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    Le déjeuner sur l'herbe
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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 028 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2019
    Dans "Le dèjeuner sur l'herbe" de Jean Renoir, un respectable savant (Paul Meurisse) se transforme brusquement en un obsèdè sexuel qui succombe, sous l'effet magique d'une flûte de Pan, aux charmes succulents de la capiteuse Catherine Rouvel! 59,2 kilos, les mesures de la parfaite dame de chambre! Le film retrouve le ton de "Une partie de campagne" ou celui de "La règle du jeu"...mais en mode mineur! On pourrait dire que, pour Renoir, il y a dans chaque être le bien et le mal, mais, contrairement aux penseurs chrètiens, il considère que le mal est l'absence d'amour et de sensualitè, alors que le bien, la puretè, consiste en un èlan vital, une force rèvolutionnaire dans laquelle l'èrotisme tient une place dèfinitive! Un Renoir qui savait chanter les beautès du corps qui plonge nu dans l'eau d'une rivière! Mais alors pourquoi son oeuvre ressemble t-elle à une pantalonnade qui frise parfois l'absurde ? Certes, c'est une rèflexion amusèe qui se veut amusante mais venant de Renoir c'est quand même très en deçà avec quelques passages longs et un peu forcès...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 814 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2010
    Après un début très sympathique et bien caricatural, vaste parodie du monde scientifique, après la première moitié du film le film s'enlise un peu et devient moins corrosif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    Très amusant du début à la fin : une satire de Jean Renoir de qualité !
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2011
    Après le quelconque Elena et les hommes et le catastrophique Testament du docteur Cordelier, Renoir se reprend un peu avec ce film dont le titre renvoie directement à ses racines familiales et culturelles. Reprenant l’essentiel de ses obsessions de la fin de sa carrière, il concocte un début au second degré où la télévision tient un grand rôle en exposant des thèses sur la Science, censée être toute puissante et porteuse de tous les espoirs à cette époque-là. Les certitudes du professeur (subtilement incarné par Paul Meurisse), partisan de l’insémination artificielle et de l’abolition des sentiments, vont brutalement s’effondrer devant les charmes de Catherine Rouvel et les caprices d’un mistral décapant déclenché par une espèce de Dieu Pan local (avec bouc et flûte !). C’est léger, moins bavard que les deux précédents films et surtout, la recherche sur les couleurs et les formes pour essayer de trouver un rendu cinématographique de l’impressionnisme est méritoire, même si elle ne me convainc pas tout à fait.
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2013
    Pas le plus connu des films de Renoir, c’est pourtant un de mes préférés. A travers cette fantaisie bucolique, le cinéaste oppose technique de la science, course au progrès et aux profits, à la beauté sauvage et indomptable de la nature. La rigidité et le pragmatisme des capitaines d’entreprise et des savants est mise à mal par la jeunesse et leur soif de liberté. Grâce à l’intervention du dieu Pan, qui apparaît sous les traits inoffensifs d’un vieux paysan accompagné de son bouc, Renoir redistribue les cartes lors d’une magnifique scène de tempête, filmée comme un tableau animé. Un vent de folie s’empare littéralement des protagonistes les plus coincé, il emporte même définitivement le brave professeur joué par Paul Meurisse, si cartésien à la base, vers une philosophie plus païenne et archaïque, aidé en cela par les formes généreuses d’une jolie nymphe il faut dire. Les thèmes développé par Renoir n’ont rien perdu de leur pertinence bien au contraire, dans le monde réel, les industriels semble l’avoir emporté sur le dieu Pan, espérons que ce soit que provisoire.
    halou
    halou

    101 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2009
    Un film qui ne marque pas, il est vrai, mais qui fait du bien. Cela reste du grand travail du maître Renoir.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    129 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2012
    Véritable ode à la sensualité, «Le Déjeuner sur l'Herbe», s'il n'est pas l'un des meilleurs films de Jean Renoir, n'en demeure pas moins tout à fait digne d'intérêt. Comédie légère (en apparence) et satyrique, théâtrale dans sa construction narrative (ce n'est pas un hasard s'il est souvent fait référence à l'Antiquité), c'est un long métrage qui aborde des sujets modernes pour l'époque tout en ayant recours à une esthétique au fond très traditionnelle. On pourrait dire de ce film qu'il a les défauts de ses qualités : le jeu des acteurs est rigide, la mise en scène sobre, l'humour un peu ringard, la réflexion (faussement) caricaturale, les couleurs sont très « hollywoodiennes », bref l'ensemble a vieilli. Pourtant Paul Meurisse est une fois de plus excellent, les prises de vues sont sublimes (Renoir voulait réaliser une suite de tableaux, c'est chose faite), la photographie éclatante, la comédie s'avère intelligente et très rafraichissante... Il faut se laisser porter par l'ambiance voluptueuse, la simplicité et la beauté des sentiments ou des images, laisser de côté tout cynisme pour apprécier pleinement l'un des derniers films du cinéaste français. Fond et forme semblent indissociables dans cet éloge des sens, tant les préoccupations des personnages, cette opposition entre nature et culture, entre science et sérénité, fait écho à cette peinture d'êtres perdus dans un milieu qui leur est étranger, alors qu'y vivaient leurs ancêtres. «Le Déjeune sur l'Herbe» c'est aussi la nostalgie du paradis perdu, d'un bonheur semble-t-il incompatible avec la notion de modernité, ou du moins du progrès tel qu'il s'est réalisé dans les faits. A ce titre le scénario réserve quelques moments très drôles, où cet antagonisme se voit illustré avec humour et malice. Le second (voire le 3e) degré de Jean Renoir a laissé de marbre la critique et le public de l'époque, pour ma part il m'a conquis : un navet de cette qualité, difficile de ne pas chercher à le défendre! À voir sans hésiter! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Allusion au titre du célèbre tableau de Monet, ‘Le Déjeuner sur l’herbe’ représente ici une splendide vitrine de la fin des années cinquante. La couleur aidant, Jean Renoir évoque un thème moderne et majeur, l’insémination artificielle, à travers divers autres, tel que les prémisses de la puissance télévisuelle ou de la mode des scooters Vespa (…qui semble d’ailleurs revenir, actuellement). Magistral, Paul Meurisse incarne Etienne Alexis, un savant révolutionnaire, qui au cours d’un pique-nique, rencontre la jeune Nénette (Catherine Rouvel, avec des airs Lollobridgidesques…), une admiratrice campagnarde, dont la simplicité et surtout la beauté vont lui faire oublier un instant son ambitieuse campagne scientifique, sensée s’étendre à toute l’Europe. Assurément, on ressent dans ce film que Jean Renoir est bien le fils d’Auguste. Cadre verdoyant, décors provençaux resplendissants, chaque plan se laisse admirer tel une peinture, faisant omettre peut-être, quelques passages plus légers dans le récit. Car balade savoureuse, avouons que le temps de ‘La bête humaine’ ou ‘La Grande illusion’, chefs d’œuvre de celui qui influença le cinéma de Truffaut, semble bien lointain. Mais soit, ce film, en plus de constituer une authentique carte postale, est un joli comte mêlant deux personnages issus de milieux sensiblement différents, et dont on aurait du mal à prendre parti. Une œuvre frâiche, qui se laisse agréablement respirer.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    668 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2011
    Que Jean Renoir ait été un passionné pour la peinture, cela se ressent clairement à la vision de ce long métrage. En effet, le metteur en scène français nous offre quelques plans de grande beauté, car tout droit sorti des plus beau tableaux de l'impressionnisme, on pense beaucoup à celles d'Auguste Renoir d'ailleurs. Notons, également que le titre du film est bien évidemment une allusion au fameux tableau d'Edouard Manet. Mais il faut avouer que la superbe photographie de Georges Leclerc y ait évidemment pour quelque chose, pour ce film qui est également une belle déclaration d'amour à la nature.
    Au niveau du casting, on a pas non plus à faire la fine bouche, car Paul Meurisse est excellent dans le rôle d'un professeur partisan de la fécondité artificielle, mais qui deviendra par la suite bien obnubilé par la beauté et le charme d'une Catherine Rouvel hyper attachante à travers son personnage, Nénette.
    De plus, nous avons le droit à un récit ( qui inclus une belle histoire d'amour ) vraiment bien appréciable, à une partition musicale très mélodieuse de la part de Joseph Kosma et à quelques séquences bien enthousiasmantes - notamment celle de la fameuse tempête.
    On est donc pas devant une oeuvre mineur de Jean Renoir, bien au contraire, ce qui fait qu'il se doit d'être rapidement (re)découvert.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mai 2007
    C'est frais, c'est libre, ça déborde d'énergie et de folie. Un film très surprenant - et c'en est d'autant plus appréciable.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2008
    Nous étions en 1959 et à la fin de la carrière de Jean Renoir lorsque celui-ci réalisait "Le Déjeuner sur l'herbe", en apparence petite comédie anodine qui a vu son blason récemment redoré avec une restauration faisant par-là même office d'un bon coup de pub. Pourtant et malgré ses dehors gentillets, il s'agit d'un film très moderne pour son époque, ne serait-ce que par son sujet principal : la fécondation artificielle. Plutôt osé donc et d'autant plus surprenant que l'action est située dans une campagne bien franco-française de la fin des années 50, autrement dit gentillette et anodine. On assiste à un beau décalage très vite renforcé par l'opposition entre les différentes classes sociales. A ma gauche, Paul Meurisse représentant de l'aristocratie "coincée", avec ses bonnes valeurs scouts, ses Marie-Charlotte à tout-va, ses façons de parler très distinguées et sa situation embourgeoisée à l'extrême (un bon chercheur qui palpe bien !). A ma droite, Catherine Rouvel ou la paysanne simplette, très gentille mais très bête qui est bluffée par le charme que dégage son vis-à-vis. Renoir peint avec gaieté ces personnages qu'il met dans des situations assez incroyables tout en leur jetant régulièrement des pics. Les Français moyens comme les journalistes en prennent aussi pour leur grade, rassurez-vous personne n'est épargné. Un petit message écolo visionnaire en passant, quelques pistes lancées sur le débat principal sans répondre franchement (ou alors avec humour)... On est dans l'ensemble très agréablement surpris par cette oeuvre originale bien qu'un peu longue et parfois terne. La réalisation n'a que très peu de relief, les accents des différentes régions sont insupportables, c'est un peu bavard... Mais finalement, on se laisse facilement porter notamment grâce à quelques séquences très déjantées, auxquelles on ne comprend pas toujours le sens exact mais qui n'en demeurent pas moins drôles. "Le Déjeuner sur l'herbe" ou comment aborder Renoir avec légèreté.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    519 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2009
    En hommage à son père,il ne faut pas perdre de vue cette idée car tout le film est construit dessus.Les photos de la nature sont bien jolies et se presentent un peu comme des diapositives.A l'intètèrieur de ce cadre évolue Paul meurisse avec son jeu si caractéristique ,voir caricatural mais qui a eu ses fans.Il apparait aujourd'hui décalé.Par contre Catherine Rouvel est merveilleuse,son charme se communique au spectateur , elle permet aux hommes de rêver d'en connaitre un jour une comme elle.C'est un film à part ,autant dans l'oeuvre de Jean Renoir que dans le cinéma mondial mais s'il déride les visages et touche notre sensibilité,il ne peut espèrer beaucoup plus.Il n'en a d'ailleurs pas cette ambition.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Bâclé, mal joué même par Meurice c'est dire, scénario sans queue ni tête, dialogues ridicules avec des gags niveau fin de repas de noces, mal filmé, musique lourdingue qui se veut franchouillarde de Kosma rarement aussi mal inspiré, ce film est une plaie à regarder. Si je ne m'étais pas promis d'en parler ici je n'aurais pas été jusqu'à la fin qui elle-même est un désastre à elle seule. Renoir était dans une mauvaise passe, tous ses films de cette période sont ratés. Son talent dépendait tellement du moment, des rencontres, du sujet que ce personnage sympathique désarçonne en permanence. On se prend à rêver revoir le sublime Une Partie de Campagne (1936) !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 octobre 2008
    Je n'ai pas très bien compris le but du film en tout cas ce n'est pas drole.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Qu'est ce qu'écrire une critique cinématographique? Sans en savoir grand chose, ces trois fois rien, ici même, de la pratique littéraire pourraient suffire à ouvrir de larges portes sur ces perspectives nouvelles : quelques panoramiques de la conscience abstraite ou l'une de ces visions lucides de la transformation évolue dans de si belles transmutations de la rêverie éveillée.
    Autour du film, tout a été déjà écrit, des formulations justes et concises contiennent le propos dans ses dimensions visibles. Ce qui est donné sur l'écran a largement été recensé : fable poétique rousseauiste, critique d'un développement scientifique aveugle, catégories usuelles de la sémiologie (culture versus nature, classes populaires versus élite ...), volupté explicite, et tous les linéaires de la narratologie (bien que le début puisse encore laisser perplexe certains doctes propos). L'appareillage technique minutieusement étiqueté a été disséqué : approches comportementales, gros plan, montage parallèle, lumière, couleurs et jusqu'aux effets sonores ; malgré tout, toutes ces traces sentent encore la sueur du lit conjugal.
    Cette "référence au tableau homonyme de Manet qui mêle, tout comme le film, nature, sexualité et intellectualisme" a pourtant bien enfanté autre chose dans la simple nature de l'esprit et en une seule séance! On ne parlait pourtant que de ça! L'insémination artificielle, la possibilité d'une procréation artificielle dont les dignes et moraux admirateurs des premières heures ont fait les frais : véritable calculatrice, traducteur latin-grec automatisé, l'enfant prodige se révèle presque plus froid qu'un programme de réseau social.
    Pourquoi alors ne pas franchir le pont? Montrer ce qui se passe derrière l'écran, au-delà du paysage de fiction, au beau milieu de la chose, centre éponyme luminescent. À l'époque cybernétique et des développements fugaces des langages objets, nous sommes bien à peu de pas d'une écriture complète de l'arborescence, de la raison artificielle, simple programme compilé capable de mettre bas des tonnes de divertissements et bientôt grand manitou de la culture de masse par des quintuplés de séries télévisées qui seront, sans nul doute, à la hauteur de son savoir canonique.
    Et comment ne pas craindre (L'auriez-vous déjà vu?) les nouveaux films de Maryline Monroe dans son avatar restitué, plus vrai que virtuel, pour des aventures dignes des années folles où soulevant sa jupe au-dessus d'un cratère lunatique, elle lance sa flatulence chou devant un Armstrong hilare.
    Mais que le vent souffle enfin dans les campagnes cinématographiques, que les premiers théâtres antiques, temples de l'amour murmurent à l'oreille de tous, que les satyres dionysiaques brassent les sucs vitaux, que seulement l'ivresse et la transe mystique résonnent en son sein dansant à l'aube d'une humanité nouvelle, qu'alors nymphettes virevoltent dans l'air du temps et s'escarmouchent libidineuses, que l'homme puisse alors voir et c'est déjà l’étreinte naturelle, les gémissements d'une âme qui chamboule tout dans une projection qui n'en finit pas. Elle paraît nue, ondulante et plongée dans la source, pour d'ores et déjà osciller en ce long baiser fébrile des nouveaux enchantements. Le royaume des yeux se mire dans l'osmose de ces langues entremêlées, vertige poétique qui, au bord du néant de la contemplation, laisse encore à l'œuvre l'autonomie de la vie spirituelle.
    Et c'est bien plus encore! La vision de l'artifice cinématographique dans la quotidienneté humaine, le transformable et le malléable, la souplesse d'un système qui autorise certaines de ces caresses de l'âme. Qu'elle paraisse seulement! Voir ses lumineux trajets dardés en de sinueux chemins pittoresques. On la voit bien alors la délicieuse nature. L'enfant paraît et ce sera une œuvre d'art, complémentarité singulière de ce qui tend l'un vers l'autre, fusion de la culture et de la nature, hybride enchanté dans un nouvel éden.

    David.
    Les meilleurs films de tous les temps
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