Mon compte
    Les Bonnes femmes
    Note moyenne
    3,2
    162 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Bonnes femmes ?

    25 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    7 critiques
    3
    7 critiques
    2
    9 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    169 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2014
    Un film délicieux qu'on voir (ou revoit) aujourd'hui avec une jubilation augmentée par son côté rétro sixties. Bernadette Lafont et Stéphane Audran sont merveilleuses. Seule la scène de la piscine est un peu longue et on regrette tout de même que ce tableau de moeurs ne s'accompagne pas d'un véritable scénario. A la fin du film, on se demande aussi si Chabrol n'a pas sombré malgré tout dans le sexisme en nous disant que, au fond, les jeunes femmes sont toutes des midinettes. Mais ça reste néanmoins un grand moment de cinéma avec des scènes d'anthologie inoubliables. Curieusement, Les bonnes femmes, qui constituent une des pièces maîtresses de la Nouvelle vague, évoque parfois la poésie du cinéma d'avant-guerre des Carné, Prévert, Clair, ce qui ne donne que plus de charme à ce petit bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 janvier 2010
    Le style nouvelle vague avec ses avantages et ses inconvénients, un ton direct et un aspect presque documentaire mais quelques longueurs et un scénario minimaliste, du coup on a le temps de ce faire une idée du final. Le film doit beaucoup à son casting féminin assez recherché.
    Plume231
    Plume231

    3 491 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2014
    Si il y a bien un film de Claude Chabrol que je n'aurais demandé qu'à aimer, c'est bien celui-là... Il présente l'existence terne et ennuyeuse de quatre vendeuses d'une boutique d'électroménager qui recherche l'évasion dans des divertissements et des personnes tout aussi minables égratignant les hommes dans leur médiocrité active mais aussi les femmes dans une médiocrité plus passive ; c'est le très grand mérite de cette oeuvre, qui l'a fait passer pour misogyne alors qu'elle est surtout réaliste de ce point de vue-là (pas taper SVP !!!)...
    Quand on reste dans l'ordinaire, quand on reste du point de vue de ces "bonnes femmes", le film est réussi mais le gros problème c'est Claude Chabrol, alors encore dans la période "Jeune Turc de la Nouvelle Vague voulant tout prouver", est incapable de faire les choses simplement en se sentant obligé de faire dans la prétention avec des digressions techniques et narratives encombrantes et qui finissent par rendre le film long et peu intéressant. On peut ajouter aussi que le sort final de la protagoniste qui recherche le grand amour, jouée par Clotilde Joano, est franchement trop gros pour être crédible avec le ton adopté ou qui du moins aurait dû être adopté tout du long.
    La simplicité a souvent du bon et elle aurait admirablement servi cette oeuvre si Claude Chabrol avait eu l'idée de l'utiliser, dommage, fortement dommage...
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2022
    Chronique de mœurs pleine de charme et de naturel mais peu captivante, sur le quotidien de quatre femmes insouciantes qui cherchent à s'épanouir. Un doux ennui !
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2024
    Je m’étais juré de ne plus voir aucun film de la Nouvelle Vague. C’était ma résolution de 2024. J’ai assez perdu mon temps, « La maman et la putain » de Jean Eustache m’a achevé !
    Le cinéma doit rester un plaisir, une curiosité, une affinité. Ça ne sert à rien de s’infliger un cinéma pour lequel je suis hermétique. Inutile d’insister, il n’est pas fait pour moi.
    Claude Chabrol est un des parents de la Nouvelle Vague, il m’est plus digeste. Puis peu à peu il s’en éloignera.

    Avec « Les bonnes femmes », Chabrol se focalise sur les petites gens, en particulier sur quatre jeunes femmes, toutes employées dans un magasin d’électro-ménager.
    Chabrol brosse une petite étude sociale de cette année 1960.
    A cette époque, c’était le plein emploi, cinq femmes dans un magasin peu fréquenté par les clients. On ne verrait plus ça de nos jours.

    On retrouve bien les principes de la Nouvelle Vague avec « Les bonnes femmes »: tournage en extérieur, confusion entre vérité et fiction, ou fiction et documentaire ; séquences qui s’étirent insupportablement comme la visite aux Jardins des Plantes et dialogues creux jusqu’à l’os !
    Sans compter une direction d’acteurs qui laisse à désirer, ou poussée à l’exagération, je pense à Bernadette Lafont (Jane) et le repoussant Pierre Bertin (Monsieur Belin) .
    Toutefois, je dois reconnaître que le réalisme de l’ennui de ces quatre femmes est très bien rendu, ennui contagieux puisque je m’y suis ennuyé par moments.

    Ce film a été interdit aux moins de 18 ans à sa sortie. Je veux bien le concevoir, l’audace de ces femmes qui osent braver la bienséance sociale, un patron salace et une fin glaçante que je refusais d’appréhender - pauvre Jacqueline (Clotilde Joano ) qui a vu le loup dans les bois - participent à cette interdiction d'époque.
    Mais préserver encore une interdiction à ce jour, même aux moins de 16 ans, me paraît dépassé comparé à ce que l’on voit de nos jours.
    Bref, contre toute attente, un bon Claude Chabrol, qui mine de rien, a une approche féministe... ce qui pourrait concourir à cette interdiction... Hum...
    Zarbondu74
    Zarbondu74

    98 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2012
    Sur le plan de la mise en scène c'est surement se que a fait de mieux Chabrol, qui assez dans l'esprit de la Nouvelle Vague, avec des dialogues qui rappelle Godard ou Rohmer, les rues de Paris toujours aussi bien filmé, les actrices sont très bien chacun dans leur rôle, Clotilde Joano qui rêve au grand amour, Bernadette Lafont qui elle pense a drague où être drague, Stéphane Audran qui est super en chanteuse de cabaret, et Lucile Saint-Simon qui elle veut épouser un bourgeois, il y a aussi une sublime photographie et une bonne BO, mais je ne suis pas sur avoir tout compris surtout a la fin, ce qui empêche apprécie tout le film à voir comment il va évaluer sans ma tête.
    Guy Barbey
    Guy Barbey

    5 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2018
    "Quatre vendeuses travaillent dans un magasin d'appareils ménagers dans l'attente de l'heure de la sortie qui leur permet de vivre leurs rêves de pacotille. Jane se laisse trop facilement draguer. Rita accepte un mariage médiocre. Ginette se produit dans un music-hall miteux. Jacqueline, rêvant du grand amour, rencontre un sadique qui l'étrangle."
    Ce résumé dit parfaitement tout ce qu'il y a dans ce film. Le reste n'en est que le délayage dans une sauce ennuyeuse et vulgaire. Admettons qu'à son époque le film a pu passer pour insolent et l'insolence pour une vertu, quand le cinéma était trop sage. C'est sa seule excuse. Heureusement pour lui et pour nous, Chabrol s'est vite éloigné de la "nouvelle vague" pour faire des films parfaitement maîtrisés.
    Pseudofile
    Pseudofile

    6 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    Franchement, je n'ai pas compris ce que signifiait le titre du film. Alors oui il s'agit du quotidien d'un groupe de femmes - bonnes ou pas - copines parce que collègues de travail comme dans bien des cas, dont on nous raconte le quotidien de façon parfois longuette, mais quelques personnages masculins drolatiques comme les gars dans la Cadillac ou l'employeur des dites 'bonnes femmes" spoiler: dont la plus réservée qu'on imagine être l'élue d'un motocycliste mystérieux qui ne cesse de la suivre, s'avère être en fait la victime désigné d'un tueur.

    Un film pas foncièrement inintéressant mais pas trop passionnant non plus, qui nous gratifie cependant d'une fin surprenante.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    Il y a quelque chose de très satanique dans ce film, avec ces gros plans en grand angles, ces enfantillages dépravés, ces crises hystériques, ces personnages malicieux, pervers. Chabrol nous livre un point de vue acéré une fois de plus envers la conduite animale sur la route de ses désirs. Le climax se présente comme un épanouissement final : l'assouvissement suprême, le meurtre de la femme désirée.

    C'est dommage que le récit ne soit pas mieux tricoté, car l'histoire, je trouve, appelait à une écriture plus structurée et plus profonde, et à mon sens, le cinéma demande un peu plus de dialogue avec le spectateur.

    Je ferais la même réflexion à la mise en scène, qui a tendance à se laisser couler sur les scènes dialoguées, dont la platitude appui les longueurs du scénario.. Je pense aux répétitions alternées des point de vues qui font vraiment travail bâclé.
    jean luc H.
    jean luc H.

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2019
    je suis un peu déçu par le film et je ne comprends pas pourquoi il a été interdit au moins de 18 ans à sa sortie et aujourd'hui - de 16ans car il n'y a pas vraiment de scènes de sexe à part le strip-tease en début de film et encore. peu être la moralité de l'histoire avec le jeu /- libéré des filles Bernadette LAFONT en particulier mais c'est vrai qu'en 1960 certaines choses étaient tabous mais aujourd'hui tout cela est dépassé
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top