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ClashDoherty
249 abonnés
838 critiques
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3,5
Publiée le 6 février 2023
Casting solide (Marvin, Lancaster, Robert Ryan, Jack Palance, Claudia Cardinale) pour un bon western tout aussi solide que son casting. Pas d'une folle originalité, mais terriblement plaisant, "Les Professionnels" se laisse regarder avec beaucoup d'entrain et ne fait pas honte aux autres productions du genre et de son époque. Pas un de mes westerns préférés pour autant.
Pas mal sans plus, car si on applaudit à la brochette d’acteurs et aux prises de vues magnifiques, l’ensemble est trop long avec des scènes trop répétitives (dans les canyons notamment), et certaines artificielles, si bien qu’on n’entre pas véritablement dans le film comme on voudrait. Il y a nettement meilleur dans le genre (Il était une fois dans l’ouest, 3h10 pour yuma, Django…).
Western classique des années 60, bourré d'hormone de colt et d'explosif. De belles images mais des discours plats. Un scenario linéaire et pas crédible. Un casting déséquilibré par trop de majors
Cela se passe au Mexique, avant 1914. Film d'actions avec un casting impressionnant. Cependant, c'est loin d'être mon western préféré sauf pour la musique qui est excellente. J'aime pas trop le rôle des femmes dans le scénario ni le fait que l'on tue à plusieurs reprises des chevaux
Burt Lancaster, Lee Marvin, Robert Ryan, Jack Palance, Woody Strode, Claudia Cardinale, plus belle que jamais pour son premier film hollywoodien et Ralph Bellamy... on a déjà vu des affiches moins alléchantes que celle-ci. Un très bon western distrayant sous fond de révolution mexicaine réalisé dans les Vallées arides de Feu et la Mort par Richard Brooks. Avec ces anti-héros et son contexte, « Les Professionnels » aurait très bien pu être mis en scène par Sergio Leone ou Sam Peckinpah et ainsi acquérir une plus grande notoriété.
De belles scènes d'action mais aussi des longueurs et dialogues auxquels on ne croit pas toujours : Richard Brooks n'est pas complètement à l'aise dans cette histoire à la gloire de la révolution mexicaine, où l'amour finit par l'emporter. Claudia Cardinale a rarement été aussi désirable et Lee Marvin est parfaitement chirurgical.
Lee Marvin et Burt Lancaster tiennent la vedette dans ce western sur fond de guerre mexicaine, qui réunit également Robert Ryan, Woody Strode et Claudia Cardinale. Autant dire que la distribution ne rigole pas dans cette histoire d'enlevement et de rançon menée de main de maître par Richard Brooks. Ainsi, la tension est présente à chaque instant et on ne s'ennuie pas avec un twist (que certains verront peut-être venir) qui intervient quasiment au milieu du film et un final presque jubilatoire spoiler: ("Enfant de salauds!... Eh oui, chez moi, c'est un accident de naissance, mais vous monsieur, vous vous êtes fait vous-même!") . La photographie quant à elle est superbe et magnifie les paysages des vallées de la Mort et du Feu, notamment les passages dans les canyons, lieux propices à de nombreuses embuscades. Un avant goût de western crépusculaire (avec son lot de lassitude et d'illusions perdues pour ces anciennes figures de la conquête de l'ouest), avant les heures de gloire de Léone et Peckinpah.
Cette œuvre de Brooks, est un film de professionnels à plusieurs titres. Celui des acteurs, tous flamboyants, au summum de leur art, rendant culte plusieurs de leurs répliques. Celui du scénariste qui brille par un savant dosage entre scènes d’action trépidante, de poignante émotion, de traits d’humour spirituel. Et celle de la mise en scène qui contribue par des plans géniaux à exploiter intelligemment de somptueux paysages, et par ses moments de respiration dramatique à distiller des réflexions parfois très philosophiques. Pour certains films, c’est sûr, il faudrait cinq étoiles.
Western classique dans sa réalisation mais intéressant sur le plan de sa réflexion autour de la révolution mexicaine et riche en événements. Et évidemment pour sa palette d'acteurs et actrice tous passés à la postérité depuis. C'est plaisant sans que la mise en scène soit originale donc un peu oubliable quand même.
Dans le Texas de 1917 un ancien officier reconverti en vendeur d’armes militaires, et un bandit de grand chemin éternellement chaud lapin et maitre en explosifs sont engagés par un riche propriétaire pour ramener sa jeune et belle épouse enlevée par un puissant caïd révolutionnaire Mexicain. Les trois hommes furent amis durant la révolution juariste mais l’appât du gain les fait s’affronter ici à contrecœur. Appuyés par un cow-boy aguerri en chevaux et un champion solitaire de tir à l’arc et autres méthodes indiennes, les mercenaires partent assiéger à eux quatre une véritable forteresse au milieu du Mexique, armés de leur intelligence tactique, de stratégies bien huilées, et surtout d’un sentiment de loyauté, y compris pour leur adversaire. Mais certaines règles devront basculer lorsqu’ils réaliseront les véritables enjeux de la situation. Agréable western traditionnel des années 60 bourré de ces stéréotypes d’antan, où on a toujours plaisir à revoir les fringants Lee Marvin et Burt Lancaster et la magnifique Claudia Cardinale. Le scenario se distingue par ses surprises et retournements, et par une philosophie désabusée envers l’amour et de l’esprit révolutionnaire.
Vous prenez quatre mercenaires, des spécialistes dans leurs domaines : Lee Marvin (les armes à feu), Burt Lancaster (la dynamite), Robert Ryan (les chevaux) et Woody Strode (les armes de trait). Vous ajoutez un « méchant » (Jack Palance), une belle captive (Claudia Cardinale) et un mari vexé et revanchard (Ralph Bellamy). Vous prenez un shaker inspiré, appelé Richard Brooks, et vous obtenez un très bon cocktail explosif, « The professionals », dans un contexte de révolution mexicaine. « Les professionnels » est un excellent western qui enchaine les scènes d’action : l’attaque du train, celle du village retranché ou la poursuite qui tourne au tir aux pigeons. A la façon western spaghetti, les cadavres s’empilent. Le scénario est plutôt habile avec un twist final salutaire et réjouissant ; le désigné méchant trouvant pire que lui. Au final, c’est l’amour qui triomphe. Burt Lancaster dans un rôle de séducteur style « ravi de la crèche » est impayable. Robert Ryan tout en sobriété. Woody Strode, efficace au possible. Lee Marvin, implacable en chef de bande. Et puis toutes ses punchlines qui égrainent le film. Savoureux au possible. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Bon western-aventure avec de très bons acteurs rompus à l'exercice . 4 hommes sont engagés pour récupérer une femme au Mexique ,payés 10000 dollars par tête . Le début peut s'apparenter au " 7 mercenaires" pour le recrutement mais l'histoire diverge par la suite . Un bon Richard Brooks . Lee Marvin et Burt Lancaster domine le casting et la jeune Claudia Cardinale se démène dans ce monde de brutes. A voir pour les passionnés de western .
Simple mais efficace, oui l'histoire est banale mais le film tient sa promesse avec un Western comme on s'y attend, avec d'impressionnantes scènes d'action, des acteurs justes incroyables ! Que demander de plus .
Un film intéressant, où les principes et valeurs de certains personnages, se retrouvent confrontés aux choix d’autres personnages. Le tout mène l’intrigue et l’action au milieu des déserts états-uniens. Donc, aux éléments à la cowboy s’ajoutent des réflexions à tendances philosophiques, voire des dilemmes. Ce qui est dommage, ce sont quelques invraisemblances et incohérences dans le scénario spoiler: (mais comment sont-ils sortis du train en marche ?) . À noter aussi un anachronisme de dialogue : spoiler: « – C’est comme ça qu’est né le monde : la plus terrible explosion qu’on ait connue. » Or l’idée du Big Bang est apparue bien après 1917, époque où se situe l’action du film.
Je n'ai pas compté les cadavres. On ne lésine pas sur les mexicains refroidis (c'est la révolution). Ah l'Amérique, sa testostérone et sa poudre à canon ! Cela dit, c'est plutôt moins crétin que la moyenne, on peut dire que c'est du bon western, avec "des femmes 100% femme, du whisky à 45° et de l'or 18 carats" - "amigo, tu viens de trouver mon épitaphe" répond l'autre. "Allez au diable" - "Je suis déjà à mi-chemin". Claudia est "assez douce pour te faire fondre et assez dure pour te tuer", ça s'appelle du dialogue ciselé. Quand je vous disais que c'était plutôt moins crétin que d'habitude. Mais quand-même, je me demande si les pionniers sont tombés sur des puits de pétrole ou des gisements de testostérone, on en mesure les effets.