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    Rashômon
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    StoRmEy
    StoRmEy

    10 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Comment le mari est décédé ? Quels sont les motifs ? Quel récit s’approche le plus de la réalité des évènements ? En clair, que s’est il passé bordel ? 70 ans après, on ne sait toujours pas, et c’est un des points forts de cette oeuvre explosive, totalement déroutante et qui ne vous quittera pas un seul instant après la (re)découverte de Rashōmon.

    Kurosawa est un artiste dont j’ai entendu parler inlassablement depuis des années et j’ai décidé de m’immerger, à tâtons, dans sa filmographie vantée comme une des plus inspirantes, éclectiques et puissantes jamais formée. C’est un réalisateur très malin, sadique aussi vraisemblablement, mais toujours perfectionniste, qui prend un grand plaisir à perturber le spectateur. Partant d’un fait divers pourtant banal en apparence ( les personnages du début rappellent avec insistance qu’un mort, dans cette période post guerre si chaotique et sanglante des années 40-50, on en voit à foison), le cinéaste déploie une armada de récits, de souvenirs tantôt grotesques, tantôt touchants, tantôt improbables, qui font de ce film une oeuvre totale.

    Totale, en premier lieu à l’aide d’un scénario franchement imprévisible, peut être même pour un assidu de Kurosawa, tant il est ardu de démêler le vrai du faux dans cette descente aux enfers vécus par les 4 narrateurs, qui se contredisent sans cesse et n’aident pas du tout à trouver la vérité dans cette affaire d’une confusion absolue.

    Totale, également par le biais d’une amplitude inouïe de moyens cinématographiques mis à l’oeuvre pour en faire un film inclassable : un éclairage 300% naturel à la fois écrasant dans la moiteur de la forêt, froid dans les scènes du tribunal, noir et mettant en avant la pluie torrentielle qui enferme les personnages dans le temple ; des acteurs au sommet de leur art, aussi bien possédés par une présence malveillante, habités par la folie, le doute, la vengeance, le désespoir ou l’incompréhension dans cette épopée majestueuse ; enfin, une bande son mystique, inquiétante et enjouée par rares moments, qui n’est pas sans rappeler Ravel ( le Boléro spécifiquement) et ses inspirations orientales, utilisée pour accentuer l’aspect menaçant des séquences qui vous hanteront j’en suis sur.

    Totale, finalement par l’abondance remarquable des thèmes abordés, universels et aussi propres au Japon et de la culture qui lui est associée : l’honneur, la trahison, la foi en l’humanité, la futilité de l’existence, l’absence de la justice ( ou son incompétence, on remarquera que les témoignages sont des monologues d’une noirceur épatante et que le juré ne se prononce jamais - si tant est prouvé qu’il existe ici...- tout se déroule dans les énonciations des témoins), la relativité de la vie et de ses épreuves, et tant d’autres notions qui font de ce film de moins d’1h30 ( !! ) une oeuvre fleuve aux qualités innombrables.

    Le point le plus marquant de Rashōmon est certainement l’aptitude, le talent monstre avec lequel le réalisateur démontre qu’un fait, au premier abord évident et constaté, peut être approché de différentes manières qui remettent en question les versions énumérées. Il y a le déni, l’aliénation, le rapport homme-femme ancestral ( comportant un des triangles amoureux les plus néfastes et somptueux de l’histoire du cinéma), le tragique du meurtre/suicide et la libération, le remords qui en découle, c’est fabuleux à quel point ce récit s’ouvre à nous pour ne finalement dévoiler que peu de réponses et garder ses secrets depuis autant d’années.

    D’une beauté plastique absolument terrifiante, innovant sur tous les points ( je n’ai jamais rien vu de semblable sur plus de 1000 films) et avec une morale aussi pessimiste sur le devenir de l’homme qu’illuminée par une conclusion aux aboutissants incertains, Rashōmon est une réussite magistrale qui ne cesse de résister à l’assaut du temps, preuve ici d’une oeuvre d’art impérissable et pour autant, marquée d’une époque où l’humanité et ses névroses a failli à assurer la paix dans le monde, ce qui, dans les années 50’s, a pu décourager tant d’âmes sur terre, dont les pauvres êtres qui se déchirent dans ce film déchirant, flamboyant et génial.
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    L'incroyable force de "Rashômon" est de parvenir à constamment se renouveler par la répétition. Le principe narratif du film est tout d'abord novateur, consistant à voir le même événement par le point de vue de différents protagonistes, mais c'est surtout ce qu'opère Kurosawa par le biais de ce procédé qui parvient à fasciner et à émouvoir au plus au point.

    Œuvre formelle tournant autour de la notion de subjectivité, cette construction radicale surprend autant qu'elle interroge. Chaque regard se mue alors en récit unique, s'autorisant toutes les libertés, et ce jusqu'à flirter avec le fantastique, dans une séquence de possession aussi dérangeante qu'hypnotisante. Les motifs restent alors les mêmes, mais leur sens, et la manière avec laquelle Kurosawa les met en scène, en change perpétuellement la portée thématique.

    L'asservissement des femmes et leurs conditions sociales se transforme ainsi en propos sur la façon dont ces dernières manipulent les hommes, avant de devenir un questionnement sur l'honneur et la filiation. De même qu'un combat entre deux guerriers tourne au pugilat burlesque entre deux hommes tétanisés.

    C'est cette proximité dans la mise en scène, et l'angle avec lequel sont traités les événements, qui poussent Kurosawa à occulter tout ce qui pourrait venir parasiter la vision de ces protagonistes - des autres intervenants placés dans le flou de l'arrière plan, jusqu'aux juges hors-champs, à qui même la voix à été retirée - pour ne conserver que leur regard.

    Et c'est alors que le cinéaste décide d'offrir la vérité : celle d'une culpabilité commune, où seul la bonté, le pardon et l'espoir permettront à l'Homme d'avancer, et que ce sont là les seules éléments auxquels les protagonistes, et le spectateur, doivent croire, bien au delà des toutes les visions individuelles proposées. Car si Kurosawa nous dit de ne pas croire ces personnages, il nous demande de croire en leur humanité.

    Long-métrage d'observation et d'analyse passionnant, il n'en oublie en rien d'être une œuvre formelle puissante et ludique, se servant du regard des êtres qu'il filme pour nous demander d'oublier le passé - le long-métrage sort au lendemain de Hiroshima et Nagasaki - pour mieux se concentrer sur ce qu'il nous reste d'Humanité. "Rashômon" est beau à pleurer, fort à en être tétanisé et innovant à en être déconcerté.
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    13 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2011
    4sur5 Pour sa richesse thématique et technique, pour son audace narrative, Rashômon est une sorte de Citizen Kane oriental. Lorsque la Mostra de Venise lui consacre son prix suprême en 1951, le réalisateur Akira Kurosawa n'est, selon la légende, pas même au courant d'avoir fait partie de la sélection. Cette consécration pour le cinéaste marque surtout un cap décisif pour le cinéma nippon (et asiatique de facto), l'ouvrant dès lors au reste du Monde.
    Mais Rashômon a surtout été une révolution formelle. A l'époque, le public a appris à admettre comme authentique d'un point de vue fictionnel ce qui lui est présenté à l'écran, sans y opposer de doute. En racontant une même histoire sous les différents points de vue de ses protagonistes, Kurosawa se saisit d'un procédé jusque-là inconnu, qui inspirera les plus grands noms du cinéma américain, découvrant un cinéma apte à tromper la réalité (et ''sa'' réalité-même), plutôt que la représenter simplement. Loin de là, l'intention de Kurosawa dans Rashômon est de la refléter.
    Dans le Kyoto médiéval, un bonze, un bûcheron et un passant se sont réfugiés dans les ruines d'un temple pour échapper à une pluie battante. Le moine et le bûcheron ont assistés à un procès accusant un célèbre bandit d'avoir violé une femme puis tué son conjoint samourai. Le premier dit avoir perdu sa foi ; l'autre, tout aussi commotionné, livre son compte-rendu au quidam.
    Le film enchaîne alors les témoignages des personnages impliqués, le violeur, la femme souillée puis le mort lui-même, dont l'esprit est invoqué par un chaman, s'exprimant face caméra, répondant ostensiblement aux interrogations que celle-ci leur lance. En posant le spectateur comme juge, Kurosawa évacue (voir interdit) toute sympathie envers les intervenants. Les versions de chacun sont illustrées par ce qu'il conviendrait de nommer aujourd'hui des ''flash-backs'', tous trompeurs, à un degré que le spectateur ignore, puisque chaque auteur se contredit.
    Il faudra attendre qu'un personnage extérieur aux événements (mais spectateur par omission) informe de ses observations pour que l'affaire tende à s'éclaircir. Pas de deus ex machina, l'intérêt que nourri Kurosawa pour son dispositif est ailleurs. En effet, les témoignages n'ont jamais servis quiconque à se disculper, chacun s'accusant du meurtre pour cacher une vérité plus laide. Il s'agissait pour le violeur, la femme ou le samourai assassiné d'exposer la chose de la façon la plus morale qui lui convenait, celle qui n'annihilait ni son honneur ni ses principes. En d'autres terme, celle qui briserait le moins leur égo : le narcissisme l'emporte sur toutes aspirations à la liberté.
    Au-delà des jeux d'ombres et lumières insinuant les mouvements internes de ces condamnés, c'est le regard intransigeant sur l'Homme qui interpelle dans l'oeuvre. Le cinéaste achève cependant son film sur une note d'espoir, permettant à l'un des témoins de la ''nature humaine'' [partant du principe qu'il en est une, ou que ce que nous imaginons cerner avec ce terme puisse effectivement se nommer ainsi] de briser le cercle vicieux qui s'est animé sous ses yeux. In fine, le pessimisme s'en trouve nuancé ; Kurosawa semble estimer que les erreurs des êtres veules, lâches et sournois, préférant le statut quo à toute forme de progrès, puissent être absouses par les gestes désintéressés d'individus crédules ou idéalistes. Sitôt qu'ils auront ouvert les yeux, sur les autres et de fait, sur eux-mêmes.
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2011
    En fait, je pensais regarder l'histoire de Rashômon de Akutagawa, et il s'agit de sa nouvelle "Dans le fourré" qui a été retranscrite en version cinéma. J'aime cette idée qu'il n'y a pas qu'une vérité, mais que les choses n'existent que par l'importance qu'on leur donne. Il en va de même pour les hommes. Beau film mais l'hystérie de Masako m'a un peu gênée.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 mars 2008
    NB excellent pour un film de 1950 et le son aussi.Qu'est-ce qui pousse les gens à mentir ? La vanité. Toutes les bassesses morales sont bien dépeintes dans ce portrait sans concessions de l' âme humaine.Le Japon, pays dépositaire du code de l'honneur comme principe moral nous démontre une fois de plus que l'homme ne comprend que ses intérêts, au delà de quelque forme d'éducation qu'il ait pû subir. Ce n'est bien sûr que mon point de vue...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 juin 2010
    rashomon est un film qui ne m'a pas trop plû, et qui a bien vieillit!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Bouzi Bouzouf aime « Rashomon » d'Akira Kurosawa, film datant de 1950 et interprété par Toshirô Mifune, Masayuki Mori, Machiko Kyô, Takashi Shimura, produit par Minoru Jingon, photographié par Kazuo Miyagawa, scénarisé par Shinobu Hashimoto d'après un roman de Ryunosuke Akutagawa... Ok, lecteur, j'arrête. Je vois que ta tête commence à tourner, là, avec cette énumération de noms barbares. Laisse-moi te remettre d'aplomb en te faisant lire ceci : « Bienvenue chez les Ch'tis » de Dany Boon, film de 2008 avec Kad Merad. Voilà, ça doit aller mieux à présent. Bon, « Rashomon », cékoicetruc ? Il s'agit d'une oeuvre bien connue pour sa structure très particulière puisqu'elle propose un même fait – l'agression d'un couple façon « Orange Mécanique » par un célèbre bandit des grands chemins dans une forêt – selon quatre points de vue différents, dont celui de la petite frappe et ceux de l'homme et de sa bourgeoise qui passent un sale quart d'heure (ce procédé est tellement lié à ce film que son titre a été substantivé, et il n'est pas rare d'entendre dans les cocktails de bobos-qui-se-la-jouent à propos d'un autre film reprenant son principe : « Il s'agit d'un Rashomon »). Mais le travail de Kurosawa ne se limite pas qu'à une expérimentation narrative. L'oeuvre brosse aussi un portrait de l'être humain, portrait peu reluisant que Bouzi Bouzouf peut résumer de la manière suivante : l'homme est un gros enfoiré qui ne pense qu'à sa poire, qui est incapable de sincérité, et, par conséquent, la vie en société n'est rien d'autre qu'une vaste comédie. Il y a un coté « l'enfer c'est les autres » évident là-dedans. D'ailleurs, le film s'inscrit complètement dans la veine existentialiste qui imprègne le monde intellectuel de l'époque. Et Bouzi Bouzouf regrette que le bandit n'ait pas été joué par Albert Camus et le couple par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Ainsi, après le tournage, l'écrivain strabique aurait pu lancer à sa brunette : « Rashomon, ça arrache, Momone ! »
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 juin 2012
    Le film qui m’a fait découvrir ce grand monsieur du cinéma qu’est Akira Kurosawa et qui m’a donné envie de voir ses autres créations. Au moment où j’écris cette critique, j’ai vu 4 autres de ces films, toujours avec grand plaisir, mais je vais ici vous parler de cette fameuse première expérience avec Kurosawa (et Mifune).

    Et alors, quelle expérience ! A travers une nature d’une grande beauté, magnifiant une histoire déjà intense et passionnante, bien qu’inspectant les mensonges et les faux-semblants, chaque plan y est grandiose et magnifique. Je ne saurai dire à quel point j’ai adoré ce film, d’une construction formidable, et ne me donnant qu’une envie : poursuivre la découverte des œuvres de ce metteur en scène incroyable. Voyons voir si je peux parler de cette première expérience le mieux possible :

    Ce film nous montre un procès, avec le témoignage des protagonistes de l’histoire qui vont raconter chacun à leur tour leur version de cette histoire. Chaque version évidemment est au crédit de celui qui la raconte, et tend surtout à le (ou la) conforter dans son estime de soi, en occultant le côté de l’histoire qui ne le met pas dans la meilleure position.

    A travers ces différentes versions d’une seule et même histoire, Kurosawa nous montre à quel point l’homme est capable de bassesse et de lâcheté, allant jusqu’à se mentir à lui-même. On voit et revoit au court du film pratiquement toujours la même scène, mais filmée ou racontée de manière différente, de sorte qu’une tension s’installe assez rapidement pour ne plus jamais disparaître. Oui, cette tension dure au fur et à mesure de ces témoignages, jusqu’au au moment du fin mot de l'histoire, et surtout le vrai et unique, raconté par un passant qui va contredire toutes les versions précédentes.

    C’est, en plus d’un récit extrêmement bien construit et passionnant, une réflexion sur la pensée humaine. Capable de déformer sa propre vérité et mémoire, même au-delà de la mort, prouvant l’incapacité humaine à voir les choses en face, et de se confronter à la vérité.

    Cette première expérience dans le monde de ce génie fut donc exceptionnelle et mémorable. J’y ai découvert un réalisateur que je ne suis pas prêt d’oublier et qui ne me lassera pas de sitôt, preuve en est avec les films que j'ai vu de lui (pour l'instant 5 en tout), et que j'ai tous beaucoup apprécié.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2007
    Il faut en premier lieu saluer l'initiative de distributeurs et d'exploitants de programmer sur grand écran ce film d'Akira Kurosawa. Il est d'une grande beauté et d'une très grande force narrative. L'histoire d'un meurtre de quatre points de vues différents désarçonne le spectateur et l'interroge sur la Vérité. Quelle mise en scène maîtrisée! Jamais la forêt n'a été aussi belle au cinéma, à la fois mystérieuse, sensuelle et assassine. Les mouvements magistralement chorégraphiés dans cette forêt contrastent avec la simplicité des plans fixes de tribunal. Le tout est hypnotisé la musique qui nous rappelle le Boléro de Ravel. Enfin, les personnages, aussi ambigus les uns que les autres, sont brillamment interprétés.
    Topaze87
    Topaze87

    6 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2024
    Akira Kurosawa nous offre grâce à sa façon de filmer un beau film poétique malgré un scénario pour le moins banal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2008
    Le scénario m'a laissé sur ma faim : on ne comprend pas quelles sont les motivations de chacun des protagonistes, ou on s'en fiche un peu. Par contre, j'ai été époustouflée par la modernité de ce film : la lumière, les mouvements de caméra, l'organisation générale de l'intrigue, etc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2008
    Film fou, incroyable de virtuosité et de précision. Dans les multiples point de vue que nous offre le metteur en scène, on retrouve le brio qui fer de Kurosawa l'auteur japonais le plus acclamé jusqu'à son dernier film, "Rêves", en 1991. Avec cette histoire de viol et de procès, le metteur en scène fait un bilan assez pessimiste d'un monde sortant de deux explosions atomiques qui ont rasé deux villes japonaises. D'ailleurs, comment ne pas penser à ce cataclysme lors des scènes où les trois hommes se content cette histoire, à l'abri d'un déluge dans un bâtiment déchiré? On retrouve les thèmes qui feront du réalisateur japonais ce grand cinéaste du double, du soupçon. Un grand film qui se paie le luxe d'être profondément (mais jamais naïvement) humaniste, lorsque cet homme part, sous les trombes d'eau, un couffin dans les bras, le regard vers l'horizon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mars 2007
    Un très bon film tant au niveau des techniques de filmage, les musiques, les jeux d'acteurs et l'histoire. Kurozawa nous torture du début jusqu'à la fin, et même au delà.
    "Rashômon" est un grand film, du grand art, le seul petit, c'est la fin, je n'aime pas quand on me laisse dans le flou.
    Sosa
    Sosa

    7 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2022
    Film très prenant ce qui est assez surprenant sachant qu'il date du début des années 50, visuellement c'est très beau
    L'histoire nous est raconté de part une multitude de point de vue seulement j'ai fait le compte, il en manque un : celui du cheval.
    D'où sort ce foutu bébé ???

    Le jeu des acteurs est vraiment mauvais, l'inconnue qui débarque au début, le malfrat, les deux femmes jouent extrêmement mal, c'est limite insupportable surtout lorsqu'ils crient et Dieu qu'ils le font
    Ce qui est aussi dommage est que le film est trop explicatif notamment à la fin et ce qui est pire que la guerre ce n'est pas le crimes commis mais les faux sourcils des femmes situé aux milieux de leurs fronts.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    5 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2020
    J'ai quand même du mal à croire ce que je lis ici: les critiques parlent d' "UN CRIME" qui a été commis. Moi j'en ai vu DEUX et je suis stupéfait d'être le seul : 1/ le viol de cette femme 2/ l'assassinat du mari. Ca donne à réfléchir cet aveuglement... Cela mis à part, il faut reconnaitre que le film a vieilli. Son intérêt est essentiellement historique, et en gardant cela en mémoire, je lui pardonne son côté suranné et je reconnais que dans cette catégorie il est remarquable.
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