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    Rashômon
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    3,9
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    171 critiques spectateurs

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    Rémi
    Rémi

    7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2022
    La mise en scène intéressante ça fait un peu théâtrale. Jeu d'acteurs un peu difficile parfois ça doit être le style de l'époque. Le coté enquête est très cool c'est bien écrit, on arrive pas à savoir qui est le meurtrier. Sympa même si un peu long parfois. Message intéressant sur la pluralité des vérités. J'ai bien aimé, mais surtout les 20 dernières minutes, il a pris son temps pour commencer.
    Raphaëlle Gr
    Raphaëlle Gr

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2022
    "Rashomon" de Kurosawa (1950), un classique du cinéma japonais, dans mon ancien quartier d'étudiante en cinéma ❤️ (non je ne l'avais toujours pas vu, honte à moi...) Rah, mais quelle belle manière de filmer ! Et bien que j'ai détesté le personnage de la femme, l'intrigue est compliquée et les personnages sont nuancés comme j'aime.
    AK13
    AK13

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2022
    Film difficilement accessible au premier abord, en raison de son schéma narratif si particulier et qui peut perdre un spectateur non averti.
    L'évocation de la thématique du viol ainsi que la vision de la femme est archaïque, mais l'intérêt de ce film réside dans l'évocation de concepts qui irriguent la vie humaine : vérité, mensonge, justice, subjectivité...
    Film à voir !
    Sosa
    Sosa

    7 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2022
    Film très prenant ce qui est assez surprenant sachant qu'il date du début des années 50, visuellement c'est très beau
    L'histoire nous est raconté de part une multitude de point de vue seulement j'ai fait le compte, il en manque un : celui du cheval.
    D'où sort ce foutu bébé ???

    Le jeu des acteurs est vraiment mauvais, l'inconnue qui débarque au début, le malfrat, les deux femmes jouent extrêmement mal, c'est limite insupportable surtout lorsqu'ils crient et Dieu qu'ils le font
    Ce qui est aussi dommage est que le film est trop explicatif notamment à la fin et ce qui est pire que la guerre ce n'est pas le crimes commis mais les faux sourcils des femmes situé aux milieux de leurs fronts.
    Loïck G.
    Loïck G.

    297 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2022
    J’évoque parfois la fatigue des vieux films rattrapés par les rides du temps. Honoré à l’époque par les plus grandes récompenses « Rashomon » appartient semble-t-il à ce cas de figure sur lequel Akira Kurosawa imagine le procès d’un bandit à travers différents témoignages contradictoires et sujets à caution. A chaque version des faits Kurosawa illustre les propos, systématiquement et sans élan véritable, sinon la fougue que met le bandit à se défendre devant ses juges et à profiter de ses victimes. Il y a comme une forme instinctive dans le maniement de la caméra qui répond aux exigences d’une mise en scène implacable . Mais soixante dix ans après le souffle est pesant, l’image trop marquée par son époque. Je crois que Toshiro Mifune joue là son premier rôle pour Kurosawa. Ils allaient poursuivre une collaboration fructueuse.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Critique Facile
    Critique Facile

    84 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/08/10/rashomon-critique/

    Chaque narrateur va en somme raconter « une histoire dont il est le héros ». Il est en réalité question d’une réflexion engagée sur la vérité, sur les petits accommodements que l’on passe avec soi-même, qui viennent jusqu’à nous auto-persuader d’un vécu bien différent de ce qui s’est vraiment passé…

    Au-delà de la puissance très universelle du message, il émane de la mise en scène comme une pureté formelle, avec des jeux ultra-novateurs pour l’époque d’ombres et de lumière, comme si ce noir et blanc là n’était pas comme les autres. Les cadres, les plans sur la pluie, comme sur le soleil, sur les personnages, l’esthétisme philosophique fou des dialogues qui fait de chaque réplique un sujet de mémoire…

    C’est la force d’un message poétique, politique, philosophique. "Rashômon" est un bouleversement, un renversement, une merveille de questionnement sur la façon d’être au monde, sur le vrai moi, c’est un film essentiel, indispensable, fondateur.

    Malgré le sublime désespoir sur la nature humaine que porte "Rashômon", dans l’art de sa métaphore, au bout, justement, il existera l’espoir.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2022
    l un des grands kurosawa. cette idée de faire raconter l histoire par chaque intervenant était précurseur à l époque. terriblement efficace, réalisé de main de maître, certains classiques sont l évidence même, Rashomon est de cette trempe là
    Napoléon
    Napoléon

    119 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2022
    Une oeuvre vieillissante mais à l'interprétation d'une grande qualité et d'une narration originale. Ensuite, l'oeuvre porte un regard critique et complexe sur l'être humain, sur son honnêteté et sur sa cupidité.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Rashomon sort de ce qu'on a l'habitude de voir : le jeu d'acteur est très exagéré et peut paraître parodique par moment. Pourtant en dehors de ça, c'est un récit non linéaire qui ne fait que de se changer et où on ne sait plus qui croire. C'est au final passionnant à suivre, d'autant plus que la mise en scène n'a pas pris une ride.
    Alphasantore
    Alphasantore

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2021
    Film culte, dont la mécanique scénaristique a été reprise sur un grand nombre de films après. Cette mécanique consiste à nous énoncer un événement majeur qui s'est déroulé et qu'on nous montre chaque version d'histoire de chaque personne complètement différente de celles des autres. On étudie d'ailleurs souvent dans les écoles de police "l'effet rashomon", en hommage au long métrage du grand réalisateur Akira Kurosawa.
    Volapuk
    Volapuk

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2021
    Un chef d'oeuvre du cinéma japonais inspiré de deux chefs d'oeuvre de la littérature japonaise Rashōmon et Dans le fourré ( Yabu no naka) de Ryūnosuke Akutagawa. J'aurais toutefois une critique à faire : si Dans le fourré est magistralement adapté, la nouvelle Rashōmon est plutôt malmenée et c'est vraiment dommage.
    Le film n'aurait pas du s'appeler Rashōmon mais Yabu no naka.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Il faut bien entendu remettre les choses dans leur contexte avant de visionner Rashomon: il s'agit d'un film japonais datant de 1950, autant dire une antiquité du 7e art. Après quelques minutes, l'un des points frappants est l'incroyable dynamisme de la mise en scène, avec une caméra mobile, des plans splendides, bref, tout ce qui a fait d'Akira Kurosawa l'une des grandes références du cinéma contemporains, et un visionnaire génial. L'histoire elle-même n'est pas en reste, un homicide relaté par plusieurs personnages, chacun en ayant une version différente. L'occasion pour le réalisateur d'explorer les aspects les moins glorieux de l'espèce humaine, telle que la lâcheté et le mensonge.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2020
    Kyoto, Xeme siècle. Deux hommes ont assisté à un procès. C'était le procès du bandit nomade Tajomaru, qu'on accuse d'avoir tué le samouraï Takehiro et d'avoir agressé la femme de celui-ci. Tajomaru, Masako (la femme) et le fantôme de Takehiro vont raconter les faits divers chacun à leurs façons. Mais chaque histoire est différente. Qui dit la vérité ?
    Nous avons là une histoire totalement inédite pour le cinéma japonais. Lorsque j'avais fini de regarder ce film, j'étais bouche bée. Je me disais "comment réaliser des films aussi bon en 1950 ?" mais aussi "comment un film de si bonne qualité peut être si peu connu ?". C'est vrai, il y a des films comme "Rashômon" ou "Koyaanisqatsi" que personne ne connaît et qui sont pourtant des chefs-d'œuvres qui pourraient plaire à tous. "Rashômon" est le plus grand film japonais, le plus inédit, le plus beau, le plus... Je rappelle qu'il se trouve en position 5 du top 100 de la Rédac' AlloCiné. C'est d'ailleurs pour ça que j'avais eu l'idée de le voir avec ma famille, qui n'en avait jamais entendu parler. Au final, tout le monde avait adoré.
    Pour tout les fans du cinéma qui ne l'aurait pas vu, je vous conseille de le voir primordialement.
    Dans ce film, le jeu des acteurs est parfait et les images et le travail de la lumière sont splendides, fascinants et mettent dans l'ambiance. Et puis, la caméra filme avec une grande élégance, comme si elle dansait... Que dire... À part certaines petites longueurs parfois (c'est pour ça que j'ai mis 4.5), "Rashômon" n'a pas profondément vieilli.
    Chacun a ses goûts, mais il faudrai avoir été vraiment déconcentré si on adressait à ce chef-d'œuvre du film philosophique en dessous de 3 étoiles.
    En conclusion, c'est un film vraiment profond et troublant qu'il faut voir, particulièrement pour les fans de films noirs mystérieux qui voudraient approfondir encore plus leur passion.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    6 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2020
    J'ai quand même du mal à croire ce que je lis ici: les critiques parlent d' "UN CRIME" qui a été commis. Moi j'en ai vu DEUX et je suis stupéfait d'être le seul : 1/ le viol de cette femme 2/ l'assassinat du mari. Ca donne à réfléchir cet aveuglement... Cela mis à part, il faut reconnaitre que le film a vieilli. Son intérêt est essentiellement historique, et en gardant cela en mémoire, je lui pardonne son côté suranné et je reconnais que dans cette catégorie il est remarquable.
    StoRmEy
    StoRmEy

    10 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Comment le mari est décédé ? Quels sont les motifs ? Quel récit s’approche le plus de la réalité des évènements ? En clair, que s’est il passé bordel ? 70 ans après, on ne sait toujours pas, et c’est un des points forts de cette oeuvre explosive, totalement déroutante et qui ne vous quittera pas un seul instant après la (re)découverte de Rashōmon.

    Kurosawa est un artiste dont j’ai entendu parler inlassablement depuis des années et j’ai décidé de m’immerger, à tâtons, dans sa filmographie vantée comme une des plus inspirantes, éclectiques et puissantes jamais formée. C’est un réalisateur très malin, sadique aussi vraisemblablement, mais toujours perfectionniste, qui prend un grand plaisir à perturber le spectateur. Partant d’un fait divers pourtant banal en apparence ( les personnages du début rappellent avec insistance qu’un mort, dans cette période post guerre si chaotique et sanglante des années 40-50, on en voit à foison), le cinéaste déploie une armada de récits, de souvenirs tantôt grotesques, tantôt touchants, tantôt improbables, qui font de ce film une oeuvre totale.

    Totale, en premier lieu à l’aide d’un scénario franchement imprévisible, peut être même pour un assidu de Kurosawa, tant il est ardu de démêler le vrai du faux dans cette descente aux enfers vécus par les 4 narrateurs, qui se contredisent sans cesse et n’aident pas du tout à trouver la vérité dans cette affaire d’une confusion absolue.

    Totale, également par le biais d’une amplitude inouïe de moyens cinématographiques mis à l’oeuvre pour en faire un film inclassable : un éclairage 300% naturel à la fois écrasant dans la moiteur de la forêt, froid dans les scènes du tribunal, noir et mettant en avant la pluie torrentielle qui enferme les personnages dans le temple ; des acteurs au sommet de leur art, aussi bien possédés par une présence malveillante, habités par la folie, le doute, la vengeance, le désespoir ou l’incompréhension dans cette épopée majestueuse ; enfin, une bande son mystique, inquiétante et enjouée par rares moments, qui n’est pas sans rappeler Ravel ( le Boléro spécifiquement) et ses inspirations orientales, utilisée pour accentuer l’aspect menaçant des séquences qui vous hanteront j’en suis sur.

    Totale, finalement par l’abondance remarquable des thèmes abordés, universels et aussi propres au Japon et de la culture qui lui est associée : l’honneur, la trahison, la foi en l’humanité, la futilité de l’existence, l’absence de la justice ( ou son incompétence, on remarquera que les témoignages sont des monologues d’une noirceur épatante et que le juré ne se prononce jamais - si tant est prouvé qu’il existe ici...- tout se déroule dans les énonciations des témoins), la relativité de la vie et de ses épreuves, et tant d’autres notions qui font de ce film de moins d’1h30 ( !! ) une oeuvre fleuve aux qualités innombrables.

    Le point le plus marquant de Rashōmon est certainement l’aptitude, le talent monstre avec lequel le réalisateur démontre qu’un fait, au premier abord évident et constaté, peut être approché de différentes manières qui remettent en question les versions énumérées. Il y a le déni, l’aliénation, le rapport homme-femme ancestral ( comportant un des triangles amoureux les plus néfastes et somptueux de l’histoire du cinéma), le tragique du meurtre/suicide et la libération, le remords qui en découle, c’est fabuleux à quel point ce récit s’ouvre à nous pour ne finalement dévoiler que peu de réponses et garder ses secrets depuis autant d’années.

    D’une beauté plastique absolument terrifiante, innovant sur tous les points ( je n’ai jamais rien vu de semblable sur plus de 1000 films) et avec une morale aussi pessimiste sur le devenir de l’homme qu’illuminée par une conclusion aux aboutissants incertains, Rashōmon est une réussite magistrale qui ne cesse de résister à l’assaut du temps, preuve ici d’une oeuvre d’art impérissable et pour autant, marquée d’une époque où l’humanité et ses névroses a failli à assurer la paix dans le monde, ce qui, dans les années 50’s, a pu décourager tant d’âmes sur terre, dont les pauvres êtres qui se déchirent dans ce film déchirant, flamboyant et génial.
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