser à Truffaut. La reconstitution est sublime et le film se trouve porté magistralement par Summer Phoenix. On regrette cependant une certaine longueur de l'ensemble ; le film comporte vingt bonnes minutes qui auraient pu être coupées et manquent de rendre l'ensemble inégal. Le cinéaste a enfin une approche intéressante sur l’ambiguïté du théâtre, censé ouvrir le monde à la culture mais qui peut aussi se révéler très anxiogène, notamment à l'occasion d'un final très réussi.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2022
    Esther Kahn est à n'en pas douter le plus beau film d'Arnaud Desplechin, le plus horrible également !

    Ce paradoxe ne saute pas tout de suite aux yeux, j'avais réellement une impression de découvrir une tout autre facette de ce réalisateur auquel je suis infiniment critique, notamment depuis une rétrospective de sept de ces longs métrages l'an dernier. L'astuce tiens un temps, puis le naturelle et la panoplie en héritage reviennent à grands pas ...

    Tout partait si bien. De cette introduction dans ses ruelles, de son instauration aux décors ( exceptionnelles ! ), à la présentation de cette famille. Oui, tout m'avais captivé. La naissance du caractère sombre et profond de cet enfant qui gobe les bulles de savons à son entrée dans l'âge plus difficile de jeune femme, vraiment tout l'ensemble définissait là un portrait d'une liberté ardente et féru d'émancipation. De celà, il en restera quelques choses néanmoins, quelques miettes d'une victoire terne !

    spoiler: Arnaud Desplechin dans tous ses films dressent des profils ( façonne une pensée ), dans ces derniers, une ritournelle s'impose, La Femme est toujours tributaire et dépendante de l'Homme. Brillante et somptueuse parfois, mais inférieure. Esther Kahn n'échappe donc pas à la règle, au contraire, elle est la cible idoine pour la démonstration en sadisme imposé. Jeune et jolie, instable, rebelle, sauvage et vierge ... De sa rencontre avec le diable ( ici appeler Nathan ) provient tout un quadrillage en bonne et du forme du système d'emprise. D'abord une main tendue, généreuse, qui prodigue conseil et leçon, ce dernier flair un filon et retrouve un nouveau rôle. Sa nouvelle fonction tiens a dompter la liberté et les désirs de cette rencontre, de les enfermer dans une cage, ou ici, de les exposer sur scène tel un animal de cirque à qui l'on fait dire et entendre par capitulation la raison par une autorité déguisé. On lui offre pour lui reprendre, par becquée sa destruction devient objet, on la soumet pour le regard ébahis d'un auditoire à divertir. C'est d'ailleurs avec un sourire que l'on accueille son automutilation, une drôle d'audace que de mâcher du verre ! En y repensant, le début du film déjà avais déjà un autre système de possession, je pense évidemment à cette voix off ( masculine ) qui décrit les pensées de cette jeune fille pousser à se découvrir. Celle-ci s'efface à mesure de la narration, il n'y en a plus vraiment recours il faut bien le dire. Une troisième présence toxique se révèle au long de cette histoire, celle-ci se dénomme Phillipe. D'abord avenant, patient et tout autant direct, il manigance pour obtenir ce qu'il souhaite, ici le corps et l'âme d'Esther. Aussi fiévreuse et mordante soit-elle, elle reste encore innocente et naïve devant ce nouveau monde qu'elle découvre et qui la fascine. Les notions de vérité et mensonge assimilé et autant le dire assez trouble instauré par son maitre penseur ont de cesse de la perdre pour de bon. S'enchaine les " - Tu devrais " ... La voilà Captive. Pas de puritanisme dans cette critique de cinéma fais par mon ressentit instantané. Mais soyons tout de même un peu " honnête ", on connais l'histoire de ces femmes brisé par ses " envies " d'hommes. Le film ne s'en cache d'ailleurs pas. Comme je l'écris dans mon intro, le film est d'ailleurs immense selon moi. Un film malade, quasi obscène si je n'ose dire mais en touts point radical et incroyable de cynisme cyclique et perpétuel ... Le plus beau film formelle de son auteur, le plus abominable à vivre et ressentir pour tant sa violence est orchestré et assumé.


    Esther Kahn est un film dont les images et la mise en scène de son réalisateur interpelle, rarement la caméra ne m'aura autant fais succombé à ses prises de vues aussi dingues et superbes. Les costumes et l'ancrage historique sont une autre stupeur magnifique pour ma rétine. La scène de dispute avec sa mère m'a pour ma pars concrètement fais halluciné tant elle survient après une petite accalmie alors que de petites colères précédait jusque-là les quelques séquences précédentes. C'est bien la caméra qui se " perd " dans cette esquive d'Esther qui époustoufle et embarque celle-ci vers le chemin qu'elle emprunte et désir. Un moment qui fait d'elle bien plus qu'un " model " selon Phillipe !

    Voilà un film qui à mes yeux est tout un paradoxe et dont je continuerais à l'avenir de m'interroger. Aranud Desplechin aussi talentueux soit-il fabrique une filmographie à la fois ensorcelante - je choisis ce mot sans aucune once de hasard - et enivrante mais se restreint de par son mépris et sa suffisance, son scénariste entreprend lui une route tout aussi rutilante, le poids de l'héritage ?

    Un film qu'il faut voir, revoir, je ne reste en rien hermétique à ce cinéma réflexive et emprunt à faire vivre de tel sensations fortes. Je me positionne en revanche complètement contre son prêche, si jamais je l'entend tel que je le comprend ici et maintenant !
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Un film pas trop mal réussi sur le plan de la réflexion, réflexion sur le fait qu'il est nécessaire de vivre dans la réalité pour pouvoir vivre sur scène, mais totalement ankylosé sur le plan de l'émotion ce qui gâche beaucoup le plaisir qu'aurait pu procurer l'ensemble...
    Disons que ce dernier est trop froid pour qu'en dehors de la réflexion on soit emporté par un vent de passion. Même quand les séquences tournent autour de la scène, la protagoniste reste trop froide pour qu'on ressente une réelle empathie pour elle.
    En dehors de cette froideur, l'oeuvre souffre d'autres défauts notamment un abus de fermetures à l'iris, deux grosses erreurs de casting à travers Fabrice Desplechin et surtout Emmanuelle Devos, pas crédible un seul instant en italienne fougueuse, et parfois une reconstitution un peu pauvre...
    Heureusement qu'"Esther Kahn" peut compter tout de même sur de belles scènes, surtout celles où le personnage joué par Ian Holm endosse le rôle de Pygmalion, et sur une très belle BO d'Howard Shore...
    defleppard
    defleppard

    302 abonnés 3 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2008
    Voici de l'excellent Desplechin contrairement à un Conte de Noel !
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2013
    Cette histoire d'ascension irrésistible d'une actrice est austère mais dégage une humanité rare et authentique.
    L'alchimie entre Desplechin et son actrice est palpable à l'écran. Summer Phoenix réalise une composition toute en fêlures et en rupture.
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Un beau film sur une actrice, magnifiquement mis en scène, photographié et mis en lumière et bellement interprété. Desplechin est définitivement un cinéaste très intéressant, majeur au sein du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 mai 2009
    Pauvre Esther, méprisable, méprisée par le cinéaste lui-même.
    Scène ridicule et insultante du dépucelage, vécue sur un mode totalement égoïste et sans sentiment.
    L'héroïne est enlaidie, stigmatisée, présentée comme le rebut de l'humanité.
    Quelle haine de l'humain chez ce cinéaste !
    Leonblum I
    Leonblum I

    8 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    J'ai aimé.
    Esther consacre tout au théâtre sa passion, sacrifiant sa religion et sa virginité au profit de son Art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 août 2008
    Ce n'est pas un film sur le théatre mais c'est plutôt un accouchement de "soi-même" auquel nous sommes conviés et c'est une réussite de toute part.
    La mise en scène de Desplechin est fluide et proche de ses acteurs, mais c’est surtout la façon de filmer les scènes de théatre révélant peu à peu son héroïne, tour à tour introvertie, pudique, hésitante ou en souffrance, qui constitue une des grandes réussites du film. Jamais nous n’assistons à du théatre filmé, puisque Desplechin dans ses moments s’intéresse au ressentie de son personnage. Et il peut s’appuyer sur Summer Phoenix pour donner naissance à Esther Kahn et ainsi nous faire vibrer avec elle.
    Alexdrum
    Alexdrum

    7 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2009
    Voilà un film envoûtant, mais pas trop, juste assez pour nous intéresser avec un sujet difficile et long, grave et extrême dans ce qu'on connaît de l'homme. Desplechin raconte la comédie d'en bas, l'art qu'on apprend par la souffrance et que seul le vécu peut animer. Ce film rappelle les bases, celles qu'on tante de faire oublier aujourd'hui, mais qui sont pourtant la clef de la création. Ce film est un chef-d'oeuvre, et malgré sa longueur que j’ai légèrement subit, je l’admire et le recommande aux amateurs de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mars 2008
    Pas de côté pour Desplechin, ce film glacial dégage un ennui profond. Les citations (Truffaut, Cassavetes et j'en passe) ne font pas toujours un bon film. L'émotion provoquée par les malheurs du personnage principal est assez artificielle; on est loin du fabuleux Tess de Polanski.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Esther Kahn est un film sombre mais beau. Esther jeune fille qui fait tout dans l'extrême, autant bien dans l'amour et de la souffrance. Summer Phoenix y est extrement convaicante dans ce film où elle campe le premier rôle. On a mal avec elle, on pleure avec ell, on aime avec elle! Juste un bémol: le film est peut être un peu trop long. Mais à voir simplement pour le regard mystérieux de Summer
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