Derniers Avis : Un jour sans fin - Page 8

Au début du film, on peut avoir la crainte que les répétitions de cette journée de la marmotte se mettent à tourner en rond, d'autant plus que la tonalité un peu goguenarde est un franchement irritante, mais très vite la façon dont le héros se met à gérer ces journées à répétition qui débutent toujours par la même annonce du radio réveil, se montre intelligente. Les phases successives : désappointement, colère, goinfrerie, suicide se succèdent, jusqu'à ce le héros tire des enseignements de ce qu'il apprend, de ses erreurs et des pouvoirs que cela lui confère, cherchant d'abord à les utiliser à son seul profit, corrigeant ses erreurs dans la conquête de sa compagne, puis orientant ses actes vers la générosité et l'amour sincère qui lui permettront à la fin de sortir heureux de ce jour sans fin.
Les quelques points de repères que l'on retrouve à chaque séquence , mais chaque fois différemment : le directeur de l'hôtel, la serveuse, le clochard, l'ex camarde de lycée assureur, sont un vrai régal.

Debout les campeurs et haut les coeurs ! aujourd'hui nous nous intéressons à un film culte, " Un jour sans fin ". Humour et profondément morale, Bill Murray dans le rôle titre attire tout autant la repoussance que la sympathie. Une bonne leçons de vie. Un film à voir et revoir, Bon film à tous!

Une très bonne comédie avec Bill Murray. Un film est une drôlerie. Culte, cette journée des marmottes sans fin.

Excellent film. D'abord du fait d'un scénario très fin et très intelligent. Ensuite grâce aux acteurs, tous parfaits. Le réalisateur a su doser émotion et humour avec grand talent. Au lieu de nuire l'un à l'autre, ces 2 facteurs se soutiennent et se renforcent durant tout le film. Nous avons droit pendant une bonne heure et demi à des scènes hilarantes, je ne citerai que l'enchaînement des tentatives de suicide de Bill Murray, ainsi qu'à beaucoup d'émotion. On finit même par prendre en pitié cet antipathique journaliste météo. Pas de fausse note donc spoiler: , et la fin ne fait pas trop happy end, du moins n'est pas caricaturale comme on peut le voir dans certains films.

On a tous en tête des coches ratés auxquels on pense de temps à autres, en regrettant de ne pas pouvoir revivre certaines journées pour faire les choses différemment. C'est si commun que le cinéma et la littérature ont largement exploité ce filon.
Un jour sans fin repose donc sur une idée terriblement banale, mais attention, pervertie à l'extrême: Bill Murray doit revivre encore et encore... une journée de merde. Ce jour là, il doit se livrer à un exercice dont il a horreur dans un endroit qu'il déteste, ce qui arrive à tout le monde, mais pour ce bobo égocentrique, c'est une effroyable injustice.
Tout ça est très malin. Comme le personnage est détestable et qu'il n'y a aucune raison de s’apitoyer sur son sort, on se délecte de le voir enfermé dans sa prison temporelle. C'est aussi un vicelard avec de la suite dans les idées, on prend donc aussi beaucoup de plaisir à le voir tirer avantage de la situation.
Malgré la réalisation très basique et les bons sentiments qui finissent par dégouliner, comédie américaine oblige, ce film est peut-être la meilleure comédie des années 1990.

Culte pour beaucoup, cette comédie romantique reste pourtant proche de la limite de la mièvrerie tout en traversant plutôt bien l'épreuve du temps.
La répétition des mêmes scènes ne lasse presque jamais par le renouvellement apporté et permet de parcourir un large spectre d'humeurs et décisions.

3 étoiles - Un jour sans fin

Film académique mais avec un scénario très original et un très bon Bill Murray. Un peu plus d'extravagance dans la mise en scène aurait pu produire une comédie hors norme. Cela dit, c'est surprenant et drôle. Un très bon moment .

Même 25 ans après sa sortie, "Un Jour sans Fin" (Groundhog Day en VO) est un film qui reste culte et qui a bien réussi à rentrer dans les annales. C'est un film absolument bon en tout point, sans que je le considère comme un chef-d'oeuvre, mais j'aime énormément ce film qui a parlé à ma jeunesse. "Un Jour sans fin" fait vraiment preuve de créativité, avec un scénario cohérent, des personnages attachants qui fonctionnent très bien dans l'histoire et surtout, le mystère que ça dégage tout du long jusqu'à sa toute fin. C'est vrai, on se demande pourquoi une simple personne peut revivre sans cesse la même journée sans aucune explication logique, mais c'est à la fin qu'on comprend mieux (no spoil). Au niveau de la mise en scène, c'est très bien dirigé, car même si le personnage principal revit la même journée, c'est quand même traité différemment des autres séquences et ça prend des directions qui peuvent être à la fois délirantes et bouleversantes, mais qui surtout font bien évoluer le personnage principal. Concernant l'humour, c'est pas lourd une seule seconde, on se marre bien lorsque le personnage de Bill Murray se comporte de manière comique avec son entourage et les proportions délirantes qu'il peut prendre. Mais le film possède également un côté dramatique, pas bâclé une seconde et le tout comblé par une romance qui apporte bien à l'histoire et pas torché à l'arrache. La musique fonctionne également très bien, avec une bande son à la fois amusante et douce. Au niveau des acteurs, là je peux clairement dire que Bill Murray a accompli l'un de ses meilleurs rôles au cinéma. Son personnage est fort bien attachant car à force de revivre sa journée en permanence, le film le fait évoluer dans le bon sens en passant du journaliste borné et coincé au gars qui finalement veut le bien des gens et prêt à tout pour gagner le cœur de sa collègue dont il est amoureux. D'ailleurs en parlant d'elle, Andie McDowell joue également très bien. Son personnage a pas mal de charme et sa relation avec le personnage de Bill Murray en fait un point fort au film. Chris Elliot se débrouille bien aussi même si son personnage n'est pas très intéressant. Peut-être que le micro-soucis du film, c'est Stephen Tobolowsky qui interprète un personnage lourd et agaçant. À noter aussi que ce film situe le premier rôle de Michael Shannon au cinéma. Totalement inconnu à l'époque, ce dernier joue bien malgré le fait qu'il soit assez mis en retrait (heureusement qu'il se fera bien connaître à la suite de sa carrière.) Le reste du casting passe bien, à noter aussi la présence du réalisateur du film et grand ami de Bill Murray, le regretté Harold Ramis (RIP) dans un petit rôle sympa. En conclusion, "Un Jour sans Fin" est un très bon moment à passer. Il est peut-être pas aussi extraordinaire que ça, mais j'encourage tout le monde à le mater. En tout cas, bravo à Harold Ramis pour ce film rempli de bonnes choses et j'espère que là où il est, a trouvé la paix.

Une comédie plaisante, qui a le mérite d'aller jusqu'au bout de son concept initial. Bill Murray est très bon.

Une bonne comédie sur fond de bons acteurs. On aime aussi un scénario original et des scènes devenu culte.

Une comédie virant au fantastique qui doit beaucoup à son scénario atypique, une mise en scène lente et répétitive par la boucle temporelle du héros malgré lui coincé dedans. Des séquences où les acteurs faisant les mêmes scènes comme pour reprendre le ratage volontaire de la précédente, qui s’enchaînent à force d’insister que ça finit par devenir marrante, bien réalisé, le reste est assez lassant à la longue. La journée de la marmotte que revit Phil Connors quotidiennement est une raison inexpliquée, mal dans sa peau de grincheux présentateur météo, il prend conscience de sa situation d’abord avec déception en amour, puis le désespoir surgit sans tarder le mettra des idées noires, en bon tragédien pour pouvoir s’en tirer de ce pétrin philosophique, tous voudraient revivre ce jour marquant de leur vie mais pas n’importe laquel, enfin l’abnégation dans la persévérance de l’apprentissage en viendra à bout, c’est un effet moralisant à reconnaître dans cette réalisation, le changement dans la bonté plutôt que l’égoïsme. La romance tombe à pic pour transformer ce drame en conte de fée romantique mielleuse, c’est un film qui rappelle l’influence pour « Edge of tomorrow » dont l’idée est plus explicite sur la réincarnation, la rapidité habilement percutante et ses quantités de possibilités vitales de saisir l’objectif à atteindre, tout doucement joué par le relaxant Bill Murray, l’homme qui valait 339 dollars et quelques poussières.

Un Jour sans fin aura eu un certain impact au début des années 90 au même titre que d'autres comédies américaines devenues rapidement cultes sorties à cette époque comme Un Poisson nommé Wanda ou Quand Harry rencontre Sally. Finalement, quand on voit ou revoit Lost in Translation, Bill Murray, aussi bon soit-il, ne faisait que recycler son jeu. Celui d'un inadapté, cynique, frustré, en décalage avec les autres, en attente d'un quelque chose qu'ils ne peuvent ou ne veulent lui offrir ou qu'il n'arrivait pas à trouver. Il proposait déjà ça en 1993 avec Un Jour sans fin où il est condamné à revivre toujours la même journée. Au début, on pourrait trouver ça amusant. Ça permet de gommer ses erreurs. De profiter des joies simples de la vie comme inviter une fille à prendre un verre et tenter de la séduire. Rapidement, ça peut devenir aussi flippant voire même plus que la mort. Car il est impossible de changer son destin quand on sait que tout sera effacé le lendemain. L'impuissance, la résignation, c'est même pire qu'un jeu vidéo ou qu'un mauvais rêve vu qu'on sait que tout s'arrête à la fin. Heureusement, on est dans une comédie romantique et si je parlais de condamnation plus haut, c'est une condamnation positive à changer de mentalité pour ce présentateur météo. D'égocentrique, il va devoir apprendre à faire preuve d'humilité : exprimer ses sentiments, faire le bien autour de lui au lieu de prendre tout le monde de haut. Une romance en forme de leçon de vie. Et c'est fou ce qu'Andie MacDowell pouvait être jolie. Et même encore maintenant, je n'en doute pas.

Ce film est un véritable chef d’œuvre, il fait vraiment parti de mon meilleur film de comédie
Je l'ai vu et je l'ai revu avec toujours autant d'enthousiasme.
Pour ceux qui le l'on jamais vu "courrez"

Tout est vraiment très soigné, du scénario à la réalisation en passant pas les décors et la bande-son. Andie MacDowell et Bill Murray sont parfaits, les seconds rôles et même les personnages plus anodins, tous participent à la réussite d'un film surprenant. Personnellement, j'ai ressenti quelques petites longueurs ou répétitions un peu vaines, piège très difficile à éviter quand le scenario a pour thème principal de montrer une journée qui se répète indéfiniment. Les trouvailles sont cependant très nombreuses et le suspense vient justement de ce qu'on attend chaque fois de découvrir ce que seront les évolutions du (faux) lendemain. L'évolution centrale est évidemment celle du personnage de Phil Connors (Bill Murray) et il faut reconnaître que l'acteur est impressionnant à tout point de vue! Un côté tout à fait fascinant de ce film, c'est qu'il parvient à nous balader du drame à la comédie en restant tout à fait cohérent. Je recommande vraiment!

C'est cucu, même si le héros essaye très souvent d'être "fun". Cette journée où il se réveille tous les jours à 6h du matin dans la même ville (coincé par la neige) contient de bonnes idées, et quelques bons gags. Mais l'ensemble parait long et bien répétitif (c'est le cas de la dire). On ne trouve aucune explication rationnelle à revivre cette même journée, l'auteur ne cherche pas à en donner d'ailleurs, est-ce l'aveu d'un scénario fantaisiste? Le film de Tom Cruise The edge of tomorrow s'est inspiré de cette journée en boucle, donc peut-être de ce film.