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Le Loubar
36 abonnés
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3,0
Publiée le 2 juin 2018
Cette fois-ci, Don Siegel s'attaque au genre de prédilection de son acteur fétiche Clint Eastwood, le western (faux western en réalité puisque l'histoire se déroule au Mexique, à l'instar d'"Il était une fois la révolution" de Leone). On y suit l'histoire d'Hogan, un mercenaire solitaire luttant contre l'occupant français au Mexique qui a sauvé une nonne des griffes de 3 gredins dans le désert. Les 2 vont faire connaissance et il va se rendre compte qu'elle peut lui être d'un grand secours pour l'aider à pénétrer un fort tenu par une garnison de français. Le film est très agréable à regarder grâce à ses 2 protagonistes ; ce duo improbable donne lieu à beaucoup de dialogues décalés (parfois à la limite de la comédie) voire touchants. Le cavalier solitaire et la religieuse innocente se sauveront la vie mutuellement à plusieurs reprises et une sorte d'alchimie va naître entre eux, et c'est vraiment brillant. spoiler: Quand on apprend dans la dernière partie du film que Sara n'est en réalité pas plus religieuse qu'Hogan, on est réellement bluffé ! Le style du film emprunte beaucoup à Sergio Leone, notamment par le personnage de Clint Eastwood, véritable archétype du cavalier bourru à la gâchette facile. Avec ses décors somptueux et son envoûtante musique composée par le grand Ennio Morricone, "Two mules for sister Sara" (curieusement traduit en "Sierra Torride") est un western frais et divertissant, au même titre que "Mon nom est personne". Sans être un chef-d’œuvre, ce film fait passer un bon moment pour tout amateur de western.
"Sierra Torride"(1970)se présente comme un western d'un genre un peu bâtard,pris entre 2 époques d'ailleurs.Les westerns classiques de John Ford face aux westerns spaghettis de Sergio Leone.Don Siegel,avec son complice Clint Eastwood décide de jouer sur cette ambiguïté.Eastwood commençe à mettre à mal son image de mercenaire sans foi ni loi.Son personnage est plus nuancé,moins monolithique.Il éprouve la douleur et l'attirance profonde pour une femme.En l'occurence,Shirley McLaine,tout à fait convaincante en nonne qui n'en est pas vraiment une.2 âmes perdues dans l'immensité du désert,en pleine révolution mexicaine.Les Français y passent pour les méchants de service!La religieuse bien plus rusée que le chasseur de primes,dynamite l'histoire.Pour la première fois avec Eastwood,une femme n'est pas un faire-valoir,et semble même des plus malignes.Très bonne séquence de la flèche à retirer,Clint masochiste! Mais le film lui-même est oubliable,car reposant sur des mécanismes rebattus,et aucune portée au-delà de son duo d'acteurs.Insuffisant.
Sierra torride est un bon film de Don Siegel. La mise en scène du réalisateur reste correcte, le scénario est bien tourné et le film est divertissant. De plus, les acteurs comme Clint Eastwood, Shirley MacLaine ou encore Alberto Morin sont très convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à voir…
Voici un film qui lorgne sur la trilogie du dollar. Malheureusement si l'affiche est de premier ordre avec à la réalisation Don Siegel et celui qui deviendra un star absolue du cinéma sans parler d'un scénario de Boetticher, le résultat final n'est pas à la hauteur des espérances. Certes la photographie est splendide et la réalisation formidable, cependant le montage n'est pas du tout à la hauteur. La première moitié est beaucoup trop longue et manque de rythme. Les ellipses scénaristiques qui interviennent dans la seconde partie ne sont pas réussies et frustrent le spectateur. Il faut attendre la dernière demi-heure pour que le film prenne une meilleure tournure. Par ailleurs on notera les nombreux points de convergence avec "il était une fois la révolution " le western de Leone que je préfère, dans la dernière partie de Sierra Torride. Shirley mac laine, actrice qui n'était pas le premier choix d'Eastwood ( Elizabeth Taylor était prévue initialement pour le rôle), n'est pas exceptionnelle. Il est vrai que c'est une actrice qui ne m'a jamais séduit. Je lui trouve une certaine fadeur et peu de charisme. Les aficionados d'Eastwood ne manqueront pas Sierra Toride, les autres spectateurs peuvent visionner avec un meilleur profit " Jose Wales hors la loi" selon moi sa plus belle réussite westernienne, même si "impitoyable " est plus fréquemment cité.
Plaisant à voir avec une Shirley McLaine en bonne sœur qui a gardé toutefois ses faux cils. Clint Eastwood, égal à lui même avec son brushing, campe un personnage bien troublé par sœur Sara mais cependant respectueux de sa condition de nonne. La première partie du western, avec le face à face entre la soeur et le cowboy, présente plus d'intérêt que la seconde où les explosions de dynamique s'enchainent. La superbe bande son de Morricone parachève l'ensemble.
Deux ans après Un shérif à New York, Clint Eastwood retrouve ce qui deviendra son metteur en scène fétiche, le bien nommé Don Siegel. Eastwood rempile donc pour la énième fois son rôle de cow-boy solitaire dans un film plutôt mineur. En effet, malgré une histoire sympathique mêlant western classique et comédie gentillette, Sierra Torride ne possède pas un scénario assez solide pour sortir du lot. Cette relation entre un cow-boy solitaire et une nonne qui n'en est pas vraiment une est originale mais pas assez fouillée, et ce ne sont pas quelques scènes rigolotes qui viendront faire du film un classique du genre. Sous fond de révolution, le film collectionne les baisses de rythme et les longueurs inutiles jusqu'à un final (heureusement) explosif. En somme, un Eastwood mineur et peu mis en avant dans sa grosse filmographie mais à voir néanmoins.
Two Mules for Sister Sarah n’a d’intérêt que pour son duo de têtes, interprété par deux acteurs talentueux qui s’amusent avec les clichés du western pour mieux les rendre suspects et faire de nous des détectives aptes à démasquer la fausse nonne, ainsi que pour sa partition musicale signée Ennio Morricone. Shirley McLaine campe une religieuse pas très catholique dont la piété n’est que sursauts face à l’extérieur : constamment en représentation, elle contraint le cowboy solitaire, soit le Clint Eastwood barbu que l’on connaît bien, à changer son mode de vie et freiner ses pulsions, de la même façon qu’elle-même, en jouant la comédie, s’improvise aventurière, allant jusqu’à saboter un pont des explosifs à la main. Aussi le long métrage confère-t-il à son histoire des allures de récit d’apprentissage, mais un apprentissage masqué qui touche une vérité (sentimentale) par une somme de mensonges et de tromperies. Don Siegel propose une mise en scène conventionnelle, presque convenue, qui reste néanmoins efficace et sait filmer ce qu’il faut filmer pour composer un récit alerte et fort sympathique au demeurant ; dommage que l’écriture ne cisèle davantage ses dialogues, assez faiblards en dépit de la répartie que manifeste les deux personnages principaux. En résulte un petit divertissement ludique et rigolo dont le comique, trop inoffensif compte tenu de l’âpreté des situations traversées et du genre investi, peine toutefois à combler l’absence d’enjeux véritables.
Honorable faiseur de films, Don Siegel est l’instigateur de cette rencontre saugrenue entre Clint Eastwood, dans la peau immuablement usuelle du mercenaire solitaire et d’une nonne ayant les traits de Shirley MacLaine. Un petit western plaisant autour d’un duo atypique, un peu longuet parfois mais non dépourvu d’humour, grâce notamment à ses cinglantes répliques.
Un western très proche des films et du style de sergio leone, dans les situations et dans l'ambiance général (notamment la musique de morricone), le duo maclaine/eastwood est truculent, pas mal d'aventures et la fusillade final est pas mal .
Un squelette, une tarentule écrasée par le sabot d'un cheval, la pleine aride du désert du sud des Etats-Unis et une musique de Morricone qui nous fait inévitablement pensé à la trilogie des dollars que vient de terminer, un an plus tôt, l'immense Sergio Leone avec "Le Bon, la Brute et le Truand". Tout dans le générique de "Sierra Torride" rappelle le western spaghetti léonien. Cependant, le western de Don Siegel, autre grand réalisateur avec qui Clint Eastwood fera un sacré bout de route, n'est ni un hommage aux films du maître italien, ni un western spaghetti. Clint Eastwood incarne cette-fois ci un cow-boy beaucoup plus recommandable bien qu'ayant toujours la gâchette facile et surtout, l'apport de Shirley MacLaine en bonne soeur qui l'ouvre tout le temps change radicalement des figures léoniennes indéniablement plus sombres. Le couple Eastwood/MacLaine constitue d'ailleurs la grande attraction du film, un duo improbable entre le cow-boy et la putain, le tueur et la religieuse. D'ambiguïté il est grandemment question ici puisque si Siegel traite son film d'une façon assez légère, les meurtres sauvages sont légions et l'univers dans lequel évolue les deux héros est loin d'être de tout repos. Entre les intérêts personnels et les idéologies révolutionnaires, entre le hasard et la voie du Seigneur, entre les apparences et les certitudes, Don Siegel ne cesse de prendre des chemins différents dans son orchestration des évènements. Ni fordien ni leonien, "Sierra Torride" est tout simplement un western siegelien, plus caustique que la plupart des films du genre mais aussi plus agréable et plus divertissant. On perd cette noblesse qui donnait tant d'allure aux westerns des anciens maîtres mais on y gagne une histoire d'amitié et d'amour aussi singulière que plaisante.
Je ne suis pas un expert sur Don Siegel, le réalisateur des Inspecteur Harry, mais il ne semble pas être un expert du western. Bien que la réalisation ne souffre d'aucune critique significative, j'ai trouvé ce western plat et mou, la faute au scénario je pense. Cette histoire de mercenaire qui rencontre par hasard une fausse nonne, le tout sur fond d'intervention française au Mexique, ne me marquera pas. Il reste le couple Eastwood-McLaine et la musique de Morricone, mais cela ne suffit pas à en faire un très bon film.
Un bon western, méconnu, avec un Eastwood en forme, formant avec Shirley MacLaine un duo dynamité. L'action est bel et bien présente, notamment dans les vingt dernières minutes. Un divertissement de haute volée.
Dans toute la flopée de westerns mettant le grand Clint en avant, ce Sierra Torride occupe une place à part car le voici avec un pendant féminin pour lui donner la contradiction et de quelle manière. Amusant et plutôt bien rythmé, le film se suit avec plaisir et les péripéties sont nombreuses.
Un western qui repose essentiellement sur ses 2 acteurs principaux. Pas de méchant charismatique, pas de moment avec une grande tension, quelques passages un tantinet ennuyeux. Bref, ça se regarde, mais sans plus. Moyen.
Sierra Torride: Un western d'un réalisateur dont Eastwood est un acteur fétiche: Don Seigel. Grand nom du genre, Seigel m'a tout de même beaucoup moins convaincu que Leone et Eastwood real, pour ce film en tout cas. La mise en scène et l'intrigue ne m'ont pas transporté, sachant qu'il ne faut surtout pas lire le pitch qui spoil tout le film ! Les personnages sont anti-manichéens, comme chez Sergio Leone. On retrouve aussi l'accompagnement de Morricone, en moins réussi car plus distant de l'image. Bref pas mauvais mais Sierra Torride souffre de la comparaison avec d'autres westerns aux ambitions proches.