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Parkko
134 abonnés
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2,5
Publiée le 19 mars 2010
Un homme pris malgré lui dans un immense complot. Voilà bien une thématique Hitchockienne dans plusieurs de ses films.
La cinquième colonne préfigure un peu la mort aux trousses, qui lui ressemblent sur beaucoup de points. Mais la cinquième colonne n'est pas qu'un simple brouillon. Film rythmé avec plein de rebondissements et des scènes assez tendues, on passe un bon moment.
Mais c'est vrai que face à la mort aux trousses il ne fait pas le poids. Le tout reste tout de même sympa à regarder, un Hitchock tout à fait honnête.
Décidément, Alfred Hitchcock n'est pas à l'aise avec les films d'actualité : ici, le nazisme et l'espionnage durant la seconde guerre mondiale. Pourtant, un certain nombre d'ingrédient laissait présager de bons moments de suspens. Or, cet ersatz d'un chef d'oeuvre " Les 39 Marches" ne parvient pas à faire mieux que ce dernier : intrigue linéaire avec des personnages sans aucun intérêt même si quelques uns relèvent le niveau (le camionneur, le vieil aveugle...), une réalisation chaotique sans grande originalité ni surprise. Bref, "La 5ème colonne" déçoit pour son traitement et pour sa volonté de construire un suspens qui n'intervient que trop rarement à divers moments du film. Néanmoins, ce film se laisse regarder avec plaisir (c'est du Hitchcock quand même) notamment pour savoir le dénouement de toute cette histoire.
"La Cinquième colonne" se résume très simplement : c'est "Les 39 marches" en moins bien. Pourtant la première demi-heure du film rappelle les meilleurs moments du film britannique de 1935 qui était alors le chef d'oeuvre d'Hitchcock ; ici, la scène dans le camion, celle dans la maison de l'aveugle et surtout celle dans la caravane du cirque sont absolument divertissantes. Mais une fois arrivée à New York, l'intrigue devient caricaturale et simplette et le scénario redondant et presque ennuyeux sur la fin ; on est plus alors près du "Rideau déchiré" (Hitchcock très moyen des années 60) que des "39 marches". C'est dommage, mais il faut dire que les deux acteurs principaux, imposés à Hitchcock par la production, ne sont pas extraordinaires. Reste une comédie policière pas désagréable.
La 5ème Colonne est un film d’Hitchcock à placer directement entre Les 39 Marches et La Mort Aux Trousses, tant les similitudes sont nombreuses. La fuite où le héros traverse tout le pays tout en rencontrant une femme qui doit l’accompagner par la force des évènements, le final sur un monument historique et évidemment le thème fétiche du maître : l’innocent pris pour coupable. Tourné en 1942 le film a un coté propagande certain qui évidemment amène sa part de discours moralisateurs et de clichés quant aux méchants mais qui était importante à l’époque de la production, Hitchcock ayant toujours voulu participer à l’effort de guerre. Le scénario du film est à double tranchant. D’un côté il est plein de rebondissements et d’idées excellentes, de l’autre il est parfois exagéré et trop peu vraisemblable. Evidemment peu de films d’Hitchcock le sont, heureusement, mais d’habitude il arrive bien mieux à dissimuler les limites de vraisemblances du scénario. L’aveugle qui « discerne » l’innocence du héros sans base de jugement, le « papier S.O.S » qui résout assez incroyablement les choses, le passage avec les titres de livres, la romance un peu mal amenée ou le passage confus dans le cinéma (qui reste toutefois très amusant) sont autant de limites du scénario qui est pourtant très riche. C’est Robert Cummings qui incarne le héros traqué auquel doit s’attacher le spectateur. Cummings fait du bon boulot mais il est évident qu’il ne joue pas dans la même cour que les Cary Grant ou autres James Stewart, on aurait sans peine augmenté la force du film en ayant un acteur mieux taillé pour le rôle. En revanche les seconds rôles sont excellents, à commencer par les membres de la 5ème colonne mais aussi le vieil aveugle et le routier et bien sûr la jolie Priscilla Lane qui a un style bien moins sophistiqué que la blonde hitchcockienne habituelle (d’ailleurs le réalisateur ne l’appréciait pas) mais qui rempli bien son rôle. Personnellement l’apport du compositeur Bernard Herrmann aux meilleurs films d’Hitchcock m’a toujours semblée immense, aussi je regrette toujours son absence dans les films du maître ou il n’est pas au générique. Hélas, La 5ème Colonne fait partit de ceux-là, le film doit se contenter d’une musique qui en plus d’être mal utilisée est trop standard. D’ailleurs la scène finale est silencieuse, imaginez un peu. Malgré ses nombreux défauts La 5ème Colonne est un très bon film qui se suit avec intérêt, grâce à un rythme maitrisé et une histoire étoffée.
Beaucoup d’ingéniosité, par rapport à l'époque on ne peut qu'être bluffé par la maitrise des effets spéciaux. Un thriller d'espionnage plutôt bien foutu avec de légère touche de suspense, je pense notamment à la scène où Fry est suspendu à la Statue de la Liberté. De plus, ça nous change des films actuels impliquant des terroristes. En effet, les saboteurs ne sont pas des étrangers mais bien de pur produit américain. Une Amérique sabotée de l'intérieure, c'est plutôt rare de nos jours. De plus, cette légère réflexion autours des apparences relève encore un peu le film. L'habit faisant trop souvent malheureusement le moine dans l'esprit des gens. L'intrigue pourrait paraitre assez classique en 2012 mais si on se remet dans le contexte temporel, on se rend compte qu'elle est plutôt classe. Chouette petit film malgré le fait qu'on ne soit pas en présence d'un chef d’œuvre dans le sens strict du terme.
"Saboteur" fut vachement modifié pondant le tournage. Par l’arrivée en guerre des États-Unis le 07/12/1941, beaucoup d’événements changés en vue des circonstances politiques et sociales de l’époque. Hitchcock aurait peut-être pu prendre la situation à son avantage (étant donné qu’il y’a une politique derrière ce film, la foi à la Justice, à l’innocence et aux Droits des Hommes). Il y a un adage qui dit que les hommes sont innocents tant que leur culpabilité n'est pas prouvée ! Une histoire d'espionnage qui cache une intense propagande nazie dont le héros, bien malgré lui, est Robert Cummings en Barry Kane, accompagné par la resplendissante et séduisante Priscilla Lane qui sait ce qu'elle joue et le transmets à merveille. Tout deux auront parfois du mal à se comprendre et se faire confiance comme le spectateur, étant donné que certaines actions sont trop floues pour réussir à lier nos personnages. Néanmoins, ils se rapprochent constamment et le scénario avance sans jamais perdre une seconde. Hitchcock sait nous divertir et créer ses scènes à suspense d'anthologie, particulièrement avec son acteur Norman Lloyd, dont c’était son premier rôle au cinéma en Saboteur, et qui est parti y a2 ans à l’âge de 106 ans. "Saboteur" n'est ainsi pas le meilleur de son réalisateur certes, mais il a la pâte et les avant-goûts de plusieurs de ses futures créations comme "La Mort Aux Trousses" ou encore "Vertigo". Je conseille évidemment ce long-métrage d’une heure et demie, restant tout de même un récit d’amour, nombreux éléments qu'il connaît à merveille, déborde d'idées et sait imposer tension et atmosphère sombre à son œuvre.
Un Hitchcock assez mineur au scénario trop alambiqué pour être crédible. On remarquera tout de même des beaux clins d'oeil à des films comme La Fiancée de Frankenstein ou Freaks et une séquence que l'on pourait voir comme les prémices de Fenêtre sur Cour... Le gros problème du film, c'est son final sur la statue de la liberté, long, lent, pesant ( c'est sans doutes dû au manque de musique ), pas du tout emballant !
Maîtrise de la mise en scène et de la narration ; du Hitchcock quoi. Le suspens est constant et toujours bien mené et certaines séquences ne sont pas loin du moment d'anthologie (le passage dans le convoi du cirque ...). Avec un petit plus : l'intérêt documentaire du film, représentatif d'une certaine atmosphère de crainte durant la guerre.
Très bon film en matière d'espionnage, "La Cinquième colonne" est une oeuvre très importante par la réalisation d'Hitchcock qui est vraiment inpressionnante. Par ailleurs, les acteurs sont bien convainquants et le scénario est plaisant. Donc, dans l'ensemble, c'est un très bon long-métrage qui captive malgré son époque de sortie.
J'ai vu plus d'une dizaine de film d'Hitchcock et celui fait partie de me préférer.
Ce que je reproche un peu au maître dans la plupart de ses films c'est sa façon de mettre de la romance qui n'est souvent pas très subtile.
Ici j'ai réussi à croire à cette histoire d'amour.
Une intrigue intelligente, débordant d'idées foisonnantes. Une très belle mise en scène et les scènes mythiques du cinéma et de la statue de la liberté.
Une sorte de thriller, de road movie et de film romantique.
Un film sublimé par le bellâtre Robert Cummings et la magnifique Priscilla Lane.
Un Hitchcock de bonne facture mais qui a bien des defauts. L'acteur principal déjà. En effet, Robert Cummings est loin d'avoir les épaules pour porter un tel film, et son couple avec Priscilla Lane est loin d'être inoubliable. La réalisation, ensuite. Et oui, ici, Hitchcock ne deploît pas son talent, ce qui est bien dommage. Et enfin le scénario. Pas assez fouillé, certaines scénes auraient méritées d'êtres développées, tout comme certains personnages (en particulier Charles Tobbin). Heureusement que certaines scénes remontent le niveau du film, notamment la scéne du bal et celle, célébre, de la Statue de la Liberté. Au final, un Hitchcock mineur.
Pour un film de 1942, ce n'est pas si mauvais, même de la part d'Alfred Hitchcock : l'histoire classique d'espionnage qui contribue à sa manière à l'effort de guerre (et à remonter le moral des troupes) ne s'abîme pas outre-mesure dans la propagande et la retape pour la patrie (et la gloire de nos armes etc) malgré comme trop souvent chez Hitchcock des longueurs désagréables... ce qui n'empêche pas quelques raccourcis vers la fin qui nuisent à l'intégrité de l'intrigue.
On passe sur les collages (en nombre impressionnant comme d'habitude) surtout qu'à cette période, c'était la norme. On a plus de mal avec la blondasse, cette cruche pomponnée et le comportement évidemment incroyablement guindé de tous les personnages. A cet égard, on vraiment l'impression de regarder un film des années 30 et tous ces acteurs qui se croient dans une pièce de théâtre (c'est presque le cas en fait) ne font rien pour arranger les choses.
Naturellement, le temps qui passe appelle à l'indulgence pour cette mise en scène d'un autre âge, aussi compassée que tout le film lui-même et il reste cette ambiance de "Cinquième colonne" qui annonce le paquet de polars des années 50 à venir.
Un bon Hitchcock suivant la recette classique du faux coupable accusé à tort pour un film qui propose un suspense efficace et quelques belles scènes d'action. La première partie du film s'apparente à une sorte de road movie au long duquel on suit un homme en fuite qui en traque un autre. La seconde partie se rapproche plus du film d'espionnage; les gentils se font séquestrer par les méchants et doivent trouver un moyen de s'échapper pour informer le monde de leurs plans... Le scénario est donc plutôt sympathique mais peut-être pas assez formel sur certains points qui auraient mérité d'être plus clairs. spoiler: Je pense notamment à la façon finalement assez mystérieuse dont le héros finit par s'évader en déclenchant l'alarme à incendie. Lorsque je regarde un film, j'aime bien voir les choses de façon évidente. Enfin, on retrouve la récurrente mais pas forcément indispensable romance à deux balles entre le héros et la fille qu'il a rencontrée pendant son périple. Néanmoins, malgré ces quelques réserves que j'émets, je dois dire que je ne me suis pas ennuyé du tout et je tiens à rappeler qu'il y a dans ce film un suspense hitchcockien tout à fait valable.
Un film D'Hitchock encore superbe! Quoi qu'avec des acteurs pas très haletants, mais une mise en scène vraiment bien même s'il ne reste pas le meilleur dans le genre. La cinquième colonne relate l'histoire d'un homme poursuivit à tord pour le sabotage d'une usine, il traverse le pays en quête de retrouver le véritable assassin tout en croisant sur sa route LA femme blonde des Hitchcock Movies. Vraiment sympa!