Avis : Sierra Torride - Page 2

Le début du film est bien. Fidèle à son personnage, Clint Eastwood règle vite son compte à la racaille qui sévissait dans les USA du 19e et Shirley Maclaine est plus sympathique en bonne soeur qu'en prostituée, même si on devine trop vite sa vraie nature.
Le film devient ennuyeux et prévisible dés que Clint se fait soigner, et encore plus ennuyeux et prévisible quand Shirley Maclaine montre son vrai visage.
Dommage, ce ratage de la moitié du film.

Un bien bon western, ou le film est centré sur les relations entre les deux acteurs principaux. On suit leurs petites cavalcades avec un attrait certain.

Siegel livre un divertissement de grande qualité, avec un Eastwood au mielleux de sa forme, aussi charismatique que ronchon. J'aime beaucoup le début du film, le coq boy trimballant une nonne, c'est peu commun, et puis c'est bourré d'humour, on sent une certaine tension sexuelle entre les deux personnages, un intérêt mutuel… J'aime bien ça. Après la musique du film est très bonne, et la photo fait briller les couleurs, le rouge devient rouge vif, j'aime beaucoup. Après ça m'énerve toujours un peu de voir la nuit faite avec un filtre, alors qu'on voit très bien qu'au moment du tournage il faisait plein soleil, à cause des ombres etc. Dommage, mais bon c'est loin d'être le seul film avec ce défaut. Dans le même genre on a les français qui parlent français avec un putain d'accent américain… moues. Sinon je dirai que la première heure vingt est vraiment très bonne, ensuite j'aime moins, l'attaque du fort, ça ne m'intéresse pas trop, en général les personnages sont oubliés, c'est moins drôle et l'action n'est pas non plus super jouissive, c'était déjà le cas pour Django je trouvais, et là ça se confirme, ça ne me plaît pas. Bon après la fin est pas mauvaise non plus, mais je trouve qu'un duel c'est tellement plus intense, qu'une fin bourrin comme celle ci. Mais ça reste un film super plaisant, très bien réalisé, avec un duo d'acteur qui fonctionne très bien.

Avec une caméra qui s’attarde sur un cavalier solitaire en train de traverser de vastes contrées arides, "Sierra torride" aurait pu commencer sur la chanson si chère à Lucky Luke, à savoir "I’m a poor lonesome cow-boy". Au lieu de ça, la partition parodique d’Ennio Morricone frappe d’entrée et produit son effet dès ses premières notes. A la fois entraînante et entêtante, elle donne le ton de ce western quelque peu gaguesque. Et quand enfin nous avons le pourquoi de cette focalisation sur ce mystérieux cavalier, le spectateur a de quoi être étonné, ébahi, soufflé… enfin vous choisirez le terme qui vous conviendra. Quoiqu’il en soit, c’est dans le bon sens du terme. Cette surprise ne s’exprimera toutefois pleinement qu’à la condition où le spectateur n’a connaissance que du titre donné à la version doublée en français, le titre original spoilant plus ou moins la nature de la rencontre à laquelle ce cavalier va être confronté. Question scénario, il semble suivre les pérégrinations du nouveau duo. En effet, on pourrait croire aisément qu’il a été écrit au fur et à mesure du tournage selon l’imagination à flux tendu des scénaristes, ce qui n’est pas le cas du fait que Budd Boetticher, initialement dessus, mûrissait le projet depuis plusieurs années déjà. Le ton décalé du film ne nous fera pas trop tenir compte des anachronismes : l’action est sensée se dérouler dans les années 1860, et la fête nationale française n’a été instaurée qu’en 1880. Et je pense qu’il y a aussi à dire sur les armes utilisées par Hogan (Clint Eastwood). Non, en fait ce film vaut surtout pour l’association Eastwood/MacLaine, sublimée par la partition une nouvelle fois géniale d’Ennio Morricone, en particulier le thème principal au film. Pour en revenir aux acteurs principaux, ils s’en donnent à cœur joie, autant dans les attitudes que dans les dialogues. En somme, c’est un western qui vous fera bien rire de temps en temps, que ce soit par les facéties de Sara ou par les aveux très directs de son compagnon de route. Qui plus est, le plaisir de retrouver Eastwood est bien réel, Don Siegel ayant repris le visage barbu de l’homme sans nom créé par un certain Sergio Leone, ainsi que la petite dose de cynisme qui le caractérisait et… le cigare. Sauf que cette fois, le cigare est un accessoire utilisé pour la comédie, car il matérialise une petite manie de Hogan : pour enflammer une mèche (ou autre chose), il le fait par l’intermédiaire d’un cigare qu’il a préalablement allumé. Non mais franchement ! Il n’aurait pas plus vite fait d’allumer directement la mèche ? Lol ! Mais que voulez-vous ? On a de ces manies, parfois… Point de vue mise en scène, quelques approximations, notamment dans les axes de tir, que je qualifierai de… très approximatifs. Le plus flagrant est quand Hogan descend un soldat français posté en hauteur. Après, la réalisation est sobre, tout du moins sans effet de style. Le rythme est bien tenu, ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais. Et en plus on s’amuse, on se surprend à battre le tempo musical, et la complicité du couple MacLaine/Eastwood finit de rendre le tout diaboliquement divertissant. Personnellement, j’adore ce film, bien que ce ne soit pas un chef-d’œuvre, loin de là. Sur ce dernier point, je pense que nous sommes tous à peu près d’accord.

Au moins le film de Siegel peut prétendre à un retour au classicisme du western américain, sans être influencé par le style de Leone et des réalisateurs italiens.
Il reprend le personnage connu d'Eastwood, en le changeant en alcoolique blasé, dans une histoire originale, celle d'une rencontre entre un cow-boy borné et une religieuse qui ne voit pas le mal partout. La relation construite entre les deux protagonistes vaut quelques moments d'humour, mais on s'aperçoit que la religieuse incarnée par MacLaine n'est pas très crédible. Rien à voir avec le jeu de l'actrice, mais par quelques indices de dialogues et de gestes, le personnage délicat et puritain auquel le spectateur s'est attaché s'effondre vite. Le pire vient avec la révélation sur ce personnage avant la fin du film, qui le détruit complètement. C'est comme si la bonne soeur n'avait pas existé depuis le début. C'est un des gros défauts du film, même si Siegel possède une bonne mise en scène, Morricone toujours aussi doué en musique. Le scénario laissait espérer une touche d'originalité sur l'amitié entre le cow-boy et la religieuse, mais toutes les grossiéretés échappées par les dialogues nous amènent à la déception.

Je me demande comment est-ce possible de faire un film aussi ennuyeux.
Certes les acteurs sont pas mauvais mais les dialogues sont tellement nazes... J'ai rarement vu des dialogues aussi pourris. Je trouve ce film sans profondeur, c'est plus une souffrance qu'autre chose à voir. Certains raccords fonctionnent pas, et en dehors des deux acteurs principaux (clint, shirley maclaine) c'est le vide. A la limite ça pourrait vouloir dire quelque chose, mais là on sent que le film est juste mauvais.

Ça commençait pourtant très bien. Le duo était assez réussi mais le déroulement dans cette guérilla qui n'en finit plus. Je ne connaissais pas le western politique et je trouve cela fastidieux au plus haut point.
La rencontre et même pourquoi l'idylle qui aurait pu naître est totalement anéantie par des plans de bagarre lassants.

Un western divertissant et plein d’humour (avec néanmoins quelques longueurs), porté par le couple Eastwood/MacLaine qui fonctionne à merveille, et rythmé par la musique du maestro Morricone. 3,25

J'en gardais pas un bon souvenir de ce film que j'ai vu il y a longtemps mais, en le revoyant, je trouve que l'histoire de ce Western sent le déjà vu entre un mercenaire qui doit se coleter une soit disante sur le chemin dans sa mission. Pourtant, ce long métrage s'annonçait bien avec une mise en scène avec une belle photographie qui rend belle l'image et les décors signé Don Siegel, la splendide musique d'Ennio Morricone, la nonchalance inégalée de Clint Eastwood au côté de la pétillante Shirley MacLaine, c'est le scénario, pourtant co-ecrit par un pionnier du Western Budd Boetticher, qui pêche dans le peu d'originalité. C'est dommage car il y avait les moyens artistiques avec de bonnes scènes d'actions (surtout le final) mais bon, on va dire que c'est une œuvre divertissante mais mineure dans la carrière du cinéaste, dommage.

J'ai vu un film... de facture classique, avec le merveilleux Clint Eastwood et franchement, même si la VF était pas terrible, quelle charisme, quel charme, quelle présence... On a déjà le personnage du futur western spaghetti de Sergio Leone... C'est un film sympathique où Shirley McLaine et Clint Eastwood font cause commune contre les affreux Français... au Mexique... Il y a beaucoup de bons moments...

"Sierra Torride" est un western de Don Siegel assez original, il y a deux héros: d'abord Clint Eastwood très charismatique puis Shirley MacLaine en bonne soeur assez comique. Tout le film sera composé de dialogues entre les deux personnages et on suivra leurs aventures avec parfois quelques moments d'ennui. La musique de Ennio Morricone est moins réussie que d'habitude mais on ne peut pas trop en demander, la musique des 3 films de la trilogie du dollar est magistrale, on ne peut pas composer que des chefs d'oeuvre! Un film assez banal dans le genre western mais tout de même agréable à regarder.

Un western sans d'éclat dont le seul moteur narratif est cette histoire de pseudo-bonne-sœur œuvrant pour la résistance anti-française des mexicains, et ce moteur fait rapidement pschitt. Les cadrages et paysages sont moyens.
Restent malgré tout le personnage un peu désabusé de Coint Eastwood et quelques accompagnements musicaux qui ne sont pas sans rappeler Enzo Morricone

Voir un western situé au Mexique durant la présence française n'est pas banal. Le scénario et les acteurs tiennent la route. Shirley Mc Laine comme Clint sont au top ! Et la bataille finale est une prouesse de mise en scène. Siegle a réussi son coup.

Le duo Eastwood-Siegel pour un western mis en musique par Ennio Morricone, que demander de plus ? Clint reprend son costume de cowboy solitaire pour venir en aide cette fois à une délicieuse nonne jouée par la truculente Shirley MacLaine. Le tout sur fond de guerre franco-mexicaine au Mexique. Malgré quelques longueurs sur la fin, l'aventure est trépidante, pleine de rebondissements (on se doutait bien que cette nonne cachait quelque chose...). Puis quelle superbe bande originale d'Ennio, toujours aussi tonitruante et emblématique. Pas le meilleur western d'Eastwood non plus, car on va dire que ça manque un peu de complexité, mais on aime !

Une bonne musique d'ambiance western. Après le générique d'intro, Hogan (Clint Eastwood) sauve une femme (Shirley Maclaine) qui allait se faire violer par 3 coyotes. Ils poursuivront l'aventure ensemble car très vite elle se rhabille avec ses habits de bonne soeur, à la grande surprise de Hogan qui ne peut décemment l'abandonner. Une bonne crédibilité dans les personnages, leurs intentions et le duo assez atypique et plein de surprises, de rebondissements avec un bon rythme, de bonnes répliques et de l'action à l'ancienne avec beaucoup de figurants dans le final !