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chrischambers86
13 804 abonnés
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3,0
Publiée le 9 octobre 2013
Tournè en 1959 par King Vidor et interprètè par Yul Brynner en roi Salomon et Gina Lollobrigida en reine de Saba, deux spècialiste du genre, "Solomon and Sheba" est devenu depuis un classique du pèplum d'après l'histoire de Crane Wilbur inspirèe du rècit biblique où la beautè et le manque de scrupules de la reine de Saba font commettre des sacrilèges à Salomon! Souvenons-nous des soldats de Salomon, brandissant leurs boucliers bien polis, pour anèantir leurs ennemis, aveuglès ainsi par le reflet du soleil! Cette sèquence est remarquablement bien traitèe par Vidor et elle est parfaitement incroyable! Et l'armèe ennemie fait preuve d'une belle constance à se jeter tout entière dans le ravin! Difficile de parler de "Solomon and Sheba" sans mentionner la mort soudaine d'une crise cardiaque de Tyrone Power au cours de ce tournage qui a couronnè dignement la carrière brillante de l'un des plus charmants sèducteurs de l'ècran! Solide pèplum de Vidor qui fut tournè en Espagne en 70mm, produit de grand luxe et de classe internationale, bènèficiant ègalement de l'interprètation de George Sanders dans le rôle d'Adonias...
Une œuvre passionnante réalisé en 1958 par King Vidor qui, même si ce n'est pas un sommet du genre péplum, se suit avec intérêt !! Salomon est couronné par le roi de Jérusalem (son père) à sa succession dont le frère voulant prendre sa place en est jaloux. Le nouveau roi demande au chef de son ennemi, la reine de Saba, une invitation en Israel en guise de paix mais une chose inattendue arriva, les deux chefs vont tomber amoureux malgré l'opposition de leurs peuples. King Vidor, producteur et cinéaste de ce long métrage, signe un beau film avec une réalisation qui vieillit bien avec du romanesque, de la trahison et du spectaculaire bien traités. Yul Brynner, qui se laisse pousser les cheveux et la barbe pour incarner Salomon, signe l'une des meilleurs performances de sa carrière aux cotés de la belle et talentueuse Gina Lollobrigida, d'excellents acteurs secondaires et de nombreux figurants. Pour tout les amateurs de ce type de film qui, je pense, apprécieront.
Voici également un beau film qui mérite une attention particulière ... la relation dangereuse de Salomon et de la reine de Saba.. un duo réussit, bien interprété et beaux a voir de 1958. les acteurs sont bons , attachant et brillant.. nous retrouvons Yul Brynner ( salomon ) et ( les dix commandements ) et Gina Lollobrigida ( la reine de saba ) excellent a travers sa prestation de tentatrice... l'histoire de salomon en elle même est légendaire, et le voir plié et tenté devant une femme avec une beauté qui elle aussi est légendaire, je vous assure sa fait des étincelles derrière l'écran. Yul brynner est décidément un acteur de charisme qui arrive a nous présenté ses talents de caméléons émotionnelle si je puis dire... la fin est tout simplement mémorable.. la reine de saba qui s’humilie devant le dieu de salomon.. une prestation superbe. qui donne une belle morale au film. Un film d'une beauté rare qui a l'époque a tout de même raflé les 4 millions d'entrée en france. ce qui est encore de nos jours un score difficile a battre.. Iron man par exemple a bien eu du mal a dépassé les 2,5 millions... Un film qui rentre dans les Péplums de la ligné des dix commandements même si il ne l'égale pas.
Malgré une réputation plutot moyenne, j'ai trouvé ce film pas mal du tout. La mise en scène est moins brillante que celle proposée par Vidor habituellement mais c'est tout de même du beau travail, avec quelques scènes fort spectaculaires et quelques moments d'intimité entre les deux personnages principaux plutot subtils. De plus, l'interprétation, et notamment celle de George Sanders, est très bonne. Un bon film.
Apparemment je n'ai pas du tout vu le même film. Pour faire court je dirai simplement qu'il n'y a rien à garder dans ce film qui a très mal vieilli. Un malheur n'arrivant jamais seul le doublage français est une horreur!
Ce film est un chef-d'oeuvre incontesté du film à grand spectacle tel que Hollywood en concevait dans les années 50, rappelez-vous les Dix Commandements.. Il fut tourné en Espagne où le réalisateur fit reconstituer le royaume d'Israël avec une réplique du temple de Salomon et un quartier entier de l'antique Jerusalem dans les studios de Séville. Les scènes de combat furent tournées dans le désert proche de Saragosse, dont la fameuse scène finale qui est le clou du film, avec la participation de 5000 soldats espagnols déguisés en Egyptiens. Au départ, c'était Tyrone Power qui incarnait le roi Salomon, mais il succomba à une crise cardiaque le 15 novembre 1958 lors de la scène de duel final avec George Sanders ; Yul Brynner le remplaça au pied levé, et il fallut retourner toutes les scènes où Tyrone apparaissait, soit près de la totalité du film. Dans son rôle, Yul ne démérite pas, il arbore cette prestance virile et majestueuse comme il le fit pour son rôle de Ramsès dans les Dix Commandements, ou son rôle de roi de Siam dans le Roi et moi. Le budget colossal pour l'époque permit au directeur artistique de soigner particulièrement les décors, les armes et les costumes de Gina Lollobrigida, à défaut d'une véracité historique, et la musique un peu ethnique de Mario Nascimbene donne de la puissance à cette fresque biblique. Le résultat est visible sur l'écran, on peut le savourer..
Un couple charismatique au service d'un péplum antique, la scène des chevaux tombant dans le vide est assez impressionnante. C'est un bon divertissement tout à fait dans le style de film d'aventure des années 50/60 mais auquel il manque la grandeur qui caractérise d'autres oeuvres de ce genre comme par exemple Ben-Hur.
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0,5
Publiée le 16 juin 2021
Salomon et la Reine de Saba est entré dans la légende non pas pour la qualité du film mais pour le fait que Tyrone Power est mort lors de son tournage. Ce que nous avons dans ce film est un ragoût biblique qui dérouterait probablement le grand Salomon lui-même. Plusieurs incidents décrits dans la Bible que celle-ci traite séparément sont réunis en une seule intrigue avec quelques ajouts apportés par Hollywood. L'histoire réelle de la reine de Saba est qu'elle s'est rendue en mission commerciale dans le royaume d'Israël qu'elle a discuté un peu avec Salomon qu'elle est revenue avec beaucoup de marchandises et c'est tout. L'histoire d'une romance entre elle et Salomon est une légende. L'ancien royaume de Saba se situe à peu près là où se trouve aujourd'hui le Yémen et son peuple se serait déplacé vers le continent africain ce qui explique la fondation de l'Éthiopie. La reine n'a jamais été témoin de la célèbre affaire de Salomon concernant les deux femmes qui réclamaient séparément un bébé et elle n'a pas participé à la construction du premier temple. Elle n'était pas non plus présente lors de la destruction de celui-ci d'ailleurs Salomon n'était pas la non plus. Ce que nous avons c'est du spectaculaire impliquant un miracle que j'ai cherché et que je n'ai pas pu trouver dans la Bible. Il est issu de l'imagination fertile du réalisateur King Vidor qui a terminé une longue et brillante carrière sur une note aigre. Il s'agissait pour Vidor d'essayer de surpasser Cecil B. DeMille en matière de spectacle biblique mais malheureusement il n'y est pas parvenu...
Un film à grand spectacle signé de l'incontournable King Vidor qui s'attaque ici aux racines du Judaïsme. Une superproduction plutôt réussie dans l'ensemble et qui doit surtout au "métier" du réalisateur qui savait, mieux que beaucoup d'autres, diriger ses acteurs. Devant son objectif Yul Brynner et le revenant George Sanders donnent le meilleur d'eux-mêmes, faisant oublier la prestation plutôt quelconque d'une Gina Lollobrigida, visiblement dépassée par l'ampleur de la tâche. Un bon petit film sans grande prétention.
Pour celui qui a réalisé notamment "La Foule", "Le Magicien d'Oz" ou "Guerre et Paix", ce dernier film met, sans être éclatant, un point final honorable à une longue filmographie riche en succès. Pour "Salomon et la reine de Saba" King Vidor voit grand, épique, et même si le péplum a vieilli, sa mise en scène exubérante, ses personnages torturés et mélodramatiques, ses batailles bien menées (comment oublier spoiler: la dernière bataille où les soldats de Salomon, pourtant bien inférieurs en nombre, aveuglent et tuent toute la horde d'Adonijah avec leurs boucliers ! ), et enfin ses décors reconstitués nous font assez vite oublier de quelle époque date le film. On pourra regretter quelques choix d'interprétations, certains dialogues, certains effets pas toujours bienvenus etc. mais dans l'ensemble le contrat est rempli et on sort de ce film la tête plein de pensées positives. A voir.
Quelle formidable découverte pour moi. Cette actrice est magnifique, voluptueuse, envoûtante. Existera t'il un homme capable de résister à ses charmes ?
J'en doute.
Comparé aux films d'aujourd'hui, c'est du gâteau, cependant comparé aux films de son époque, Ce film n'est pas le meilleur péplum, c'est vrai.
Yul Brynner (chevelu) incarne merveilleusement le Roi Salomon, à qui Dieu avait donné l'intelligence et la sagesse. Gina Lollobrigida, pleine de prestance dans le rôle de la Reine de Saba est magnifique, bien qu'elle soit italienne, elle sait lui adjoindre ce petit côté oriental et antique. Le film possède une certaine théâtralité mais il faut admettre que le travail de direction d'acteurs est parfaitement fait. Comme le titre l'indique, King Vidor met en scène la rencontre de la Reine de Saba et du Roi Salomon, en respectant le contexte et la psychologie biblique. Bien que seules quelques lignes de la Bible relatent cette rencontre entre les deux personnages, où qui plus est il n'est nullement question d'amour royal, le réalisateur nous emmène dans un drame tourmenté par le contexte historique de l'époque, empreint de valeurs universelles, de poésie et traversé par une relation passionnelle à laquelle, on ne sait pas pourquoi mais on croit, et à laquelle l'homme a toujours cru...
Récit biblique qui n'a pas l'ampleur des dix commandements de De Mille ni la charge érotique du Cléopatre de Mankiewicz dont il se rapproche besogneusement, malgré Lollo qui a de beaux atours qui réservent quelques scènes charmantes. George Sanders donne le cynisme et le mordant nécessaire qui manque au Salomon terne incarné par un Yul Brynner juste mais ennuyeux. Lollobridgida est si lisible que son jeu figé et théâtral rappelle les grandes heures du théâtre filmé des débuts du siècle. Le charme du film vient du temps que Vidor donne à l'intrigue pour s'installer et tisser sa toile. Peu spectaculaire avec des combats peu crédibles, ce péplum nonchalant se laisse voir et reste plaisant malgré les encombrantes scènes religieuses résolument naïves.