Mon compte
    Rashômon
    Note moyenne
    3,9
    3335 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rashômon ?

    171 critiques spectateurs

    5
    49 critiques
    4
    68 critiques
    3
    31 critiques
    2
    13 critiques
    1
    9 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Topaze87
    Topaze87

    6 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2024
    Akira Kurosawa nous offre grâce à sa façon de filmer un beau film poétique malgré un scénario pour le moins banal.
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2024
    Je n'ai vu nul chef d’œuvre, même si je reconnais bien des qualités à ce film. Le thème est passionnant, la narration intelligente et la mise en scène excellente. La découverte du cadavre d'un samouraï, mort par arme blanche, donne lieu à une enquête où plusieurs versions se contredisent frontalement : celle de la femme du défunt, celle du meurtrier, celle du défunt lui-même par l'intermédiaire d'une médium, enfin la version d'un témoin. Qui dit la vérité ? Y en a t-il un seul qui soit capable de s'en tenir aux faits sans se mettre en avant ou modifier les événements selon ses croyances ou préférences ? Le traitement de ce thème passionnant est hélas terni par un rythme très lent et des acteurs pas toujours crédibles : Toshiro Mifune surjoue, Masayuki Mori est peu expressif, presque absent, et Machiko Kyô crie et pleure pendant une bonne partie du film, rendant certaines scènes pénibles voire insupportables.
    Philippe C
    Philippe C

    80 abonnés 1 007 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2024
    Un film de ciné club, pas facile d'accès quand on ne maitrise pas tous les codes de la culture et de l'art japonaise !
    L'action se passe à Kyoto en 750 après JC. Sur le plan du jeu des acteurs, c'est souvent théâtral, limite supportable, notamment le surjeu du bandit et celui du paysan, sur le plan des images, en N&B, il y a des plans exceptionnels comme ces images du bucheron et du bonze sous le temple après la pluie, d'autres médiocres comme celles prises de haut dans la jungle, la musique est superbe, notamment ce long morceau lancinant et répétitif qui fait penser au boléro de Ravel, enfin le thème est des plus intéressants avec ces diverses versions du viol et du meurtre par les témoins et les protagonistes eux-mêmes y compris le mort qui s'exprime à travers un médium. La question qui reste ouverte, n'est pas celle de la relativité de la vérité, mais celle des motivations avouables ou non de celui qui donne sa version des faits
    Kincaid
    Kincaid

    124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Un grand film sur la nature humaine, les mensonges, aux autres et à soi-même, les faiblesses, l’égoïsme, jusqu’à la cruauté et l’abjection, rattrapé in extremis par ce nouveau-né abandonné et adopté spontanément par l’un des personnages. Le tout soutenu par une musique dense, subtilement adaptée du Boléro de Ravel.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 907 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Le scénario est malin (3 versions pour un meurtre), le montage habile, la photo et la musique (piquée à Ravel) réussies, mais...il faut faire avec les japonaiseries : jeu outrancier des acteurs, grimaces, rires forcés (Mifune surtout) et c'est assez pénible, voir ridicule (même dans les combats). Très exotique et très daté donc.
    clement
    clement

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2024
    Rashômon de Kurosawa n’est pas le Rashômon de Akutagawa, et c’est là la grandeur de ce film.
    Un film dans lequel le réalisateur, de la seule force de sa caméra, influe sur le spectateur en le guidant dans ce récit suspens sur la nature humaine.
    Kurosawa a su ici utiliser au mieux les techniques de son art, proposant au passage le premier plan du soleil au cinéma.
    Edgar B
    Edgar B

    71 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2023
    Si le film Noir et blanc est magnifique et la mise en scène novatrice (un cas d'école) le contexte d'époque en place ne suffit malheureusement pas. Cette 1h28 est sabotée par un acting bruyant (hurlements incessants) trop théâtrale, boursoufflé, et les pleurniches incessantes finissent par m'empêcher toute appréciation....
    Alolfer
    Alolfer

    87 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Du grand Kurosawa ! Rashomon est un film très réussi où une tension règne durant tout le film ! Le jeu d'acteur est incroyable ! Un Grand Kurosawa !
    Serpiko77
    Serpiko77

    47 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2023
    Le film qui a fait découvrir le génie de Kurosawa en occident est devenu avec le temps un véritable indispensable pour tout cinéphile. Le film a été réalisé en 1950 mais ce qu'il y a de plus incroyable c'est qu'il est encore actuellement très moderne.
    Le jeu très expressif des acteurs peut surprendre (voir rebuter) mais la véritable maitrise derrière la caméra de Kurosawa qui se dégage est tout simplement incroyable.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 février 2023
    Nouss afons les moyens de fous faire hurler

    Le petit ciné du coin a eu la bonne idée de jouer ce Kurosawa il y a peu. L’occasion rêvée pour aller mater ce film dit « culte ». En fait, il est surtout connu pour l’effet du même nom qu’il a inspiré et qui s’est retrouvé exploité sous différentes formes ultérieurement. Et qu’est-ce donc ? Il s’agit de raconter un même évènement selon différents point de vue (ha oui?). C’est donc dans cette idée-là que je suis rentré dans la salle.

    Dans une cambrousse du Japon médiéval, un crime a été commis et un cadavre retrouvé. Face au juge, différents protagonistes vont défendre leur explication des évènements devant un public attentif. Chaque récit sera illustré à l’écran.

    Le meilleur n’est pas pour la fin, il est au tout début. Dans ce qui est presque du théâtre filmé, la scène est d’abord ce vieux bâtiment délabré et cette pluie battante. Un cadre dans un cadre. Là, des personnages désemparés font un retour du procès qui vient d’avoir lieu et rapportent à un autre larron les propos tenus. Ce théâtre minimaliste fonctionne plutôt bien et entretien son suspens. Les récits du meurtre se suivent donc et là, c’est nettement moins heureux. Les personnages sont grossiers, idiots, gauches. Ils éructent plus qu’ils ne parlent. Ils se battent en étant à peine capables de faire trois pas sans se casser la binette. On dirait un concours de galipettes. Leurs attitudes ne paraissent pas non plus d’une logique limpide. Et la musique, un boléro, est casse-bonbons au plus haut point. Ce n’est pas mieux du côté de l’interprétation et de ces personnages particulièrement désagréables. Pas grand-chose à tirer donc de ces scènes pénibles et longuettes. Les scènes de procès sont nettement meilleures, cardées juste et surtout celle du médium. La conclusion s’en sort elle aussi un peu mieux par sa réflexion sur la nature humaine. Reste que l’ensemble est lourd.

    Au final, c’est déçu que je suis sorti de la salle. L’effet tant décrit n’est pas celui auquel je m’attendais et c’est probablement une incompréhension de ma part du concept (j’y voyais une traduction visuelle du point de vue de chacun alors qu’il s’agit ici de trouver le menteur …). Surtout, l’ensemble est lourd et pénible. Quelques jolis plans certes mais ils ne vont pas sauver cet ensemble faiblard.
    Audrey L
    Audrey L

    553 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2023
    Rashomon, ou l'art de dépasser son propre concept... Une belle averse, un pont (du nom de Rashomon) pour s'abriter, et trois marcheurs qui n'ont rien d'autre à faire que de tailler le bout de gras, pour attendre que cesse la pluie. L'un va donc se lancer dans le rapport du procès auquel il vient d'assister, qui a vu s'affronter trois versions complètement différentes du même crime. Mais, alors qu'on pense que l'on va s'ennuyer à écouter trois fois la même chose, Kurosawa prend un virage narratif dès le départ : la vérité, sur ce crime, il s'en fiche complètement, ce qui importe, c'est ce que les points de vue ont à dire de leur narrateur. Ainsi commence l'accusé (Mifune, un brin gueulard en criminel fou, mais toujours aussi efficace, on se le rappelle dans Les Sept Samouraïs), qui en rajoute des caisses dans sa toute-puissance ( spoiler: à s'emparer de la fille, à l'obliger à l'aimer, à tuer l'époux...
    Un ignoble Superman) sans même penser que ce qui l'attend, à trop vouloir crâner de son crime, c'est un bon vieux coup de katana. Un idiot, peut-être, mais supposément dangereux, si tant est que les deux autres versions du récit sont fausses... On passe donc à Madame, qui nous dépeint spoiler: un époux froid, qui reste de marbre pendant son viol, et qui semble vouloir même la rejeter dès l'acte terminé... On a beau ne pas approuver le meurtre, on ne peut pas dire qu'on pleure Monsieur, avec pareille attitude, et ce deuxième récit de nous souffler dans l'oreille la critique des femmes souvent réduites au silence dans le contrat marital japonais (clairement en défaveur des dames, surtout si elles ont des enfants...).
    Enfin, le dernier récit est celui...de la victime. On reste encore surpris de ce triptyque conclu par la voix d'un mort, enfin, un "mort"... La voyante qui le fait parler, avec autant de fidélité et crédibilité qu'on voudra bien lui accorder, et dont l'accusation se porte sur spoiler: l'épouse, de façon indirecte (elle motive le geste)
    . Tout le monde ment ? Même le vagabond, qui assiste au procès, revient sur sa déclaration, et dit qu'il a bien vu le crime... Et si, en réalité, personne ne mentait ? C'est ce que Rashomon nous dit, en nevoulant pas trancher ni dans les vérités de chacun (ils se sont tous persuadés, transmettent un message, via leur propre vérité), ni dans la couenne de ses accusés (on ne sait pas qui est "le mort" du procès : le fou, l'épouse, ou la victime qui retourne à sa condition d'esprit tourmenté ?). Là est bien le propos de Rashomon, qui se sert d'un fait divers et d'une enquête pour aller au-delà de la simple révélation du coupable, demandant même aux deux autres marcheurs qui écoutent de réagir : comment, dans un monde imparfait, fait de mensonges, et de Vérité impossible, réussir à trouver de la bonté, de l'espoir, un rayon de soleil ? La réponse (un peu facile, on se demande ce que cette scène pleines de bons sentiments fait là) tient en spoiler: un petit être abandonné dans ses langes, sous le pont
    ... Évidemment, il serait assassin d'évoquer Rashomon sans parler de sa mise en scène incroyablement belle, de son rythme soutenu (on arrive au bout des 1h25 sans ciller), des acteurs en grande forme, et de sa musique soignée. Le fond ne serait rien sans la forme, et Kurosawa ne l'oublie pas, pour faire de ce film d'enquête...tout sauf un film d'enquête.
    Germouse
    Germouse

    6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Dur de juger ce mythe à l'aune de notre époque. Le jeu des comediens, hérité sans doute du kabuki, est très outrancier. Alors oui c'est une autre culture, un autre temps, mais c'est quand même un peu duraille. Le principe des différents points de vue est alors inédit certes. Mais maintenant que le principe est usé jusqu'à la moelle, l'histoire de Rashomon parait aujourd'hui un peu maigrichonne. Magnifiques travellings, de très beaux gros plans inventifs cependant. Sergio Leone s'en est clairement servi comme modèle.
    Arthus27
    Arthus27

    74 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2022
    Grand classique du cinéma asiatique et mondial, Rashomon est un exemple en termes de mise en scène et d'écriture. L'aspect très théâtral du jeu des acteurs pourra en rebuter, mais n'est en rien d'étonnant pour quiconque d'habitué au cinéma japonais.
    Articulé autour des témoignages successifs des témoins d'un crime, Rashomon nous amène à questionner en permanence la réalité, la/les vérité(s), et l'(in)humanité de ses personnages. Un film grandiose.
    Einleiger
    Einleiger

    3 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2022
    Dès le générique, je trouve que les images sont très élaborées. Je vois déjà que ces plans ont pu inspiré Georges Lucas. Et Sergio Leone ira plus loin dans ses plans sur les visages. Akira Kurosawa a influencé les générations suivantes. Et voir Toshiro Mifune, c’est un peu revoir Eli Wallach et son interprétation dans Le Bon, la Brute, et le Truand (film de Sergio Leone). Mais ici, le brigand est encore plus … extravagant.
    Kurosawa n’est pas que source d’inspiration, il est aussi inspiré : on entend par exemple une recomposition du Boléro de Ravel.

    Ce film ne vieillit pas, il n’y a pas de temps morts. Et bien que chaque personnage raconte sa vision des faits, je n’ai pas vu de répétition. L’histoire se permet même d’aller d’aller vers du fantastique. Et chacune des propositions de vérité vont perturber l’entendement du spectateur.
    Qui croire ? Le bonze va t’il retrouver la foi ? Le paysan va t’il garder sa raison ?

    Peut-être que le nombre minimaliste de décor va en rebuter certains, mais c’est d’autant plus justifié par l’ensemble de ces visions et le propos du film. Et quelle beauté visuelle !
    Uncut Critics
    Uncut Critics

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2022
    Nul besoin de vous le présenter. Le premier film japonais dont le succès dépassa les frontières de l'ile pour gagner la palme d'or 1950 au Festival de Cannes.

    Réalisé par Akira Kurosawa en 1950 qui l'a adapté de la nouvelle du même nom sorti en 1915. Ce film est adaptation tres réussi enrichissant d'une très belle mise en scène notamment la représentation des duels durant les scènes de combat mais aussi les très osés plan fixes (sans contre-champ) devant le magistrat. Sans oublier, un decoupage (ni sur ni sous découpé), nous présentant souvent les personnages en plan de face comme si ils semblaient nous observer, comme si ils voulaient directement s'adresser à nous. Enfin, n'oublions pas l'utilisation tres intelligente de la musiques variant dans chacune des histoires pour representer le sentiment du personnage l'a racontant mais absente à la dernière lorsque que la vérité est révélée.

    Bref, un chef d'oeuvre où tout les points de vue de la réalisation sont traités pour apporter plus de consistance à l'histoire. Les acteurs sont eux aussi tous très convaincants (même si on peut noter un peu de surjeu de la part du bandit). Mias ce qui est le époustouflant dans ce film, c'est la description qu'il fait de l'humanité et de l'Homme en général. Même si la fin, je l'avoue est un peu poussée et moralisatrice sans tomber dans le pathos. La durée peut en surprendre plus d'un (1h28) mais c'est peut-être le point le plus fort du film. Tout en ayant un propos aussi fort qu'un film de 2h30 ou 3h, les 98 minutes du film sont parfaites et dépourvus de longueur inutile. Comme le dit Robert Mckee, il préfèrera toujours les films de Bergman car court et synthétique à un film prétentieux de 3h dont le propos serait mal traité.

    Pour conclure, c'est mon Kurosawa préfèré et même si je peux comprendre pourquoi certains ont du mal avec ce film (un perdu par sa structure qui respecte néanmoins discrètement les règles dramaturgique), j'invite tout le monde a revoir ce film une seconde fois pour pouvoir apprécier au mieux toutes les subtilités et les couches de lectures qu'il apporte. Un film est qui l'un des plus important si ce n'est le point de pivot déterminant dans l'histoire du cinéma japonais !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top