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Synopsis
Quatre jeunes femmes, Jane, Ginette, Jacqueline et Rita, travaillent à Paris dans un magasin d'appareils ménagers près de la Bastille et attendent chaque jour impatiemment l'heure de la sortie afin de vivre leurs rêves de pacotille...
En 1964, Claude Chabrol est encore embarqué dans l’aventure de la Nouvelle Vague dont il est avec Rohmer, Rivette, Godard et Truffaut un des jeunes turcs. Pour son quatrième film, Il promène sa caméra dans Paris pour capter l’air du temps. Les Trente Glorieuses sont là mais la France s’ennuie et la jeunesse commence sérieusement à étouffer. Nous ne sommes après tout qu’à quatre ans à peine de mai 1968. Chabrol avec son ...
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Kurosawa
479 abonnés
1 509 critiques
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4,0
Publiée le 14 février 2014
Avec "Les Bonnes femmes", on sait que Claude Chabrol excelle aussi dans le registre comique. Brillamment écrit et totalement imprévisible (comme peut en témoigner la fin cruelle), ce film prend des libertés absolument jouissives. Pour preuve, le film ne raconte pas grand chose, si ce n'est de montrer des femmes qui rêvent d'amour et de changement. L'entente entre les différentes actrices est d'ailleurs commutatrice. On prend en effet ...
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Sid Nitrik
36 abonnés
416 critiques
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3,5
Publiée le 19 octobre 2013
L'affiche et le titre faisaient penser à un nanar un brin miso signé Max Pécas (pléonasme). Absolument pas. C'est plus ancien, totalement différent et surtout signé Claude Chabrol. Assez osé et barré pour l'époque (1960, interdit aux -18 à sa sortie), ce film « nouvelle vague » plonge dans le quotidien de 4 jolies jeunes filles de classe moyenne en phase avec leur époque. Comme il en prendra l'habitude plus tard et de manière plus ...
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benoitparis
87 abonnés
1 277 critiques
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4,0
Publiée le 24 juin 2011
Chabrol excelle à suggérer le malaises derrière les contenances, la fausse jovialité des fêtes ou les habitudes bourgeoise. « Les bonnes femmes » donne le sentiment d’être radicalement construit autour de ce principe de vanité, de démystification : jusqu‘à la tragédie finale. Le réalisateur adopte le point de vue de ses personnages féminins, et du coup réussi à croquer des comportements masculins au vitriol (mention ...
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Horrible passage avec les animaux sauvages qui tournent en rond dans leurs cages. En plus ils gueulent par dessus. C'est affreux. Mauvais Chabrol. Un des pires. Reste un peu du vieux Paris sinon rien.
Francois L.
Il semble que cette époque ait engendré un ennui de bon aloi . La preuve d'une certaine escroquerie véhiculée par cette nouvelle vague annonciatrice de bouleversements plus profonds mais pas plus pertinents . Cracher dans la soupe est l'exercice favoris des des rêveurs .
Monique Amblard-Thuillier
Le film date de 1960 ... C'est excellent . L'image du cercle,de la répetition est récurrente . Ces filles s'ennuient ,en attendant le prince charmant . Et on croise une galerie de "beaufs - parce que " les Bonnes Femmes" ,ce sont plutôt les bonshommes ,machos,misogynes et qui se croient tout permis : le patron du magasin ,libidineux ,dominateur - sosie de Chabrol lui-même, les 2 noceurs plus ou moins bien dans leur peau ,le prédateur ,suiveur inquiétant ,et Tarzan ,à un moment ,le piou-piou Claude Berri ,qui ne fait pas le poids ( sauf dans la belle scène du mitard où il symbolise le temps qui pass, le fiancé coincé et dominé ,Henri ... On pense à Lauzier ,à Mocky ,et même à Godard . C'est un film lent ,lent ,ennuyeux parfois ( comme la vie ... mais épatant ! ( un terme des années 60 ? )