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    Rashômon
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    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 février 2023
    Nouss afons les moyens de fous faire hurler

    Le petit ciné du coin a eu la bonne idée de jouer ce Kurosawa il y a peu. L’occasion rêvée pour aller mater ce film dit « culte ». En fait, il est surtout connu pour l’effet du même nom qu’il a inspiré et qui s’est retrouvé exploité sous différentes formes ultérieurement. Et qu’est-ce donc ? Il s’agit de raconter un même évènement selon différents point de vue (ha oui?). C’est donc dans cette idée-là que je suis rentré dans la salle.

    Dans une cambrousse du Japon médiéval, un crime a été commis et un cadavre retrouvé. Face au juge, différents protagonistes vont défendre leur explication des évènements devant un public attentif. Chaque récit sera illustré à l’écran.

    Le meilleur n’est pas pour la fin, il est au tout début. Dans ce qui est presque du théâtre filmé, la scène est d’abord ce vieux bâtiment délabré et cette pluie battante. Un cadre dans un cadre. Là, des personnages désemparés font un retour du procès qui vient d’avoir lieu et rapportent à un autre larron les propos tenus. Ce théâtre minimaliste fonctionne plutôt bien et entretien son suspens. Les récits du meurtre se suivent donc et là, c’est nettement moins heureux. Les personnages sont grossiers, idiots, gauches. Ils éructent plus qu’ils ne parlent. Ils se battent en étant à peine capables de faire trois pas sans se casser la binette. On dirait un concours de galipettes. Leurs attitudes ne paraissent pas non plus d’une logique limpide. Et la musique, un boléro, est casse-bonbons au plus haut point. Ce n’est pas mieux du côté de l’interprétation et de ces personnages particulièrement désagréables. Pas grand-chose à tirer donc de ces scènes pénibles et longuettes. Les scènes de procès sont nettement meilleures, cardées juste et surtout celle du médium. La conclusion s’en sort elle aussi un peu mieux par sa réflexion sur la nature humaine. Reste que l’ensemble est lourd.

    Au final, c’est déçu que je suis sorti de la salle. L’effet tant décrit n’est pas celui auquel je m’attendais et c’est probablement une incompréhension de ma part du concept (j’y voyais une traduction visuelle du point de vue de chacun alors qu’il s’agit ici de trouver le menteur …). Surtout, l’ensemble est lourd et pénible. Quelques jolis plans certes mais ils ne vont pas sauver cet ensemble faiblard.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 150 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Déjà le cinéma des années 1950 c’est assez sec pour quelqu’un qui a été élevé et nourri au cinéma de la fin du XXe siècle comme c’est mon cas, mais si en plus on y rajoute le minimalisme de Kurosawa, eh bien ça pique quand même sévère ! Alors, oui, on peut être séduit par l’atmosphère de ce « Rashômon » mais, franchement, rester plus d’une heure devant un spectacle aussi aride et aussi rigide formellement, c’est quand même un sacré effort, du moins pour un mec comme moi. Au final, la récompense reste souvent la même pour les vieux classiques qu’on n’arrive pas à digérer : bah comme c’est classique justement, on a l’impression que ce film n’a rien inventé, même si ça a peut-être été le cas. Une expérience pénible me concernant, que je ne recommande d’ailleurs à personne, sauf à ceux pour qui le goût de l’érudition est capable de triompher de tout…
    caro18
    caro18

    139 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Quatre points de vue différents où chacun se met en valeur. Un bébé "miracle" qui arrive à la fin pour sauver la moralité de l'histoire. Même si le principe est novateur, le scénario est déçevant.
    Acidus
    Acidus

    622 abonnés 3 652 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2013
    Akira Kurosawa signe une nouvelle fois un bon film avec ce "Rashômon" dont la principale subtilité vient de sa structure narrative. Il en découle un certain suspens (Où se trouve la vérité?) et un portrait de l'Homme peut optimiste. Rien à redire du côté des interprétations (Toshiro Mifune au top!) et de la mise en scène. On repprochera toutefois à "Rashômon" son caractère froid et distant, véritable handicap pour ce genre de film.
    Shephard69
    Shephard69

    282 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2015
    Ma première incursion dans le cinéma d'Akira Kurosawa est une claque monumentale. Sous des airs de scénario très simple, un film dont la mise en scène pleine de paraboles dans le développement de son intrigue est d'une complexité assez déconcertante, difficile d'accès. Le jeu volontairement exagéré des acteurs colle parfaitement avec l'ambiance de l'oeuvre. Puissant récit ou comment dévoiler la vérité à travers des témoignages totalement différents.
    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    45 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Rashomon avait beaucoup pour être parfait : plans millimétrés où l’on sent que les capacités créatrices avec une caméra noir et blanc sont à leur paroxysme, musique entraînante nous rappelant, cocorico, le fameux boléro de Ravel… Oui mais voilà, non seulement le scénario à poupées russes, bien que créatif, semble archi-surfait (et magistralement conclu par l’arrivée d’un bébé mystère), non seulement l'image a plutôt mal vieilli, Rashomon souffre aussi de son jeu d’acteur, où chacun essaye de rire plus fort que son voisin (mouahaha...). Reste alors quelques blagues machistes qui arracheront un petit sourire, un soupçon de morale sur la bonté possible du genre humain (mais alors vraiment léger) et surtout l’impression d’être tout simplement passé à côté. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Surprenant. Déjà que c'est un Kurosawa, ça change mais qu'en plus on a une enquête bien ficelée et une énorme critique de l'être humain, c'est juste phénoménal. On trouve l'être Humain représenté par un homme, une femme et un bandit qui sont trois coupables (un peu dur pour l'homme). Et on a deux témoins. Et tous prouvent que l'humanité ne peux jamais se faire confiance, ou travailler ensemble et est représenté par Ramoshon, un vieux temple, ou les deux témoins plus un passeur attendent que la tempête passe. Mais les catastrophes humaines ne s'arrêteront jamais. Voici pour le côté un peu philosophique du film. Maintenant on passe à l'oeuvre en lui-même. La maîtrise de la caméra a sûrement dû inspirer le maître Kubrick (notamment à la 27 ème minute), avec les combats qui sont dynamiques et les courses poursuites merveilleusement bien transposée. La qualité du son est moyen, on entend pas mal de gribouillis derrière. Décevant pour une version "remastérisée". Mais la qualité de l'image y est, c'est le plus important. Et niveau acteur non plus, on ne joue plus dans la cour des petits. C'est de la vraie performance, avec cette médium qui entre en transe et qui tournoie comme la tempête, ou encore le bandit qui se gratte et court à tout va. Grand film, intelligent quoiqu'un peu longuet à certain moment.
    Plume231
    Plume231

    3 493 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2009
    Même si le film n'est pas aussi techniquement abouti que ses oeuvres postérieures, il faut bien avouer que l'oeuvre qui a apporté la gloire internationale à Akira Kurosawa est remarquable. L'interprétation de tous les comédiens est parfaite mais ce qui retient le plus l'attention est l'histoire du film. Ce récit kaléidoscope est d'une sublime habilité où pour notre plaisir à nous spectateur, on ne sait jamais ce qui vrai et ce qui est faux. Kurosawa, pour servir ce dernier, utilise admirablement le système du flashback, allant même jusqu'aux flashbacks dans le flashback, mais tout le temps avec une clarté totale. Dans l'ensemble, un constat désespéré de la nature humaine avec une petite pointe d'espoir mais surtout un grand film.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Le cinéma de Kurosawa est connu pour sa finesse technique et sa narration révolutionnaire. « Rashômon » en est un bon exemple. Dans un Japon médiéval en proie à tous les fléaux (guerre, famine, catastrophes naturelles, banditisme...), 3 voyageurs discutent d'une histoire de meurtre à plusieurs versions, chacune étant racontée par les protagonistes de ce récit. On a donc une sorte de narration en poupées russes. Le propos « contenu » tourne autour de l'honneur, le « contenant » se base plus sur l'humanisme, le pessimisme ou l'optimisme qui en découlent à travers notamment les paroles du bonze et du bûcheron. Ce choix de narration laisse place à une intrigue solide qui tient en haleine jusqu'à la fin. On est véritablement guidé par l'envie de connaître la véritable histoire. Les différents propos, eux, sont empreints de la philosophie nippone et du Bushido et autres codes d'honneur et permettent entière liberté d'interprétation du final au spectateur. Le film est donc sur le fond particulièrement brillant. On mettra des bémols sur la forme. Certains excès de lenteur dans le rythme et le minimalisme omniprésent laissent parfois place à des scènes interminables dont on peut douter de l'utilité et de l'impact. Les acteurs sont bons mais l'on peut s'agacer également des quelques rires et cris forcés qui reviennent à longueur de film. Parfois un peu trop théâtral donc. Il en reste donc une œuvre fort correcte, très subtile et intelligente, mais dont la forme peut rebuter quelque peu. A découvrir mais pour s'éveiller à Kurosawa, mieux vaut-il commencer par « Les 7 samouraïs », « Yojimbo » ou « Sanjuro », plus accessibles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    La mise en scène est tout simplement magnifique : dommage que le scénario soit plus discutable (parfois un peu lourd)...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 814 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2009
    Le second Kurosawa que je vois et c'est une pure merveille, j'avais aimé les sept samouraï mais sans toute fois être transcendé, ici c'est le cas. La narration est excellente, l'histoire est passionnante, intrigante, Kurosawa s'attaque ici à la nature de l'homme à sa bonté ou non, à ses mensonges volontaires ou non. Un très grand film laissant la liberté d'interprétation à son spectateur.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 036 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2020
    Avis basé sur des éléments essentiels de l'intrigue de Rashômon.

    Le film s'ouvre sur un temple détruit, vestige du passé devenu refuge pour deux personnages, un prêtre et un bûcheron, rapidement rejoint par le roturier, troisième homme représentant l'arrivée du spectateur dans l'intrigue : il ne connaît rien à l'histoire, pose autant de question que le public s'interroge, suit cela sans trop comprendre le sens des quatre versions différentes de l'élément tragique à la base de toutes ces inquiétudes.

    Si l'on comprend alors qu'il est un vecteur d'intérêt et d'enjeux, cela pousse l'immersion d'autant plus loin que Kurosawa propose un festival de virtuosité à celui qui visionne : accompagné au scénario de son compère Shinobu Hashimoto, l'écriture et la mise en scène rivalisent de malice et de talent en créant une intrigue alambiquée, complexe et passionnante d'à peine plus d'une heure vingt de durée tenant en respect des films d'enquête de plus de deux heures.

    Et l'on se prend facilement à ce jeu de pistes fascinant qui présentera, ce n'est pas surprenant, la présence réjouissante de l'iconique Toshirõ Mifune : tenant le film sur ses épaules (le reste du casting aura beau être irréprochable, il le domine indubitablement), l'acteur campe le personnage le plus fouillé, le plus profond et complexe de l'oeuvre, élargissant sa personnalité à autant d'histoires qui nous sont présentées : un tour sanguinaire, un tour honorable, on ne sait jamais comment le considérer.

    Si la certitude reste que c'est un voyou, un vaurien profondément vicieux, on ne peut cependant s'empêcher de l'apprécier à le voir si satisfait de se vanter d'un crime qu'il n'aurait possiblement pas commis, et de rajouter dans son histoire des détails qu'on pourrait imaginer inventés pour étayer sa légende, et se faire craindre auprès des civils et des autorités. Il a tout de ces antagonistes qu'on adore détester, se taillant une place de marque dans la galerie des personnalités complexes et inoubliables des films de samouraï/western.

    Comment mépriser une personnalité si ambiguë, qu'on imagine facilement enfant orphelin élevé au combat pour la survie, à la douleur perpétuelle ayant endurci son coeur au point de le changer en pierre; et tout aussi mauvais qu'il puisse paraître, ne serait-il pas finalement le personnage le plus honnête face à ces "honnêtes" gens dont l'histoire diffère à chaque fois, tant ils ont tous un intérêt quelconque qu'ils tentent de cacher aux yeux des juges, minimisant leur rôle ou dissimulant des détails importants à la compréhension de l'affaire?

    Et tandis qu'il se trouve présent dans pratiquement tous les passages les plus iconiques de Rashômon, on ne peut que tomber des nues face au talent certes attendu de Kurosawa, mais toujours aussi désarçonnant : la qualité de ses plans millimétrés ne laissant rien au hasard épousera à la perfection son écriture, dévoilant à l'écran les indices qu'elle tente de placer à l'oral. Cette symbiose incroyable entre forme et fond se retrouve également dans son propos humain, que la fin place sans prévenir en forme d'uppercut imparable.

    On retrouvera dans le message de fin cette réflexion portée sur le protagoniste campé par Mifune : Rashômon, qui présentait jusqu'ici une critique désenchantée de la condition humaine et de son individualisme vicieux, fait disparaître la pluie en même temps que son trio s'apprête à quitter l'écran, emportant avec eux un nouvel espoir, celui d'une naissance, d'un enfant abandonné par ses parents auquel la vie pourrait sourire.

    Et s'il se retrouve propulsé dans l'intrigue et leur vie par un geste odieux (quoi qu'on n'en connaît pas les raisons véritables), il n'empêche que l'enfant porte un regard radieux sur l'humanité, innocent, une nouvelle vision de notre nature qui pourrait changer, redevenir aussi saine que celle de l'enfance. Si les miracles surviennent et que des vocations parentales naissent, alors les hommes peuvent changer et devenir un peu plus honnêtes entre eux.

    Le véritable miracle étant que l'homme le plus égoïste peut faire preuve d'altruisme et de bonté sans autre arrière-pensée que celle d'enfin sauver une vie.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    923 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    La « virtuosité technique » est au service d’un procédé narratif, mais évidemment pas au détriment du spectacle filmique.
    Les plans, les décors, cette simple porte qui est le théâtre du Tout.
    C’est brillant et beau, même si je préfère le Kurosawa de « Vivre sa vie ».
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Il faut bien entendu remettre les choses dans leur contexte avant de visionner Rashomon: il s'agit d'un film japonais datant de 1950, autant dire une antiquité du 7e art. Après quelques minutes, l'un des points frappants est l'incroyable dynamisme de la mise en scène, avec une caméra mobile, des plans splendides, bref, tout ce qui a fait d'Akira Kurosawa l'une des grandes références du cinéma contemporains, et un visionnaire génial. L'histoire elle-même n'est pas en reste, un homicide relaté par plusieurs personnages, chacun en ayant une version différente. L'occasion pour le réalisateur d'explorer les aspects les moins glorieux de l'espèce humaine, telle que la lâcheté et le mensonge.
    Eselce
    Eselce

    1 206 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mai 2016
    La même histoire racontée sous plusieurs versions différentes. Toutes sont peu palpitantes. A moins d'aimer le cinéma étranger des années 50… Personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à aller jusqu'au bout de l'intrigue. Les différentes versions de l'histoire n'ont pas éveillé davantage d'attention que le final. Trop vieux et comprenant des plans trop longs pour une intrigue qui aurait pu se traduire en court métrage. Bof.
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