Avis : Le Dernier des Mohicans - Page 8

Première grosse production pour son réalisateur, quittant pour l'occasion une solide intrusion dans le milieu du crime. Visiblement peu enclin à l'historique, il s'agit surtout ici d'une audacieuse et virvoltante troisième adaptation du roman, lancée derrière le succès de Dances With Wolves (1990) aux débuts des années 90. La musique étant ici beaucoup plus présente qu'elle ne le devrait et les espaces plus réduits qu'ils n'y paraissent, c'est avant tout la qualité graphique de Michael Mann qui rend le projet boulversant et compose une épopée picturale comme on en trouve finalement dans certains livres d'histoire et qui trouvent toujours spectateurs. On peut encore retrouver cette part du travail d'élégance dans des films tels que The Patriot (2000), qui ne serait davantage marquer l'histoire mais imprègne la pupille avec éclat.

Un film epique sur la guerre franco anglaise dans le nouveau monde avec le parti pris des différentes tribus indiennes !
Cette fresque grandiose ne manque pas de moyens et nous plonge dans ces magnifiques paysages vierges de toutes civilisations. La reconstitution de cette époque est très fidèle visuellement et l histoire nous captive tout le film durant.
Et pour finir, ce film cache une musique légendaire inoubliable mais probablement trop utilisé tout de même dans ce film.

Michael Mann signe un film puissant sur un peuple opprimé par une guerre qui ne le concernait pas. Avec un final grandiose Le Dernier des Mohicans parvient à toucher l'âme de son spectateur, tandis que les ressorts émotionnels, et les scènes d'action, fonctionnent à merveille.

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Somptueux. En 1757, pendant la guerre de la Conquête des Etats-Unis qui oppose les anglais (aidés par le peuple mohican) aux français (aidés par les hurons), un officier anglais chargé d'accompagner 2 jeunes femmes au fort tenu par leur père, le colonel Munro, va tomber dans une embuscade tendue par Magua, un cruel huron qui s'était fait passer pour un mohican. Ils vont se faire sauver par Nathanael (surnommé "OEil-de-faucon"), jeune homme d'origine anglaise élevé par le peuple mohican, accompagné de ses frère et père d'adoption. Ils vont devoir faire face à l'assiègement du fort par les troupes françaises mais aussi à la détermination du peuple huron mené par Magua.. Michael Mann délaisse le polar pour s'attaquer cette fois au film historique, et ce n'est pas pour nous déplaire car "Le dernier des mohicans" est méchamment bien mis en scène. Abondance de décors naturels, costumes et accessoires réalistes, scènes de combat dantesques et musique épique sont de la partie pour un grand moment de cinéma dramatique, romantique parfois mais surtout grandiose. On s'attache assez vite à ce véritable héros campé par Daniel Day-Lewis incarnant de nobles valeurs, le film critiquant ouvertement l'appropriation du sol américain par la violence et le mensonge (le colonel Munro s'était en effet engagé auprès de la Couronne à respecter les autochtones), violence qui sera incarnée brillamment par le personnage de Magua. Malgré une intrigue comportant quelques clichés, ce film est d'une richesse scénographique rare et nous emporte dans de grands moments épiques.

quel film magnifique, depuis le temps que je voulais le voir c'est chose faite. Un grand film pour un grand réalisateur qui s'attache aux comédiens d'abord plutot qu'au scénario. Une musique extraordinaire, et je pèse mes mots, sans doute la plus belle musique de film qu'il m'ai jamais donné d'avoir entendu, des paysages magnifiques, un bon scénario classique mais sans failles, de très bons acteurs. A voir et à revoir !

Producteur de la serie télé culte "2 flics a Miami" et réalisateur d'un film adapté du roman de Thomas Harris, "Le sixieme sens" dans les années 80, Michael Mann entame la decennie des années 90 avec un film d'epoque sur la fin d'une tribue Indienne nommé "les Mohicans". L'histoire se deroule en 1757, lors d'une guerre auquel s'opposaient l'Angleterre à la France. Les deux filles du roi de Royaume Unis sont amenés a rejoindre leur pere quand, par surprise sur leur chemin, la patrouille Anglaise se fait attaquer par une tribue Indienne nommé "Les Hurons", alliés des Francais. Les deux filles s'en sortent saines et sauves par trois Mohicans qui les accompagneront jusqu'au fort de leur pere qui est attaqué par les Francais.... J'ai bien aimé le film qui souffre parfois de longueurs dans l'histoire, mais qui a le merite d'etre vus avec une mise en scene aux images sublimes, accompagnés d'une musique celebre et magnifiquement orchestrée. Puis pour l'interpretation impeccable d'un grand acteur qui se fait trop rare à l'ecran qu'est Daniel Day Lewis qui ne joue pas que le personnage, il est le "Mohican". Le reste du casting est excellent aussi avec une trés bonne et charmante actrice, Madeleine Stowe, l'impeccable Indien de "Danse avec les loups" Wes Studi, et un réalisateur Francais qui a acceptait de faire l'acteur pour Michael Mann dans la peau du roi Francais, Patrice Chereau. Un beau film a voir.

Je vais certes passer pour un crétin, mais jusque là Michael Mann restait à mes yeux quasi-exclusivement le maître du polar urbain (Heat, Collateral et dans une moindre mesure Public Ennemies), seul Ali dérogeant à la règle qui voulait que les films que j'aie déjà vu soient de ce bois-là. Ce fut donc une petite surprise de constater qu'en des temps antérieurs, il s'était échiné à conter avec inspiration le crépuscule de l'ère des américains autochtones en même temps qu'une jolie - bien que douloureuse - romance. Sur la pile des bonnes surprises vient s'ajouter la prestation de Daniel-Day Lewis, habité comme toujours dans la peau d'un blanc imprégné de l'éducation du peuple Mohican, passerelle idéale entre l'écroulement du monde indien et la définitive (et sanglante) mainmise des occidentaux. Un acteur trop rare, dont j'ignorais là aussi tout mis à part ses prestations oscarisées dans la peau de Bill The Butcher (Gangs of New York) et de Daniel Plainview (There will be blood). Ces digressions mises de côté, on tient là une fresque magnifique, d'où est bannie tout manichéisme, et dont l'intensité tient à la force de son sujet, à la justesse du scénario et aussi à une bande-son tout bonnement sublime. Dommage que techniquement, Mann soit par moments médiocre quand à d'autres il sait donner à ses images une grandeur qui fait merveilleusement écho à ce qu'il raconte, et surtout que sa photo soit si sombre, jusqu'à rendre le film illisible par instants. Mais bordel, ces défauts là sont bien peu de choses comparés à ce thème devenu culte ainsi qu'à la beauté des paysages américains. Pas un chef-d'oeuvre, mais un film d'aventure au souffle décoiffant.

Très déçu...
Je n'avais jamais eu le courage de le regarder de par l'image que certain cinéphile m'avais dépeint, mais la c'est au dessus du lot.
Beaucoup de personnes qui avais à l'époque de la sortie du film, 20,30 voir 40 ans me l'ont décris comme un film culte.
Au début du film on pense peut être que ce sera un classique style Danse avec les loups, mais passé les 30 première minutes la déception est présente...
Quand le héros spoiler: refuse de quitter le fort pour la seul et unique raison qu'il aimerais attraper la fille du commandant
je n'avais plus aucun doute sur le reste du film.
Je pense que je ne serait peut être pas aussi sévère si le film n'était pas aussi surcoté.
Bref, si le film passait sur nrj12 je ne serais pas surpris.
Hormis la musique (beaucoup trop entendu), les paysages sont très beaux, je trouve les personnages sans profondeurs, et je passe sur l'histoire d'amour déjà décrite par d'autres spectateurs.

En 1992, Michael Mann livre un long-métrage historique parfaitement maitrisé. Au milieu du XVIIIème siècle, les Britanniques et les Français se livrent une guerre sans merci pour occuper les terres de la Province de New York. Au cœur de ce conflit, on retrouve d’un côté les Mohicans et de l’autre les Hurons qui soutiennent chacun un camp. Dans ce contexte, on suit le parcours de trois Indiens qui avec bravoure et droiture tentent de survivre. Comme à son habitude, Daniel Day-Lewis apparait totalement investi dans son personnage. Il faut rappeler qu’avant le tournage, il s’est isolé plusieurs semaines au milieu de la nature pour vivre comme un ermite et s’imprégner de son futur rôle. Bref, malgré une romance quelque peu futile, la reconstitution de l’époque ainsi que l’immensité des paysages donnent un cadre magnifique à ce grand film d’aventure.

Malgré la valeur et le soin apporté par Michael Mann à la mise en scène des scènes d’actions et de combats, « le Dernier des Mohicans » est obturé par une romance peu attrayante et des rôles qui manquent pour certains d’épaisseur. Plus que ses qualités techniques (son, photographie, costumes) et de la beauté des paysages naturels (surtout lors les scènes finales), c’est véritablement la musique qui illumine ce film d’aventure historique, dont j'attendais un peu plus.

Le Dernier des Mohicans from Michael Mann, énième adaptation du roman homonyme de 1826, est un film décrit par beaucoup comme étant rien de moins qu’un chef d’œuvre ; vrai ? Après coup, je peux dire que sa réputation n’est pas usurpée, mais il manque un petit quelque chose dans la réalisation du célèbre metteur en scène, bien trop sage/sobre pour le coup ; néanmoins, ce parti pris pour une absence avérée d’artifices et autres grandiloquences (récurrentes à Hollywood) entre en total adéquation avec l’univers arboré au sein du Dernier des Mohicans. La reconstitution d’époque, excellente, et la superbe photographie, s’accordent à merveille à une BO magnifique, culte ; l’histoire qui nous est contée quant à elle, bien que souffrant d’une intrigue trop brève et légère, se révèle malgré tout peu à peu passionnante. L’idylle naissante entre Nathaniel et Cora est véritablement captivante, enchanteresse, tandis que le long-métrage prend la forme d’une aventures parsemées d’embûches, au cœur de l’affrontement franco-anglais ; peu de rebondissements au programme, mais une montée en puissance du film de bout en bout, celui-ci achevant de nous gagner à sa cause en sa seconde partie. Sa conclusion, aussi tragique que magistrale, va d’ailleurs en ce sens, et confère dans un ultime soubresaut au Dernier des Mohicans des allures de chef d’œuvre … enfin, reste à honorer la composition des divers personnages, le rôle-titre Nathaniel en tête de file ; l’immanquable Daniel Day-Lewis se pare en effet d’une interprétation sans faute, parfaite en la matière. En conclusion, fort d’une BO grandiose, de ses personnages et de son histoire intéressante, le Dernier des Mohicans est un excellent film de Michael Mann, intemporel et peut-être plus encore … à vous de voir.

Un excellent film historique de Michael Mann avec le grand Daniel Day Lewis, l'acteur le plus classe d'Hollywood, même (et surtout) déguisé en indien ! Les acteurs, les décors, les costumes, les paysages et bien sûr la musique sont au top niveau. J'ai un peu plus de réserve au sujet de l'histoire où j'ai eu du mal à comprendre les enjeux, surtout par rapport au rôle des indiens. Mais Michael Mann met en scène tout ça tellement bien que ça fait tout de même un super film.

Ce film doit être l'une des épopées romantiques préférées du public de tous les temps. Je sais que la plupart des gens ne le considèrent pas comme romantique car c'est un film de combat classique. Ce film est un chef-d'œuvre et tous les acteurs et actrices font un travail remarquable. Daniel Day Lewis est tout simplement incroyable dans le rôle de Hawkeye. Bien que j'essaie généralement de lire certains des livres les plus intéressants sur lesquels les films sont basés je n'ai pas lu le livre pour celui-ci mais je doute sincèrement que le livre puisse être aussi bon. Le Dernier des Mohicans a un peu de tout il y a action il y a romance de la guerre et un drame passionnant. Michael Mann connaît bien l'histoire et c'est un réalisateur de talent qui n'a raté qu'un seul film Miami Vice : Deux Flics à Miami. spoiler: L'histoire est centrée sur un groupe éclectique de voyageurs réunis par le destin et leur tentative d'échapper au danger et d'atteindre le fort britannique assiégé de William-Henry. Au cœur des forêts de l'ouest de l'État colonial de New York Hawkeye le fils adoptif blanc et le frère des Mohicans tente désespérément d'éviter une guerre qui ne cesse de s'étendre. Il est contraint d'agir lorsque avec son père et son frère Mohicans rencontre deux sœurs en danger qui tentent de rejoindre leur père un colonel britannique qui commande le fort. Hawkeye le traqueur rustique et Cora la fille aînée raffinée sont naturellement attirés l'un vers l'autre au grand dam du major Heyward un personnage intrigant qui se dispute également l'affection de Cora.
Moi je trouve que c'est une jolie histoire d'amour et terminons la journée sur une note positive...

M. Mann signe un film épique, barbare, spectaculaire et beau. L'histoire de 2 Mohicans et d'un blanc élevé depuis son enfance au sein de cette tribu en voie d'extinction. Leur chemin va croiser celui des 2 filles d'un officier anglais dont le fort est assiégé par les français et d'un Huron avide de vengeance. Filmé dans des décors naturels absolument magnifiques et porté par la superbe musique de T. Jones et R. Edelman (voir le lien plus bas pour un article sur la BO du film). Le rythme est assez contemplatif (mis à part dans sa dernière 1/2 heure) mais les quelques scènes d'action sont impressionnantes, très violentes et magnifiquement mises en scène. Le scénario est dense, dénonçant le massacre des Indiens mais aussi celui des colons placés au milieu de cette guerre. Interprété avec force par un casting solide (avec en tête un D. Day Lewis magnétique), un film réussi et envoûtant, au titre piégeur (et oui, le dernier n'est pas celui qu'on croit).

Après le polar "Le sixième sens", Michael Mann commence les années 90 de la plus prometteuse des manières. Il nous livre une ennivrante épopée sauvage et lyrique ou tout frole la perfection. Tout d'abord les acteurs avec en particulier la lumineuse Madeleine Stowe et Daniel Day Lewis toujours aussi grandiose et definitivement trop rare sur grand écran. Comment aussi faire l'impasse sur l'envoutante musique de Trevor Jones qui à mon sens est l'une des plus belles et des plus inoubliables jamais composées. Le film est aussi intéressant au niveau de la narration ainsi que de l'esthetique. Mann prouve donc qu'il n'est pas limité à un seul genre et peut toucher un plus large public.