Un film fort, un film dense de J.L. Godard, même si ce n’est pas un de ses films majeurs. On retrouve toute « la patte » de JLG qui mélange du texte très poétique, très littéraire avec une belle image très esthétique. Le film est vraiment ancré dans son époque et nous montre une jeune femme de son temps (1963) qui commence à s’émanciper, cela passe par une liberté de choix, de décision, par rapport à son corps, à sa ...
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benoitparis
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4,0
Publiée le 21 septembre 2011
Une captation par Godard des années 60, avec l’utilisation du stéréotype mari-femme-amant. La consommation, la publicité, la modernisation s’installent dans le quotidien. L’insouciance consumériste heurte la mémoire encore très présente des horreurs de la Seconde guerre. Le réalisateur transcende l’anecdotique grâce à la déconstruction, et il ose aborder frontalement le thème de la sexualité. Le film vieillit très bien ...
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Gonnard
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5,0
Publiée le 29 mai 2009
Magnifique, doux, dépouillé, touchant... Comment garder son esprit critique en éveil, quand le cœur est foudroyé par autant de qualités ? Il ne se passe rien, mais ce rien est fascinant. Le cadrage associe harmonieusement rigueur géométrique, sensualité, symbolisme. La voix et les yeux de Macha Méril envoûteraient le plus insensible des spectateurs mâles. Les dialogues sont désarmants de simplicité, et pourtant on ne peut ...
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gimliamideselfes
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4,5
Publiée le 6 mars 2010
Très beau film dont la première heure est juste magnifique, j'avoue avoir été moins conquis par la dernière demi heure du film. Même si nous sommes en présence d'une fin magnifique. Ce film est avant tout un film sur la femme. Cette femme très belle, filmée sans impudeure, bien que nue, bien que livrant ses pensées… Mais le constat sur la femme et sa place dans la société n'en est pas moins amère et dur, la femme qualibré par la ...
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L'émancipation sexuelle n'est rien d'autre qu'une furieuse en vie de s'envoyer en l'air au dépend d'un statut tout de même bien surexploité. IL eut été plus honnête de le présenter de cette manière. Quelques décennies plus tard les mêmes se plaignent de n’être plus respectées. Certaines mêmes , dans l’Europe du nord , revendiquent le droit d’être des salopes (dixit). Alors Godard moi je veux bien , mais il ne montre qu'un instantanée de la vérité de 63 , le long d'une évolution libertaire. Le chemin vers l'individualisme sexuel et l'explosion en vol de la famille et du genre. A chacun d'assumer ses choix et son nouveau statut sans tricher. Pour cela le cinoche très daté de la nouvelle vague fait office de repère sociologique.
Kintar?89
BO fantastique avec l'énormissime Miss June 75 interprétée par Les Brian Jonestown Massacre