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    Mélodie en sous-sol
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 029 abonnés 4 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2024
    Les années 1950 avaient été pour Henri Verneuil, les années Fernandel au début desquelles ce dernier lui avait mis le pied à l’étrier en lui permettant de réaliser son premier long métrage avec « La table-aux-crevés » (1951). Les deux hommes tourneront à sept reprises ensemble. Les années 1960 seront celles de la consécration, le voyant poursuivre sa collaboration de cinq films avec Jean Gabin et tenter sa chance à Hollywood en réalisant avec Anthony Quinn en vedette, « La 25ème heure » (1967) et « La bataille de San Sebastian » (1969), deux films épiques à grand spectacle tout à fait honorables.
    Après les énormes réussites que furent dans deux registres différents, « Le Président » (1961) et « Un singe en hiver » (1962), Verneuil et son producteur Jacques Bar ont bien sûr très envie de travailler une fois encore avec Gabin qui trône à nouveau au sommet du cinéma français. L’idée d’un film d’aventures coloniales leur semble la voie menant au succès. C’était sans compter sur le caractère de plus en plus casanier de Gabin pour qui s’éloigner au-delà de 200 kilomètres de sa ferme située dans l’Orne était devenu impossible à envisager. Il aura fallu toute la diplomatie de Verneuil et la rouerie de Jacques Audiard pour finalement convaincre le patriarche de s’engager, le projet colonial étant vite tombé dans les oubliettes, dans une adaptation d’un roman de l’écrivain américain John Trinian qui relate par le menu le casse d’un casino orchestré par un vieux malfrat à peine sorti de prison aidé d’un jeune voyou impétueux. Albert Simonin se charge de la transposition du roman à l’écran pendant qu’Audiard, avec le talent qu’on lui connaît, se contente d’ajouter 25 répliques bien senties aux dialogues.
    La MGM estimant que le seul nom de Gabin suffira à la promotion du film envisage de confier le rôle du jeune truand à Jean-Louis Trintignant encore relativement peu connu. Mais Alain Delon qui est alors en pleine ascension, souhaite à l’image de Jean-Paul Belmondo travailler avec Jean Gabin pour asseoir définitivement sa crédibilité en France. En acceptant de travailler sans cachet en échange des droits du film au Japon, Delon emporte la décision de la MGM. Sa collaboration avec Gabin sera empreinte de respect mutuel sans qu’elle soit aussi chaleureuse que celle qui avait régné sur le plateau d’« Un singe en hiver ». Il faut dire que l’humeur du grand acteur est assez contrariée quand il constate que Michel Audiard a imposé sans lui en avoir parlé, la présence de son ami Maurice Biraud dans le rôle du chauffeur. On tient peut-être ici, la raison de la brouille qui verra les deux hommes renoncer à leur très fructueuse collaboration pendant près de quatre ans.
    Quoiqu’il en soit, le film est excellent tant par la manière dont Verneuil filme la préparation puis l’exécution du casse. Les répliques d’Audiard, très chèrement payées, habillent parfaitement l’action, voyant Gabin et Delon à leur meilleur dans deux rôles taillés sur mesure. La fin du film changée à la demande expresse de Gabin qui la trouvait trop convenue est entrée dans la légende du cinéma français. On appréciera enfin la séquence d’ouverture où le vieux truand venant de passer cinq ans en taule, ne reconnaît plus le Sarcelles qu’il avait quitté, peinant à retrouver son pavillon dans la topographie complètement bouleversée de ce qui était autrefois un village et devenu une cité HLM sans âme appelée à devenir un haut lieu des problèmes insolubles de ce que l’on a ensuite appelé « les banlieues ». Un film certes divertissant mais qui jette un regard lucide sur les méfaits à venir d’une urbanisation non maîtrisée.
    _domimi_
    _domimi_

    8 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Un bon polar de qualité caractéristique du style de son époque.
    Mention spéciale également pour le dénouement final et ce qu'il induit.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    La mode du film de casse s'épanouit dans les années 50 dans le cinéma français en rassemblant les "gueules" les plus reconnaissables afin de laisser plus d'impact et d'être le plus caricatural possible. Verneuil associe dans ce film un acteur vétéran, Gabin, avec un représentant de la nouvelle jeunesse française à l'écran, Delon. Le mélange de leur forte personnalité produit un très bon duo, entretenu à merveille par les dialogues d'Audiard. C'est la pièce d'emblème du film, les personnages secondaires ( excepté Biraud et Virlogeux ) paraissent fades et servent d'intermédiaires ( la copine de Delon ). Avec ce casting, le spectateur semblerait se douter de la mise en scène qui pourrait passer inapperçue ; mais Verneuil introduit des petites touches de réalisation, comme le motif récurrent des miroirs. Le dénouement semble s'être trop allongé mais le plan final des billets sur l'eau, impressionnant, est comme le destin qui échappe aux malfaiteurs, ou le vol qui tombe à l'eau.
    Hotinhere
    Hotinhere

    437 abonnés 4 776 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Gabin et Delon préparent le casse du casino de Monte Carlo. Un classique d’Henry Verneuil, avec des dialogues d’Audiard, pas fou mais qui s’apprécie comme un bon repas. La fin du film, magnifique, vaut à elle seule le détour.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Avec "Mélodie en sous-sol" Henri Verneuil nous raconte l'histoire de Charles (Jean Gabin), vieux gangster tout juste sorti de prison, qui cherche un dernier gros coup avant de se retirer. Il fait appel à Francis (Delon) et ils vont minutieusement préparer le casse d'un grand casino de Cannes. Le scénario n'est pas très original mais il est bien construit, et surtout bien écrit à l'image des dialogues et le suspense tient jusqu'à cette fin inattendue et réussi. Le film se concentre surtout sur les préparatifs du casse et n'ennuie jamais, l'opération est vraiment bien ficelée. La réalisation est bonne, les acteurs sont impeccable et notamment Alain Delon qui avait un charisme fou et on a une belle photo, que demander de plus ? Un bon film de braquage Français.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Le suspense, la grâce et l'humour sont omniprésents dans "Mélodie en sous-sol", en plus du cachet rétro absolument délicieux dont il dispose aujourd'hui. Un régal intemporel.
    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2014
    Mélodie en sous sol c'est la rencontre de deux acteurs de légende du cinéma Français, Jean Gabin et Alain Delon, le tout sous la direction d'un grand réalisateur, Henri Verneuil, et ça parle d'un braquage de casino .
    A partir de là ce film pouvait il être mauvais ? Il y avait très peu de chance .

    On suit donc la planification d'un braquage de casino a Cannes, un plan minutieux qui nous mènera sous haute tension ( dans la séquence finale j'ai transpiré tellement c'était éprouvant ) .
    Le duo Gabin / Delon fonctionne a merveille et est probablement l'un des meilleurs duo du cinéma Français, on retrouve un rythme soutenu sans faiblesse et aucun temps mort .
    Verneuil s'inspire de "L'Inconnu de Las Vegas" ( version original de Ocean Eleven

    Malheureusement j'ai vu le film dans sa version colorisé, j'ai su seulement une fois fini qu'il était en noir et blanc dans sa version originale, de plus la version couleur est coupé de 15 minutes .
    Donc a revoir mais globalement un excellent film aussi bien grâce aux acteurs, au scénario bien écrit et à la scène final juste parfaite .
    Un classique du cinéma Français qui prouve que l'on ne doit rien a Hollywood .
    Romain Z
    Romain Z

    11 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Verneuil n'est pas Melville... Reste le parfum des films de nos Dimanches soirs d'enfants, l’hypnotisante beauté de Delon, la musique un peu envahissante et puis ... la question jamais réglée: Francis (Alain delon) pouvait-il faire autrement que de déposer les sacs dans la piscine ?
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    21 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Ces films permettent au moins de voir ou revoir les paysages et les villes des années 60. A ce propos, le début du film est un témoignage de première. Pour ce qui est de l'intrigue, c'est du solide sans être génial. La réalisation est de la même trempe et bien datée. Gabin et Delon quant à eux ne s'éclatent pas vraiment. On remarquera accessoirement le nombre de cigarettes que les deux personnages fument : impressionnant. Pour les inconditionnels.
    Acidus
    Acidus

    636 abonnés 3 663 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Bon film servi par un tandem de choc sur des répliques de Michel Audiard. Dans l'ensemble, le scénario manque d'envergure et manque de croustillant. Sans parler d'ennuie, cette histoire de braquage aurait pû être plus passionante au lieu d'être prévisible et sans suspens. Du bon cinéma néanmoins....
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    La première rencontre à l’écran entre Jean Gabin, illustre vedette du cinéma français d’avant guerre et redevenu l’acteur le plus populaire dans les années 50-60 et Alain Delon, le débutant farouche et ténébreux ne fait pas pschitt ! Bien au contraire ! Deux monstres sacrés côte à côté, Henri Verneuil à la réalisation et Michel Audiard au scénario et aux dialogues, voila une affiche alléchante sur le papier. Et qui l’est tout autant à l’écran. Pour moi, il n’y a pas en douter, cette « Mélodie en Sous-Sol » est une référence du film de casse, une référence du polar tout simplement. Verneuil s’appuie sur une mécanique simple, solide et bien huilée. Tout fonctionne comme prévu. Certes, le déroulement est assez simple, mais il est maitrisé de bout en bout et Verneuil n’a aucun mal à entretenir le suspense. Et n’oublions pas de mentionner la séquence finale qui en surprendra sans doute plus d’un. Jean Gabin ne joue plus, il fait du Gabin: la gueule renfrognée et le caractère bien trempé. Il fait valoir son charisme (d’ailleurs je n’ai rarement vu un acteur aussi charismatique) et se montre absolument impérial. Quant à Alain Delon, vif et fougueux, il tient parfaitement la dragée haute même si son ainé n’a aucun mal à prendre le dessus sur lui. Et pour terminer, les dialogues de Michel Audiard sont au poil, avec encore une fois quelques répliques bien senties et devenues cultes (dans une situation comme celle-là, calibre en pogne, personne ne conteste, y a même des statistiques là-dessus). Voila un film comme on en fait plus, révélateur du cinéma français polyvalent de l'époque.
    Vixare
    Vixare

    28 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Présentée aujourd'hui comme la réunion entre deux acteurs de légende du cinéma français, le succès de Mélodie en sous-sol est tout autant du à l'inspiration de son réalisateur, Henri Verneuil, et de son dialoguiste Michel Audiard. Ce film présente la rencontre entre deux gangsters de génération différente : Gabin en vieux briscard tout juste sorti de prison, avide de terminer sa carrière en beauté, entre en complémentarité avec l'insouciance maîtrisée et juste d'un Delon en grande forme. Verneuil à la baguette nous offre des séquences parfaitement maîtrisées : l'arrivée à Sarcelles de Gabin, l'entrée en scène du jeune loup Delon, la scène du casse et bien entendu la séquence finale de la piscine. Il est toutefois étrange qu'un très improbable rebondissement scénaristique soit à l'origine d'une des originalités visuelles les plus marquantes de l'époque, celle qui clôture d'ailleurs le film. Le tout est rythmée par une BO très bien sentie et quelques dialogues succulents signés Michel Audiard. Un super film d'ambiance sur les années 60 !
    nickos92i
    nickos92i

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2013
    Super Film !!

    Le "vieux" Gabin qui fait équipe avec le jeune Delon tout en classe .. on suis le déroulement du casse phase par phase . très plaisant a voir

    Des dialogues culte avec tout l'argot du Gangster d’antan une Histoire qui tient en suspens jusqu’à la fin. Tres bien réalisé et filmé pour l’époque
    A voir absolument avec 2 monstres du grand cinéma français .
    pierrre s.
    pierrre s.

    365 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    En réunissant ces deux monstres que sont Gabin et Delon, Verneuil réalise un grand film de gangster à la française. De Paris à Cannes ont suit l'élaboration minutieuse du casse (quasi) parfait, jusqu'au jour j, et au dénouement final et humide de cette affaire.
    boies
    boies

    9 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2013
    C'est pour moi un excellent film,le duo gabin delon et tres tres bien.
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