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Truman.
226 abonnés
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3,0
Publiée le 1 juin 2014
Symbolique premier long métrage d'un Scorsese qui dévoile les prémices de son talent . Malheureusement en dehors d'une grande réalisation saupoudré d'une excellente bande son rock n' roll le scénario patine et ne semble vraiment démarrer qu'au bout d'une heure .
L'ensemble parait assez long et mal rythmé enchainant mise en scène énergique et passages à mou qui ne semblent là que pour combler des trous et faire un long métrage plutôt qu'un court métrage .
Le noir et blanc est beau, Keitel a des airs de De Niro , Scorsese filme New-York, les gens et les relations de façon singulière mais ce scénario creux et souvent ennuyeux gâche le plaisir de ce qui aurait pu être un grand film, au final on est pas vraiment captivé, à voir pour sa réalisation et son statut symbolique de premier long métrage en dehors de ça, pas grand chose à se mettre sous la dent .
Premier long-métrage réalisé par Martin Scorsese, Who's That Knocking At My Door est un projet un peu brouillon dans ses intentions. L'histoire nous fait suivre J.R. un jeune homme vivant de magouilles, qui va rencontrer une femme qu'il va rapidement désirer épouser. Seulement, en apprenant quelque chose sur le passé de sa future épouse, il va alors la repousser. Ce scénario assez minimaliste est agréable à suivre sur toute sa durée, d'autant que celle-ci est assez courte avec moins d'une heure et demie au compteur. Cependant, ce récit est assez flou et ne raconte pas grand-chose, on a du mal à comprendre quel est le but de toutes ces séquences qui s'enchainent sans vraiment de liant. Si les moments entre les deux tourtereaux sont appréciables, les passages avec ses amis sont moins intéressants. Il faut dire que les personnages ne sont pas très approfondis hormis les amoureux au cœur de cette romance, bien incarnés par Harvey Keitel en homme maladroit dans ses réactions et Zina Bethune une femme aimante. Les autres rôles sont moins en vue même si les protagonistes qui les entourent sont sympathiques. Malheureusement tous ces individus nous offrent des échanges ne procurant pas véritablement d'émotions, dû à un ton trop neutre et des dialogues convenables mais qui manquent de sentiments. Si le fond semble dépourvu de cohérence, c'est en grande partie à cause de la forme et de la réalisation décomplexée de Martin Scorsese qui part dans tous les sens en recrachant ses références. Il y a trop d'idées de mise en scène à la seconde ce qui la rend souvent déroutante. Certaines coupes sont étranges, certaines transitions sont brutales et le montage est assez incompréhensible et manque de cohérence. Cette folie visuelle permet également d'avoir des plans marquants et inattendus même si le noir et blanc aurait pu être plus travaillé afin de dégager une esthétique et donc une photographie plus soignée. Malgré cela, ces images sont accompagnées par une excellente b.o. conférant à elle seule toute l'ambiance au film avec ses morceaux portés sur le rock qui donnent une certaine puissance aux scènes en remplaçant les mots par ses notes. Reste une fin qui laisse perplexe tant elle manque d'imagination, venant ainsi mettre un terme à Who's That Knocking At My Door, qui au final mérite le coup d’œil bien que ce film ressemble plus à une expérience cinématographique qu'à une œuvre aboutie.
Un vrai galop d essai qui ne laisse rien présager à ce stade la carrière qui va suivre, mais ce film est la genèse de son créateur de son cinéma... Un brouillon mal fait maladroit mais pour autant on y ressent son énergie ses personnages sa passion de la musique ses thèmes le tout manque de finesse de continuité mais son New York a déjà une âme une odeur tous comme des références à son cinéma ses origines ... Avec l apparition de la mama Scorsese !! Le film reste quand même difficile à voir aujourd hui pour des non initiés il vieillit très mal.... Mais on ne peut pas voir ce film autrement que un court métrage fait et refait à plusieurs reprise avec toutes les erreurs de jeunesse de rythme et de scénario d un futur géant du cinéma !!!
Le premier film de Scorsese, dans lequel transparaît déjà un grand talent de réalisateur, notamment à travers des scènes à la mise en scène très (trop ?) esthétisante accompagnés de morceaux de musique de l'époque. Le scénario un peu faiblard, et l'étrange impression de regarder deux films différents en intermittence (Un film d'amour avec Zina Bethune et un pré-MeanStreet avec sa bande de petites frappes italiennes) est grandement compensé par le magnétisme d'Harvey Keitel et les dialogues savoureux.
Pour son premier long-métrage, Martin Scorsese fait déjà preuve d'une audace et d'une virtuosité exemplaires. Les dialogues réalistes et profonds sont bien écrits, Harvey Keitel est fortement attachant et la vision de New York est forte et prenante. La psychologie des personnages est assez poussée, et on a du mal à déterminer si J.R. est aussi sympathique qu'il paraît l'être ou s'il s'agit d'un véritable salaud. "Who's that knocking at my door" est donc le reflet d'une autre époque et d'une culture différente, ancrée dans le religion pour le meilleur et pour le pire, quand la morale confine à l'immoralité. Scorsese s'autorise aussi des scènes expérimentales, telles les ébats de J.R. avec les "poules" qui, loin de plomber le film, le dynamisent. Seule la fin déçoit un peu, comme si le cinéaste avait décidé d'abandonner son propos en cours de route, et la conclusion a du mal à émerger. Cela n'empêche pas le reste d'approcher du chef-d'œuvre.
Un 1er film impressionnant avec des scènes fabuleuses... Bien sûr il y a un manque d’homogénéité car réalisé en plusieurs fois sur plusieurs années mais remarquable sur de multiples points de vue : scénario, jeu des acteurs, scènes insolites, placement de la caméra. Le bonus dvd est intéressant et nous apprend pas mal de choses.
Aussi connu sous le nom de “I Call First”, “Who's that knocking at my door” est le tout premier long-métrage de Martin Scorsese, qu’il a réalisé de 1965 à 1967. Le film suit un jeune homme vivant de magouilles et qui rencontre une femme qu’il a aussitôt envie d’épouser. C’est en apprenant qu’elle a été violée par le passé qu’il la repousse, avant de revenir une nouvelle fois vers elle avec la maladroite phrase “Je te pardonne”. “Who's that knocking at my door” est un film aux idées libres qui nous fait découvrir le milieu italo-américain de New York. La musique omniprésente est très rock’n’roll et dynamise une histoire parfois brouillonne où l’on peut se perdre. Un premier coup d’essai qu’il est intéressant de découvrir quelques années avant “Bertha Boxcar” et “Mean Streets”. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un premier film de la part de Martin Scorsese assez éloigné de l'ambition des œuvres qu'il fera par la suite. "Who's that..." ressemble à s'y méprendre à "À bout de souffle", avec Harvey Keitel dans la peau de Belmondo. On apprend donc là l'un des aspects les moins connus de Scorsese, à savoir son intérêt pour la nouvelle vague française, tant ce film y semble proche dans l'esprit. L'histoire est très basique, sur fond d'histoire d'amour. L'image est belle, avec cette atmosphère particulière présentant un New York populaire. L'ensemble paraît bricolé, mais le génie du réalisateur est déjà là, faisant quelque chose de plutôt réussi avec peu de moyens.
"Who's that Knocking at My Door" dévoile déjà les prouesses techniques de Martin Scorsese à la fois dans la réalisation, la mise en scene ou encore dans la photographie. Rien à redire d'un point de vue technique. En revanche, du côté du scénario et des dialogues, c'est le vide complet. Cela contamine le long métrage en éclipsant les quelques scènes de pur génie et rendant l'ensemble peu intéressant voire ennuyeux. Scorsese fera heureusement mieux dans la suite de sa carrière.
Première réalisation de Martin Scorsese, Who's that Knocking at My Door n'est pas déplaisant, mais reste avant tout une curiosité expérimentale, décousue, et montée à la manière d'un film amateur. Un fait qui s'explique aisément par le budget riquiqui et par la genèse troublée du projet (tourné en plusieurs fois). Reste quelques passages inspirés qui préfigurent déjà du don peu commun du génial réalisateur pour la mise en scène.
Les premiers pas du futur géant Scorsese dans l'industrie du cinéma dévoilaient déjà une ambition et un sens de l'intensité dramatique peu communs. Dés l'introduction, on sent l'influence de la Nouvelle Vague, l'influence de la religion, qui se place comme juge et arbitre au sein du film et au sein de l'oeuvre du réalisateur italo américain, on sent l'envie de parler de la famille, du respect et on sent une esthétique photographique en parfaite harmonie avec les expérimentations de montage. A n'en pas douter, dés les premiers plans de ce Who's That Knocking At My Door ? l'empreinte Scorsesienne est placée, pour marquer plus de cinquante ans de cinéma.
Mais ces débuts ne sont pas sans défauts, malgré une première moitié excellente et terriblement prenante, la seconde partie déçoit légèrement, et plus particulièrement les vingt dernières minutes. A la manière du personnage principal (interprété par un Harvey Keitel magistral), le spectateur se sent un peu frustré devant cette histoire qui refuse tout à coup d'avancer et se retrouve bloquée à cause des principes contradictoires de ce même personnage principal.
Malgré tout, ceci est un choix que je considère artistique et voulu, je vais donc m'attarder à présent sur ses principales qualités. La direction d'acteur notamment : arriver à tirer d'un acteur faisant ses armes devant la caméra pour la première fois une telle intensité et une telle pureté de jeu, c'est juste du génie. Zina Bethune, légèrement plus faible, et tout de même largement convaincante de même que le reste des seconds rôles, déjà ancrés au niveau psychologique et esthétique dans la plus pure tradition scorsesienne. Le noir et blanc est véritablement travaillé pour nous proposer des plans tout en contraste et pas seulement des tons fades de gris. On ressent, dans le choix des costumes et des cadrages, l'envie chez Scorsese de montrer l'ambivalence psychologique de son duo principal qui le lie mais en même temps le détruit.
Le traitement sonore est éclectique, nous proposant plusieurs séquences entièrement régies par la musique des 60's, ou à l'inverse des passages dans le silence le plus complet. Des plans de caméra fixe se retrouvent en conflit avec des plans en caméra portée virevoltant dans l'espace.
Bref, une proposition de cinéma pure, dans tous les sens du terme, dans tout ce qu'il a de meilleur. Le résultat en est très intéressant, extrêmement plaisant au visionnage, forcément plus faible que le reste de son oeuvre, mais en tout cas un classique à voir sans hésiter !
Les débuts d'un grand cinéaste.. et ça se sent, des séquences magnifiques, de très bons dialogues et des plans très travaillés, des références cinématographiques omniprésentes et biensur un Harvey Keitel excellent (pour un des ses premiers rôle au cinéma). Malgré le peu de moyens et un scénario très fin, un très bon premier film qui en annoncera bien d'autres..
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3,5
Publiée le 31 mai 2012
Dès "Who's that Knocking at My Door" (tube de "The Genies"), son tout premier long-mètrage, Martin Scorsese a imposè un univers bien à lui! Dans les rues de Little Italy, l'un des quartiers les plus cosmopolites de Manhattan où les Italiens cohabitent avec les Chinois, la petite frappe Harvey Keitel (qui faisait ses dèbuts à l'ècran) est tiraillè entre ses penchants de mauvais garçon et de catholique pratiquant! Devant la camèra d'un jeune prodige de 25 ans, un Keitel inconnu mais renforçant ainsi l'identification du spectateur dans un mètrage considèrè comme le brouillon de "Mean Streets". Quasi invisible sur les ècrans, "Who's that Knocking at My Door" nous plonge dèjà dans un univers scorsesien avec de brillantes idèes de mise en scène et d'une excellente B.O, avec notamment une superbe chanson des Doors dans une des scènes les plus fortes du film...
Premier long-métrage pour le cinéaste Martin Scorsese, qui après avoir lutté pendant quelques années, est enfin parvenu à boucler son œuvre, sans pour autant trouver de distributeur à l’époque. Les prémices d’un grand artiste, voilà ce que l’on peut voir à travers cette œuvre inégale, puisqu’il s’agit d’un film de fin d’étude, donc il ne faut pas s’attendre à voir ici quelque chose de grandiose. Seulement, il faut constater que Scorsese est très fort et dès son premier film, il nous offre déjà quelque chose d’excellent, à savoir, des personnages, des situations, des rencontres (l’admirable séquence de drague près du ferry qui relie Manhattan à Staten Island), des confrontations aussi (entre Harvey Keitel & Zina Bethune). Pour une première œuvre, il faut reconnaître son talent, signe d’un futur grand artiste !