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Un visiteur
0,5
Publiée le 24 juin 2007
J'avoue être déçu. Le film n'a pas le mordant auquel je m'attendais. BP y assure le service minimum (il ne fait pas mieux qu'à la télé plus tard...). Aucune trace de message à travers l'absence totale de scénario et de structure. Reste quelques dialogues, est-ce suffisant pour en faire un film culte? Je déconseille notamment aux amateurs de fimes noirs ou d'humour noir. C'est un film idéal si vous pensez qu'il faut être le dernier à pouvoir rire de ce que vous êtes en train de voir... Peut-être un test pour repérer les psychopqthes dans votre entourage...
Je n'ai pas trouvé ce film drôle, ni choquant d'ailleurs (à part le cocktail). J'ai eu du mal à le voir jusqu'au bout tellement j'ai trouvé l'histoire barbante.
Un film déjanté mais sans saveur et sans humour. Si le but était de faire un film complétement décalé, c'est réussi mais c'est fait avec une histoire sans relief !
J'ai trouvé ce film pourri... Je me suis ennuié à mourir. Je n'y trouve aucun intérêt mis à part le fait que Benoit Poelvoorde joue bien son rôle. Bref je le déconseille à tous.
Voilà de quoi étaient capables Poelevoorde et ses acolytes avant de se faire happer par l'industrie cinématographique : un petit bijou d'humour noir serti de cynisme. Jouissif.
Ce film ne m'a pas fait rire une seule seconde. Je ne comprend pas du tout l'engouement qu'il provoque. Étant habitué à regarder des films d'horreurs (gores et violents) j'ai néanmoins été choqué par la violence gratuite de ce film. Certaines scène (meurtre et viol) sont atroces, et la censure (-12 ans) est incompréhensible. Je ne regarderais plus Poelvoorde du même œil.
Je comprends que ce film soit pris comme un chef d'oeuvre mais en fait si je mets 0 aujourd'huit c'est parce que je n'ai jamais réussit à le prendre au second degré. Surtout la scène de la cuisine où le summum de l'horreur était atteint je n'en pouvais plus .Suivant
Ce film de Remy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde fut une très bonne surprise pour moi. La mise en scène sombre des réalisateurs convient parfaitement au thème, l’humour noir est efficace, Benoît Poelvoorde est très convaincants dan son rôle et le reste du casting est correct. De plus, l’histoire est intéressante et j’ai apprécié suivre ce film.
Un film bête, noir et méchant avec un personnage principal vil, fourbe et totalement stupide... On aime ou on déteste... en tout cas quand j'habitais aux USA les gens étaient restés un peu médusé devant ce film que j’avais loué gentiment pour leur montrer un film Belge marrant et original… et pourtant toutes les scènes les plus trash sont censuré… un film Ovni, bien fait et c’est bon !
Drôle? Non, choquant. Car présenter un faux documentaire sur un tueur complètement anesthésié émotionnellement et avançant de pseudos réflexions philosophico-politiques comme s'il s'agissait d'un individu lambda représentatif d'une frange de la population ne peut que déranger, mettant en cause tant la violence inhérente à nos sociétés que la constante recherche de buzz journalistique. Or après une première partie exposant de manière polémique cette vérité outrageante, la seconde se répète malgré la prestation habitée de Benoît Poelvoorde, rendant cette distanciation terrifiante plus absurde encore. Un parti pris de critique au vitriol rageux mais perturbant.
Le film regorge de très bons dialogues, le talent de Poelvoorde était déjà indéniable dans ce rôle de tueur en série cynique et décontracté qui préfère s'attaquer aux personnes âgées et aux rebuts de la société pour les dépouiller. Sur ce, une équipe de tournage décide de le suivre dans ses méfaits (sûrement LE point incompréhensible dans l'histoire)spoiler: , une équipe qui se réduit au fur et à mesure donnant lieu à de bonnes idées comme l'ingénieur son qui s'éloigne et du coup on entend plus ce qui se passe . "C'est arrivé près de chez nous" se nourrit aussi bien de philosophie de comptoir que d'une grosse dose d'humour noir spoiler: (mon Dieu, le petit Grégory...) La limite se trouve évidemment dans le fait qu'on est entre le film amateur et indépendant, rempli de faux raccords, en noir et blanc pour cacher les limites de la vidéo, avec des décors à l'abandon et à part Poelvoorde l'interprétation est assez limitée. C'est totalement assumé mais aussi symptomatique de la première œuvre. Il n'empêche que je comprends aisément le succès de ce film parce que l'écriture des dialogues, à défaut de celle du scénario, est vraiment inspirée et caustique.
Un film de fou-furieux. Un faux reportage plus vrai que nature sur un tueur en série, autrement dit un film en totale adéquation avec son époque, peut-être même légèrement en avance sur son temps, mais d'une importance politico-sociale (oui j'ai employé cette contraction juste pour me la péter) indéniable !
Benoït Poelvoorde y est magistral et nous offre une prestation digne d'un Wannabe Joker Belge et le reste du casting se révèle assez surprenant et propose un contraste bien amené et intéressant vis à vis du personnage principal.
A vrai dire, la noirceur du film était parfaite et l'humour était effectivement trèèèès grinçant. Moi qui suis bon public j'ai eu parfois du mal à rire selon les moments tant certaines séquences se révélaient malsaines. D'un autre côté, celui ci peut se révéler effectivement hilarant. Ce film est donc une sorte de montagne russe émotionnelle, qui vire du dégoût à l'éclat de rire en passant par le malaise.
Le noir et blanc est parfaitement utilisé, le grain de l'image et l'aspect "sale" du film sont très bien sentis et aident à l'immersion. J'attendais un développement plus poussé aux trois quarts, ou du moins un virage scénaristique autre, de même qu'on ne ressent peut-être pas assez l'ambivalence de l'équipe de tournage, qui se révèle au final une bien belle bande d'abrutis, mais c'était certainement le but recherché.
Bref, un film très intéressant, choquant, mais utile, si l'on arrive à prendre suffisamment de recul car le propos se révèle fort et important.
Ce faux documentaire tirant sur le found footage, à l'humour noir et sans limite, m'a fait pensé par moments à Orange Mécanique dans ses passages les plus violents. Âmes sensibles vous êtes prévenues. Tout l'intérêt du film repose sur le personnage atypique de Benoît Poelvoorde, aussi drôle qu'inquiétant. (Bien)