Avis sur Larry le dingue, Marie la garce

Deux hommes, une jeune fille qui n’a pas froid aux yeux, un hold-up fructueux, une puissante voiture et un passage à niveau non gardè qui changera le destin de chacun...C'est de loin le meilleur mètrage de John Hough dont le bilan cinèmatographique fut une carrière en zigzag puisque Hough toucha à tous les genres! Film culte de toute une gènèration, "Dirty Mary Crazy Larry" est un film poursuite très efficace consacrè au couple traquè Peter Fonda-Susan George alias Zizi peau de fesse, et fort belle comèdienne! Sans oublier Vic Morrow (le papa de Jennifer Jason Leigh) qui pratique pendant tout le film le ratissage mèthodique! Dans le genre "poursuite automobile", c'est ce qu'on fait de mieux en cascades et carambolages spectaculaires avec quelques clins d'oeil cinèphiliques au "Thunder Road" avec Mitchum! Un incontournable des seventies qui, depuis le "Grindhouse: Death Proof" de Tarantino, a pris une valeur symbolique...

Bon film mais inégal Larry le dingue, Marie la garce est un road-movie à la sauce seventies (le côté désenchanté typique de cette époque) allant à 100 à l'heure et offrant de superbes séquences de poursuites en bagnoles et la casse qui va avec pourtant par moment le film s'essouffle et perd son rythme. Le début m'a surpris car sombre et montrant Peter Fonda héros du film (plutôt anti-héros) de manière pas réellement sympathique puis une fois le vol déroulé le ton est plus léger. Marie la garce est interprétée par Susan George et si elle joue bien son personnage est agaçant. C'est étrange mais la dernière scène bien qu'on la sentait venir réussi son coup en nous faisant un effet d'inattendu.

Susan George était la femme âgée idéale pour un enfant des années 70. Elle est blonde décolorée par le soleil elle a le dos nu bien cintré et elle sens la liberté. Peter Fonda était super cool et nous aspirions tous à son élan. La fin était une leçon sur la limite supérieure du trop cool alors nous avons tempéré nos pas. Mais alors une chose amusante est arrivée j'ai grandi. J'ai appris à apprécier les dialogues dans les films et j'ai appris que le cool ne paie pas les factures de ma maison et qu'il y a beaucoup de femmes dont toute la valeur nette est enfermée dans le haut de leur dos nu. J'ai revu ce film il y a quelques semaines sur une chaîne de cinéma par satellite un dimanche après-midi. Les adolescents sont des idiots et je peux le dire sans équivoque parce que j'ai aimé ce film quand j'étais adolescent...

Le cinéma américain des années 70 a vu éclore un genre bien particulier : le film de poursuite. Contrairement au road-movie dont chaque étape se fait avec son propre rythme et permet de faire des rencontres pour mieux s'interroger sur soi-même, le film de poursuite n'a pas le temps pour les questions, il s'agit juste d'être en mouvement, pas besoin de destination. "Point Limite Zero" et "Macadam à deux voies" avaient ouvert la route et John Hough, réalisateur touche à tout, réalisa en 1974 ce "Larry le dingue, Mary la garce", film de poursuite pur et dur qui sent bon le bitume. Soit l'histoire toute simple de deux hommes dont un pilote de course (Peter Fonda, figure de proue de la contre-culture grâce à "Easy Rider") qui font un casse et s'enfuient, poursuivis par les policiers. Dans leur équipée sauvage, ils se retrouvent accompagnés par Mary dont le décolleté est d'autant plus affriolant qu'il appartient à Susan George dont la prestation ambigüe dans "Les Chiens de paille" reste en mémoire. Deux types et une fille dans une voiture donc et une poursuite, prétexte à de très belles scènes de cascade mettant en valeur les carrosseries rutilantes et permettant au réalisateur de s'attarder malgré tout sur ses personnages qui, de Larry à Mary en passant par le policier qui les poursuit avec acharnement, courent tous après quelque chose qu'ils n'atteindront jamais et qu'ils continuent néanmoins à poursuivre même s'ils savent bien au fond d'eux-mêmes que c'est déjà perdu d'avance. Poursuite rythmée filant à toute berzingue, le film dégage mine de rien une certaine mélancolie que le personnage de Zeke (Adam Roarke) exprime à merveille pour un résultat hautement divertissant.

Un scénario cousu d'avance avec des dialogues vraiment moyen,cependant les personnages sont vraiment attachants.Et certaine cascades sont juste terrible le passage avec l'helico est impressionnant.On voit encore une fois ou tarantino a pioché certaines des idées et certains plans pour sont boulevard de la mort.On comprendra pourquoi il cite le film dans boulevard de la mort,c'est un super film de bagnole et même un peu plus car comme tout ce genre de film il y va de sa petite critique de la société et surtout du manque d'identité des jeunes de l'époque.

Premier film américain pour le réalisateur britannique John Hough (Les sévices de Dracula - 1971), qui réalise ici l’un des films de courses-poursuites les plus mythiques de l’Histoire du cinéma.

Larry le dingue, Marie la garce (1974) est un film qui fleure bon les seventies et la contre-culture. Dans la droite lignée des films de bolides tels que Point limite zéro (1971), Macadam à deux voies (1971) ou encore le cultissime La Grande Casse (1974).

Le film dresse le portrait de trois anti-héros insouciants qui, après avoir volé la recette d’un supermarché, s’enfuient au volant d’une Chevrolet Impala bleue de 1966 et vont se lancer dans une folle et éreintante course-poursuite.

Si le film ne brille pas par son scénario, il vaut amplement le coup d’œil, ne serait-ce que pour le magnifique duo formé par Peter Fonda & Susan George, qui se déchirent autant qu’ils s’aiment. Ajoutez à cela, bien évidemment, les impressionnantes courses-poursuites effrénées au volant de la rutilante Dodge Charger 1969 modèle sport (couleur vert fluo !). C’est réellement cela qui fait le charme de ce petit film indé, où les cascades et la toile froissée s’enchaînent à un rythme effréné.

Véritable ode à la liberté, à la rébellion et un bon gros "ɟucʞ" antisystème qui clairement n’a pas pris une seule ride.

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J'adore les road movies qui s'en faisaient à la pelle dans les années 70 en Amérique et "Larry le dingue, Marie la garce" (drole de titre !) m'a bien plu !! A la suite d'un braquage malin réussit ou deux hommes tenaient pour l'un la femme d'un directeur de supermarché en otage et l'autre dans le magasin, ils entament avec une hippie fiancée à l'un d'eux une course poursuite haletante dans différents voitures à gros calibres contre la police qui les pourchassent dans un état d'Amérique. Le trio est plutot futé avec une radio de police et habile sur le volant comme à la mécanique. On passe un bon moment distrayant mème si la fin est prévisible comme dans la plupart des road movies ou l'on s'attachent aux personnages. C'est plus un film pour mecs qui adorent rouler à fond, faire des cascades avec en prime la jolie blonde Susan George en tenue légère. Peter Fonda, l'un des "Easy rider" de Dennis Hopper, reédite avec talent et classe un role d'as du volant. A découvrir.

Un road-movie euphorisant comme on en fait plus, aux scènes de courses incroyables, au ton volontairement léger avant de s'achever de la plus sèche des façons.

Très sympa un classique des films de poursuites autos des années 70, on retrouve l'emblématique Peter Fonda et on y remarque particulièrement Susan George qui assure le spectacle. Elle aurait pu concurrencer Goldie Hawn. C'est dommage le réalisateur essaye aussi de donner de la profondeur aux personnages mais il ne va jamais vraiment au bout de l'idée. Comme pour le shérif joué par l' excellent Vic Morrow il y a tout un travail autour de son caractère mais finalement le réalisateur ne l' exploite pas plus que ça. Les scènes de poursuites sont pas mal en particulier avec l' hélicoptère. Le final surprend aussi pourtant la scène est très connue repris dans le générique de l'homme qui tombe à pic il me semble.

En réalisant ce petit classique du film de course-poursuite mélangeant le road movie, le réalisateur anglais John Hough ne se doutait certainement pas encore que son film allait devenir une source d'inspiration, notamment celle d'un certain Quentin Tarantino. En voyant le film, tout devient plus clair: une Dodge Charger jaune vif, de longues routes désertes joignant divers patelins perdus dans une Amérique profonde, de la poussière et de la musique country sont au programme mais la liste est encore longue... On retrouve Peter Fonda au volant, avec son pote Adam Roarke qui sont accompagnés par Susan George, une jolie petite blonde à la tenue un peu racoleuse... Derrière tout ce petit monde, une horde de flics, servant de prétexte pour enchaîner les poursuites à l'ancienne, dans la poussière et la tôle froissée. Entre deux répliques bien burnées (et très drôles), policiers et fuyards jouent au chat et à la souris dans cette série B d'action transpirante et violente et qui au final est très agréable à suivre.

Un beau film des seventies à découvrir car trop méconnu et pourtant non dénué de qualités. Une ambiance spéciale, des acteurs qu'on voit rarement à la TV, des courses poursuites en bagnoles, des scènes mythiques, un scénario parfois drôle (surtout Mary qui en fait des tonnes). Un chouette film avec un scénario sans se prendre la tête.
PS: Comment se fait-il que ce film ne soit pas encore sorti en Dvd français ? C'est incompréhensible...

Évidemment, 'Dirt Mary, Crazy Larry' est un film de voitures typique des années 70 donc pas étonnant qu'il faille aimer les muscle cars de ces années et les poursuites en tout genre pour . Avec ce faible nombre de votes et de critiques, je ne peux que vous conseillez de lire le synopsis avant de vous jeter à l'eau puisque c'est un genre à part entière que le film de voitures. Malgré un scénario léger et des acteurs secondaires peu crédibles qui en font des tonnes, le film reste grandiose pour ces cascades et ces poursuites infernales... La Dodge Charger verte flash est magnifique, les shérifs et autres adjoints tombent dans le panneau à tous les coups et on a droit au traditionnel hélicoptère (scènes embarquées impressionnantes) comme dans 'Vanishing Point'. Peter Fonda ('Easy Rider') est dans le rôle comme d'habitude puisqu'il connaît bien le genre, Susan George est plutôt sexy dans son ensemble (déshabillé) en jean et joue la garce à merveille mais Adam Roarke convainc beaucoup moins. En outre, je ne dévoilerai pas la fin mais les adeptes de ces films 70s la connaissent bien...

Pas trop mal comme film. Les amateurs de grosses cylindrées devraient apprécier.

un film de John Hough qui vaut le detour

un bon petit road movie avec un duo d acteur intéressant

Peter Fonda et Susan Georges comme en dilettante et nonchalant qui donne une touche spéciale au film

des prises de vue habiles dans cette course de voitures débridées

un fin plus qu interressante et connue de tous les adeptes de lee major

a bon entendeur

Excellent !!! Un des premiers road movie, en marge d'Hollywood, avec cet esprit "indé" très 70s, qui a sans aucun doute largement inspiré Sugarland Express de Steven Spielberg (1974), ou encore les Blues Brothers de John Landis (1980). Un film que j'avais vu à la TV quand j'avais 10 ans et que j'ai revu il y a peu avec autant de plaisir. Largement sous-estimé et méconnu, il est néanmoins cité comme référence dans Boulevard de la Mort (Merci Tarantino). Je vous le conseille fortement si vous arrivez à vous le procurer.