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    L.627
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    3,7
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    83 critiques spectateurs

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    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2019
    L 627 est doté d'une rare force d'évocation mue par une incroyable galerie de personnages bien interprétés (Didier Bezace dans une son meilleur rôle, de même que Charlotte Kady et Jean Roger Milo émouvants et réalistes). L 627 est un film personnel, peut être le plus abouti de Tavernier qui a su, grâce à son scénariste et à son talent de metteur en scène, donner une oeuvre réaliste et riche en suspens et en émotion. Le film s’inspire à la fois de la narration du documentaire et de la fiction qui renvoie dans un élan naturaliste à Zola et à Kafka pour l'aspect absurdité des situations, l'équipe de flics se débattant malgré une incroyable pénurie de moyens. Les scènes de filature sont remarquablement menées et la violence, présente, bien contrôlée. L 627 a aussi beaucoup d'humour. Cela est dû aux situations très cocasses de l'équipe au travail. Tavernier, dans la façon de montrer les policiers est aussi sans concession. La sortie de Polisse, pourtant réussi, montre que le film de Tavernier est indémodable. A noter que Maiwenn semble s'être inspirée de L 627 surtout à travers la scène d'anthologie du gamin enlevé à sa mère (dans L 627, il s'agit d'une petite fille arrachée aux mains d'une black sans morale et sous ectasy). Malgré son côté désespéré, un film qui ne se laisse pas facilement oublier.
    this is my movies
    this is my movies

    631 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Avec ce film militant, B. Tavernier nous immerge complètement au sein d'une brigade des stups avec un souci du réalisme très fort. Peu d'action, beaucoup de dialogues et un sentiment d'impuissance partagé par les spectateurs et les personnages. Le début nous montre une intervention interrompue par la bêtise d'un des flics (schéma récurrent dans le film) et notre héros est transféré ailleurs. Là, on droit à quelques anecdotes assez croustillantes. Puis il réintègre une brigade des stups et découvre sa nouvelle équipe. Là, le film s'emballe, le rythme s'élève et on suit leur quotidien, leurs désillusions, leurs doutes et quelques bons moments de rigolades. Menés par un chef puéril et agaçant, ils n'arrivent pas à des résultats marquants, la faute aussi à la politique de résultat du gouvernement. Tous les acteurs sont parfaits, les situations dérangeront certains (le film n'est pas raciste, il expose des faits mais ne jugent jamais) mais c'est aussi leur but, le film soulève des questions essentielles. Suite de petites situations sans fil rouge sinon celui du quotidien de la brigade (évitant ainsi un piège narratif), le tout s'achève certes un peu brutalement mais on comprend que rien ne changera pour eux (hélas). Mise en scène remarquable, interprétation sans faute, une vraie réussite de cinéma populaire exigeant. D'autres critiques sur
    cinono1
    cinono1

    260 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2009
    film à l'aspect documentaire nous plongeant dans le quotidien d'une brigade de stups au coeur de Paris. film très détaillé, jamais dictatique, il est aussi plein d'humour et les acteurs sont excellents. Le film laisse une impression de désarroi mais pas de découragement.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2009
    Chacun des partis pris des films de Bertrand Tavernier est louable et témoigne d’une volonté de révéler l’image latente d’une institution, d’une génération ou d’une situation. «L-627» (France, 1992), nom donnée à un loi policière, suit le parcours mouvementé d’un agent de Police parisien, tourmenté par son impulsivité et par sa propension à abhorrer l’injustice. Personnage typique du cinéma de Tavernier que l’on retrouve dans nombre de ses films, de «L’Horloger de Saint-Paul» à «Ca commence aujourd’hui», ce personnage héroïque banal porte l’étendard du quidam révolté, enhardi face à la déloyauté de la société. Les caméras mobiles qui parcourent le film du début à la fin visent à traduire une urgence de la situation. Tavernier, souvent emporté par son enthousiasme vers son intrigue, par son amour pour les personnages qui la motive, oublie parfois l’esthétique du cinéma, préfère exalter le fond de son œuvre, rendre intelligible et agréable la transmission de son regard plutôt que d’offrir une composition inédite de la sensation esthétique. Pourtant l’émancipation selon Tavernier, lui qui entend libérer l’individu des marasmes délétères de la communauté pour mieux l’y réintégrer une fois cette dernière corrigée, oublie que le premier lieu de l’émancipation au cinéma, et dans l’art en général, se situe dans la forme. Or, outre les quelques plans-séquences et les scènes en caméra épaule qui émanent une sensation de proximité, la forme de l’œuvre est la part la moins travaillée. Chacun des personnages a pourtant le soin d’être très bien écrit, suffisamment composée pour être une couleur dans le récit (bâti sur le modèle hybride de l’arc-en-ciel où chaque personnage est une teinte). L’écriture du scénario, qu’une mise en scène immersive vient exalter, est trop présente. Pourtant visiblement concerné par l’homme banal, Tavernier le projette toujours dans une intrigue dramatique. Comparer le cinéma de Tavernier à celui de Rossellini révèle parfois les lacunes du premier.
    AleXX46
    AleXX46

    12 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2009
    Tavernier nous montre , nous dévoile le côté obscure du debut de la "bac" , une vue trés réaliste a l époque , mais reste d actualité par les problémes de la rue..
    C est un excellent film limite biographique ou genre "ma vie dans la police"
    il faut le voir ....pour le croire
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 septembre 2011
    Une fiction très proche du documentaire qui nous plonge avec réalisme dans le quotidien de la brigade des Stups. Un très bon film social avec un "cast" remarquable (Didier Bezace, Charlotte Kady, Philippe Torreton font d'excellents flics), qui dépeint la misère et le sordide avec naturel, donnant une idée juste de la condition du policier, qui est "au centre des choses" (Camus) tout en étant à la marge, situé au coeur du monde social dont il peine pourtant à trouver une légitimité et des moyens d'action. L627, c'est le numéro d'un des rares articles du code de la santé publique qui autorisaient jusqu'en 1993 un gardé à vue à recevoir la visite d'un médecin : tout un symbole...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2008
    Un excellent film qui mérite d' être vu et revu. Un réalisme impressionnant, qui montre bien le manque de moyens, d' eefectifs un métier où on se marre un moment, et où les émotions ressortent sur un coup dur. Un boulot malheureusement mal perçu par la populace et les médias qui, au lieu de cracher dessus, devraient observer d'un peu plus près avec beaucoup plus d' attention.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 août 2008
    L.627 est un polar audacieux, qui rompt avec les films du genre en y incorporant un coté social très important.
    Réaliste, cru, touchant et ponctué d'humour, L.627 est un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mai 2008
    Très bon réalisme sur les difficultés du boulo de flic (manque de moyen, hièrarchie ultra chiante) Tavernier film avec beaucoup de talent les déboires de la brigade des stup... A voir
    Gonnard
    Gonnard

    220 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2008
    C'est simple, frais, touchant, surprenant, humain, bref c'est génial. Tourné à la manière d'un documentaire sur la police, le film malgré ses deux heures et quart est passionnant. Didier Bezace est clairement "the right man at the right place", il fait preuve d'un timbre de voix et d'une gestuelle qui rendent son personnage très attachant. Je suis fan.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    Un film sans concessions et sans langue de bois. L'un des Tavernier que je préfère avec quelques répliques bien trouvées. Dommage cependant que le film soit un peu trop long...
    boscopax
    boscopax

    73 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    La patte de l'ancien flic Michel Alexandre se fait sentir dans ce "documentaire" romancé de la vie de flic à Paris. Anti-clichés, L 627 se veut réaliste, humain, dérangeant. Une vision détestable mais réelle de l'Administration policière malgré ceux qui y croient toujours. Paris est sale, gangrainé, oriental, pourri. La vie et la vue d'un flic qui veut changer le monde, usant de sa personne et de son compte en banque. Ici aucune erreur, pas d'invraissemblance, un docu quoi. Tavernier signe un grand film français, applaudi par les syndicats de policiers. Je me répète : un docu quoi.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    212 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2008
    Le plus grand polar urbain moderne (années 80 à de nos jours) français avec "36 quai des Orfèvres" et "MR-73" de Olivier Marchal. Acteurs sensationnels (Jean-Roger Milo, Torretton, Bezace, Kady), scénario en acier trempé, réalisme total, un film qui vous immerge totalement dans le quotidien des flics de la Brigade des Stups. C'est peu dire si c'est efficace : on croirait un documentaire tourné sur le vif.
    A noter, le running-gag hilarant (mais étrange, car pas expliqué du tout) du seau d'eau sur la tronche. Un peu de légèreté ne fait pas de mal !
    Incertitudes
    Incertitudes

    177 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2007
    L 627 est un film de Bertrand Tavernier qu'il a coécrit avec Michel Alexandre, ancien flic et qui a collaboré par la suite avec André Téchiné pour Les Voleurs et Le Cousin de Alain Corneau. Ce film raconte le quotidien d'une brigade des stupéfiants à Paris. Ce qui frappe, de prime, c'est son coté documentaire, Tavernier voulant éviter, à raison, les clichés propres aux séries télés et aux journaux. On nous montre le parcours d'un flic zélé car croyant encore en son métier et devant faire face à des collègues bien moins scrupuleux que lui. De manière plus générale, c'est aussi une mise en lumière très instructive sur le milieu policier : les manques de moyens criants, leurs relations illégales avec leurs indics toujours d'actualité avec la récente affaire Neyret, les gardes à vue, les farces de potache ayant cours, les invraisemblances des procédures, les paperasseries interminables à remplir, la politique du chiffre, les locaux, des préfabriqués inadaptés. Ce qui avait déclenché deux polémiques sur ce qui est montré dans le film. La première soulevée par le ministre de l'intérieur de l'époque de François Mitterrand, Paul Quilès qui fustigeait une approche trop partiale des problèmes de la police. La seconde polémique sur le fait que durant les gardes à vue, on n'y montre que des arabes ou des noirs ce à quoi Tavernier avait répondu qu'il avait filmé ce qu'il avait vu dans les commissariats. Ce n'est presque pas un film à proprement parler puisqu'il n'y a pas d'intrigue, pas de fil conducteur. Ce sont simplement des petits moments de la vie professionnelle et intime de Lucien Marguet, quoi qu'on peut se demander si ce dernier a vraiment une vie intime vu la place que prend son boulot dans sa vie. Au passage, Tavernier en profite pour nous dresser un état des banlieues édifiant, telles qu'on les connaît aujourd'hui. Bien que paraissant peut-être un peu désuet surtout au niveau des vêtements et des équipements (les flics utilisaient encore des machines à écrire), faut-il le rappeler, le film date de 1992 et il y a fort à parier qu'il reste plus que jamais d'actualité beaucoup plus crédible que ce qui passe à la télévision actuellement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mai 2007
    Un vrai choque, je dirai même une grosse claque, lorsque j'ai vu L.627 de Tavernier. Un des film les plus réaliste que j'ai vu avec Dien Bien Phû de Schoendoerffer, quasiment un documentaire. Il montre la réalité d'un commissariat de la région parisienne avec une justesse. A voir.
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