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Synopsis
Un paysan vient s’abriter d’une pluie torrentielle sous une vieille porte délabrée où se sèchent déjà un bûcheron et un prêtre. Ces derniers semblent ne rien comprendre à une affaire à laquelle ils ont été mêlés bien malgré eux. Un samouraï aurait été assassiné et sa femme violée ; quatre témoins du drame, dont le prêtre et le bûcheron, vont donner leurs versions des faits, toutes contradictoires…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Je ne vais pas trop m'attarder sur la technique de ce film, je n'ai pas fait d'études de cinéma, ni lu beaucoup de bouquin la dessus. Apparemment Rashomon est un film majeur pour la mise en scène, le principal précurseur de la nouvelle vague française. Je veux bien le croire, nous sommes en 1950, mais la mise en scène est très dynamique, très folle et sombre, je ne connais pas beaucoup de films de cette époque du même genre. Mais j'omet ...
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Anaxagore
111 abonnés
135 critiques
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5,0
Publiée le 22 décembre 2008
La cause est entendue! «Rashômon» (1950) est un film génial et je n'ai rien de trop original à ajouter à tout ce qui a été dit à son propos. Mais je m'en voudrais de ne pas prendre mon tour pour venir l'honorer. Kurosawa y pose un problème universel. Notre connaissance humaine de la vérité repose très souvent sur la confiance que l'on est contraint d'accorder aux témoignages. Et se pose alors inévitablement la question de la ...
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B-Lyndon
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45 critiques
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5,0
Publiée le 1 décembre 2012
Mise en scène rythmée, découpage dynamique, travellings splendides, angles de caméra improbables, plans sublimes : techniquement, c'est une merveille, qui joue sur ce qu'on voit, ce qu'on aimerait voir, ce qu'on nous cache.
Silhouettes agiles ou hystériques trouées par les rayons du soleil qui filtrent les branches, douleurs et hurlements incessants sur les visages qui transpirent : poésie des corps, des mouvances. Rashômon est un ...
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Akamaru
2 620 abonnés
4 339 critiques
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3,5
Publiée le 4 mai 2012
"Rashômon"(1950)restera pour toujours le film qui fit découvrir aux Occidentaux toute la richesse du cinéma oriental,aidé en cela par son Lion d'or et son Oscar.Akira Kurosawa a aussi inventé le procédé d'une même histoire,racontée par différents narrateurs,et qui à chaque s'en trouve considérablement modifiée.La vérité n'est donc qu'affaire de subjectivité,ce qui est tout à fait pertinent.4 personnes témoignent du décès d'un ...
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Rashômon est inspiré de deux nouvelles de l'écrivain japonais Akutagawa Ryunosuke, "Dans le fourré" et "Rashômon", elles-mêmes inspirées de légendes médiévales nipponnes. Le titre, Rashômon, signifie quant à lui "la porte du dieu Rashô".
Succès international
Présenté à la Mostra de Venise en 1951, Rashômon y a remporté le Lion d'or avant d'être récompensé quelques mois plus tard par l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Ce succès, exceptionnel pour un film japonais à cette époque, lui vaut une reconnaissance internationale qui tombait à point nommé pour satisfaire le désir d'ouverture à l'occident du Japon.
Remake
Le film a fait l'objet d'un remake américain en 1964, L'Outrage, de Martin Ritt avec Paul Newman. Il est également souvent cité comme référence dans de nombreuses autres oeuvres en raison de sa structure narrative.
J'ajouterais que le montage, résolument moderne donne au film un rythme inégalable pour l'époque
Mr. Renton
Si je devais citer mes 100 plus beaux plans du Cinéma, la moitié du classement proviendrait de Rashomon! La réalisation est parfaite, le scénario, un peu a la manière de l'Homme qui tua Liberty Valance s'amuse a brouiller les pistes avec une ingéniosité rare, les acteurs sont fabuleux, certains les jugeront en sur jeu, personnellement il n'en est rien, même Toshiro Mifune est d'une justesse incroyable dans sa folie bestiale. Et cette MUSIQUE! Akira Kurosawa est un des plus grand réalisateur, Japonais mais pas seulement, de l'histoire du Cinéma
Maximemaxf
Premier Akira Kurosawa, un excellent mélange de vrai et de faux avec un Mifune qui fait bonne impression et une idée de départ superbement exploité et mis en évidence. Mais le surjeu de certains comédiens (comme Machiko Kyo) devient par moment très lassant à supporter, même pour le contexte japonais du film.4.5/5
lucas b.
Décidément j'adore Akira Kurosawa.
Ozzmovies
Une enquête prenante ou s’entremêlent 4 versions différentes. Cependant j'ai été gêné par le sur-jeu des acteurs (c'est l'époque et la culture japonaise qui le veut).3/5Mais on peut quand même dire qu'Akira Kurosawa était très en avance sur son temps.
FanAvatar09
Une écriture d'une intelligence remarquable et un Toshirô Mifune déchaîné.5/5
Vie Russe Six
Un film de prime abord austère, d'une rare profondeur, mais difficile à comprendre en un seul visionnage.
Sh?kiin?
Chaque scène est bien filmée. Ce film a le mérite d'avoir fait connaître le cinéma japonais internationalement. Toshirô Mifune est mémorable.
B-Lyndon
Une splendeur, un poème de tout instant, rythmé, dynamique, bouleversant, nourrie par l'espoir.
Cypri3n
L'un des meilleurs films de tous les temps...
beautifulfreak
Un film novateur pour l'époque, avec un principe de narration morcelée. Un spectacle intelligent à voir et revoir, chaque vision enrichissant le spectateur d'une compréhension nouvelle.
Nelly M.
Ce que ce film annonce sous ses trombes d'eau dans un décor à pleurer, cadre complètement avec l'époque présente alors qu'il a été fabriqué en 1950 par Kurosawa, seulement cinq ans après l'horreur atomique Hiroshima/Nagasaki suivie de la capitulation japonaise. Grinçant encore plus si on le relie à la nouvelle qui l'inspira, traitant d'un épisode de paix relative (de 794 à 1185). Le discours aligne cynisme, trash inclus (ce rire de nourrisson qui tricote des pattes !), doute et honte d'avoir douté, désir d'amusement assorti de transgression, retour au partage en attendant le prochain carnage. Duplicité et cupidité y figurent, la lubricité aussi tempérée par l'éclairage à distance du cinéaste, plus intéressé par la folie quel qu'en soit le levier. Magnifiques plans en vrille sur plusieurs versions toutes ayant leur lot de vraisemblance sauf qu'il y en a une seule de juste à une toute petite subtilité près. Le fait qu'on en sorte regonflé à bloc après exercice réflexif justifierait réhabilitation totale auprès de la jeunesse moyennant bref cours d'histoire avant projection.