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    Que la bête meure
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    87 critiques spectateurs

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    Nicolas L.
    Nicolas L.

    88 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Un enfant se fait tuer par un chauffard. Le père endeuillé se jure de retrouver le coupable et de le tuer. L'histoire est aussi simple que cela mais avec Chabrol aux commandes forcément c'est savoureux. Une montée en puissance, une mise en scène ultra soignée et surtout Jean Yanne magnifique dans le role du chauffard méprisable et détestable. A voir.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2023
    Le film de Claude Chabrol raconte l'obstinée volonté d'un homme de retrouver et d'assassiner le chauffard qui a tué son fils.
    Avant d'entrer dans le vif du sujet et d'illustrer la froide résolution de Charles Thénier, Chabrol évoque avec sensibilité son épreuve douloureuse et le raisonnement qui pousse cet homme intelligent et lucide à la vengeance. Et l'attitude du personnage joué par Michel Duchaussoy est d'autant plus convaincante qu'elle exclut totalement, de la part de Chabrol, l'idée d'auto-justice et les relents populistes qui l'accompagnent couramment. Car Thénier est tout sauf un beauf.
    On ne peut pas en dire autant de l'homme qu'il traque que le hasard va enfin aider à identifier. L'apparition de Jean Yanne au milieu du film est d'ailleurs un grand moment. L'homme est immonde, d'une grossièreté et d'une brutalité inouïes, qui tyrannise son entourage et incarne, de surcroît, cette bourgeoisie de province que Chabrol ne manque jamais de railler. Dans l'antre de l'ignoble Decourt, Thénier attend son heure.
    La force du récit de Chabrol est de ne pas tout sacrifier au suspens introduit par la situation (et en dépit qu'il ne fait pas mystère sur l'identité du chauffard). Le cinéaste renforce l'intérêt et la crédibilité en préservant la gravité initiale du sujet et en insérant des indices psychologiques grâce auxquels les personnages sont, plus que des figures typées de roman noir, les sujets d'un authentique drame humain. L'interprétation est superbe et la maîtrise, l'intelligence de la mise en scène sont évidentes.
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Un polar dramatique efficace et sombre, avec deux grands acteurs, et la présence de Caroline Cellier qui ne gâte rien. Néanmoins, la réalisation est à mon avis par trop académique, ce qui est bien pratique pour cacher certaines invraisemblances, et colle assez mal avec le jeu de Yanne : on a presque l'impression, dans certaines scènes de la seconde moitié, qu'il y a deux films différents, celui de Michel Duchaussoy et celui de Jean Yanne. Il faudrait presque faire un remake !
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2022
    Un film au récit intelligent, je dirais même au langage intelligent qui malheureusement se laisse porter par le langage littéraire plutôt que par le langage cinématographique. Chabrol, qui améliore de film en film son intérêt pour le suspense, le mystère et l'enquête, ne s'est pas assez préoccupé du médium qu'il avait dans les mains. Peut-être qu'il a manqué de temps, ou qu'il ne l'a pas pris..

    C'est bien dommage. Tout expliquer nous fait perdre le goût des belles interventions, comme ce final sur le vier ernste Gesänge de Brahms, dont la dimension théologique est grandement signifiante, car le titre du film comme la pièce s'accordent sur un verset de l'ecclésiastique (3.19) qui éclaire tragiquement d'une lumière nouvelle tout le récit: l'homme et la bête sont indissociables, leur coexistence est une fatalité.

    Chabrol n'a pas su être à la hauteur du scénario de Paul Gégauff, admirable scénariste, notamment de "plein soleil", chef d'oeuvre de René Clément.
    louitch
    louitch

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 septembre 2022
    Je n'en reviens pas d'à quel point ce film est mauvais. Tout est irréaliste voire grotesque dans ce film, du début à la fin. L'accident de voiture, la rencontre puis la relation entre Duchaussoy et Caroline Cellier, la famille de Jean Yanne, tout sonne faux, on n'y croit à aucun moment. L'intrigue et ses "rebondissements" sont neuneus à souhait. J'ai regardé jusqu'au bout par acquit de conscience, mais je ne vois décidément rien à sauver dans ce film.
    Bernard D.
    Bernard D.

    112 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2022
    « Que la bête meure » de Claude Chabrol (1969) démarre comme un film policier. Un petit garçon est tué dans un village breton par un chauffard qui prend la fuite. L’enquête de la police n’avançant pas, son père, Charles Thénier (Michel Duchaussoy), écrivain pour enfants et veuf, se jure de retrouver le meurtrier et de venger son fils. Tout en écrivant dans un petit carnet noir ses constatations, il progresse pas à pas froidement et de façon déterminée. Le hasard fera qu’un paysan se souvient d’avoir dépanné ce jour-là un couple d'automobilistes embourbés, la voiture, une Ford Mustang, avait l'aile avant gauche abimée et le paysan a reconnu dans la voiture une actrice de télévision Hélène Lanson (Caroline Cellier). De retour à Paris Charles va retrouver la jeune femme et devenir son amant. Elle lui parlera de son beau-frère, Paul Decourt (Jean Yanne) qui est garagiste à Quimper… et Charles de le suspecter. Invité chez lui, il découvrira que cet être exubérant et égoïste, est un véritable salaud qui malmène sa femme et son fils, et son entourage. Au cours d’une sortie en mer, Charles est décidé à tuer Paul qui ne sait pas nager… mais celui-ci à découvert et lu le petit carnet noir. Paul sera tué par son propre fils et pour le protéger Charles s’accusera et partira seul en mer.
    Claude Chabrol nous offre un film parfois un peu caricatural mais aussi une réflexion sur la culpabilité et la vengeance personnelle puisque Charles pourtant courtois va devenir lui-même un bourreau. Un grand film qui a un caractère un peu hitchcockien. Pour ma part, un des 5 meilleurs Chabrol avec « Le Boucher » (1970), « Violette Nozière » (1978), « Une affaire de femmes » (1988) et « La Cérémonie » (1995).
    Raoul Duke
    Raoul Duke

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2022
    Quand Chabrol offre un rôle de méchant à Jean Yanne !!!

    Voilà ce qu'il arrive quand un grand metteur en scène de la Nouvelle Vague s'entiche d'un humoriste comme Monsieur Jean Yanne !
    Le jeu d'acteur est magnifique !

    Un thriller français à voir absolument !!!
    Je m'adresse aux non-connaisseurs, bien entendu !
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2021
    Considéré comme un des meilleurs films de Chabrol, "que la bête meure" est, c'est vrai excellent. En résumé, un père de famille dont le fils a été tué par un chauffard qui a pris la fuite, essaye de le retrouver afin de se venger. Le hasard le met sur la piste d'un garagiste fortuné... J'aime beaucoup les films de Claude Chabrol que je considère avec Rohmer comme les deux meilleurs réalisateurs de la nouvelle vague. Cependant, je dois reconnaître avoir été un tout petit peu moins impacté par "que la bête meure" que par d'autres réalisations de Chabrol. Je pense que le casting y est pour beaucoup. Si jean yanne est excellent , Caroline Cellier, n'a pas et de loin, un charisme comparable à Stéphane Audran. Cellier, fait partie de ses actrices qui se bonifient avec le temps. Quant à Michel Duchaussois , il me semble un peu trop fade à côté de Yanne. Selon moi, un excellent film mais pas un chef-d'oeuvre du niveau de "le boucher" de "la femme infidèle " ni même de "les cousins" pour ne citer que ceux là. Maurice Pialat qui joue un rôle clef à la fin du film, choisira Yanne peu de temps après, pour jouer dans "nous ne vieillirons pas ensemble " à mes yeux chef-d'oeuvre de Pialat. Yanne y montrera alors toute la palette de son talent ,dans ce qui reste selon moi, son plus grand rôle.
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2021
    "Que la bête meure" reprend un scénario vu à de nombreuses reprises, le désir de vengeance d'un père dont on a tué le fils. Celui-ci a été renversé par un chauffard lorsqu'il revenait de la plage. Tout le film est une sorte d'enquête menée par Charles Thenier (Michel Duchaussoy) afin d'éliminer l'assassin de son enfant. Il découvre par hasard que c'est Paul Decourt (Jean Yanne), un garagiste de Quimper, qui est le coupable. Cet être se révèle être absolument abominable et cruel, d'une méchanceté sans pareil. Malgré de bons acteurs, le filme patine un peu, on reste sur notre fin, ce thriller hitchcockien ne passionne pas vraiment. Comme d'habitude, Claude Chabrol a tourné cette oeuvre en province et il nous fera découvrir des paysages de toute beauté de la côte bretonne.
    stans007
    stans007

    24 abonnés 1 316 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2021
    Sur un bon scénario aux personnages forts, du meilleur Chabrol et de l’excellent Yanne. Un super thriller à la française.
    mickael l.
    mickael l.

    43 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    Que c'est lent , mou ... on s'impatiente à savoir le dénouement.... vraiment la nouvelle vague n'est pas pour moi .
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2020
    L'intrigue pousse le spectateur à haïr également le chauffard tant il est un homme détestable, ce qui peut paraître un peu facile. Ce choix nuance aussi logiquement la force de la morale, voir l'atténue sur la question de droit et de justice. L'intérêt repose donc avant tout sur le face à face entre le père et le chauffard qui offre un duel psychologique qui demeure un must dans le genre. Par contre, la séquence du journal télévisé a un contenu peu réaliste, et Caroline Cellier au sommet de sa beauté ne sait pas pleuré correctement, à tel point qu'on peut remarquer qu'elle cache son visage retirant alors toute émotion. Chabrol signe un film noir psychologiquement passionnant sur le fond, mais qui aurait pu être plus puissant émotionnellement parlant.
    Site : Selenie
    Stephenballade
    Stephenballade

    398 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2020
    Muni du scénario qu’il a co-écrit avec Paul Gégauff à partir du roman de Nicholas Blake, on devine par le titre (qui trouve son origine dans une inspiration tirée du chapitre 3 verset 19 de l’Eclésiaste) que Claude Chabrol ne va pas faire dans la dentelle. Du moins, on le soupçonne fortement. Avouez que le titre est fort, quand même ! "Que la bête meure"... Wouaouh ! Tout commence sur une belle alternance de séquences. D’un côté, un gamin en pleine partie de pêche et qui ne tarde pas à prendre le chemin du retour. De l’autre, une Mustang arpente sportivement les routes bretonnes (on reconnait la région par l’architecture typique des habitations). Par cette alternance, on sait que les chemins vont se croiser de façon tragique, et c’est effectivement le cas, dans un village étrangement sans âme qui vive apparente au moment du drame. Cela nous amène quand même à une parole qui cueille le spectateur à froid, encore sous le choc de ce qu’il vient de voir alors qu’il s’attendait à cet accident : « Je vais tuer un homme. Je ne connais ni son nom ni son adresse, mais je vais le trouver et le tuer ». Une réplique forte, n’est-ce pas ? Limite si elle ne donne pas le frisson, bien qu’elle ne se révèle pas en soi franchement surprenante compte tenu des circonstances. Mais comme elle fait écho au titre du film ! Ainsi les bases sont posées pour une chasse à l’homme. Après tout, qu’est-ce que ce père a à perdre ? Il a déjà tout perdu. Il ne lui reste plus rien. Y compris le sourire. Même les larmes se sont taries par une colère brûlante, ce feu ardent qu’il attise par le visionnage des souvenirs de famille tournés en super 8. Un peu comme s’il voulait réduire à néant les chances d’une éventuelle faiblesse quant à son possible futur double rôle de juge et bourreau. Un peu comme s’il voulait imprimer à jamais dans son ADN cette quête en intégrant la notion de patience éternelle. Après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid, voire glacé. Car non seulement il expose en voix off la façon dont il s’y prendra, mais en plus il le consigne dans un carnet devenu précieux : il compte prendre son temps, animé par la volonté de faire plus mal encore qu’à lui-même. Evidemment, il parvient à retrouver la piste du criminel. Ben oui, sinon, il n’y aurait pas eu de film. Ou s’il y avait eu quand même, nul doute que le titre aurait été différent. C’est alors que Jean Yanne arrive sur le devant de la scène, pour finalement ne quasiment plus le quitter. Muni de sa gueule de type louche, il est parfait dans la peau de cet homme odieux. Pourtant il apparaît comme quelqu’un de jovial, d’avenant, prêt à vous accueillir dans sa famille. C’est souvent le lot des personnes inquiétantes, donnant ainsi raison au proverbe stipulant que l’habit ne fait pas le moine , ou encore qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Ainsi, Jean Yanne, semble-t-il bien décidé à donner le meilleur de lui-même pour lancer définitivement une carrière de grandes interprétations démarrée sous la direction de Godard ("Week-end"), est tellement parfait en personnage odieux, en être abject, qu’il incarne le portrait craché de la parfaite caricature de l’homme parfaitement détestable. Autant le dire, il vole la vedette à Michel Duchaussoy, qui obtient là son second premier rôle. Aussi, quand on parle de "Que la bête meure », on retient plus de la performance de Jean Yanne que de celle de Michel Duchaussoy. Et ce n’est que justice tant sa prestation est des plus éblouissantes ! Mais le grand paradoxe est que cette justice entraîne une injustice. Il est anormal qu’on ne parle pas de Michel Duchaussoy à propos de ce long métrage. Simplement parce qu’il retranscrit parfaitement ce père meurtri jusqu’au plus profond ce son âme. Grâce à lui, et par la confrontation qu’il aura avec sa proie, naît une certaine réflexion morale sur la légitimité de la vengeance, établie sous un long et implacable processus de poursuite, de jugement , de condamnation et application de la peine. spoiler: Malgré la douleur, malgré la colère, l’homme parait froid. Précis. Méticuleux. Animé par une seule et unique obsession. On se surprend même à le soutenir, d’autant que l’autre est parfaitement détestable. Oui ! Que la bête meure !! On le soutient tellement qu’on râle après lui d’avoir laissé traîner des indices. C’est justement ce qui rend son plan plus machiavélique encore, rendant la définition de ce père plus précise encore par ce flic qui se révèle être un excellent profiler. Charles veut venger son fils mais pas n’importe comment. Il veut le faire au grand jour et veut le faire savoir. Et tant pis ce qu’il advient de lui. Après tout, il n’a plus rien à perdre. C’est ce qui rend une réplique plus puissante encore qu’elle ne l’est à la base. A propos du bateau, souvenez-vous : « vous risquez 10 fois plus en… en traversant la rue… ». Quand on connait la psychologie du personnage, elle est magnifique non ? Magnifique de menace qui pèse telle l’épée de Damoclès, magnifique dans cette volonté d’apeurer la bête immonde qu’est Paul.
    Le face à face entre les deux hommes est certes complexe mais ne manque pas de férocité. Un modèle du genre, même cinquante ans après. Cependant ce très beau résultat n’est pas à mettre seulement au profit des deux acteurs. Non, Claude Chabrol a dirigé tout ça de main de maître, menant le sujet comme s’il connaissait parfaitement la psychologie humaine. Il en ressort une ambiance amplement maîtrisée, tendue à souhait. La musique de Pierre Jansen y est aussi pour quelque chose.
    "Que la bête meure" est encore aujourd’hui l’une des œuvres majeures de Claude Chabrol, et le restera sans aucun doute à jamais, d'autant qu'il a su aménager des coups de théâtre en fin de film. Ça me fait bizarre de l’admettre, moi qui en général n’aime pas le cinéma de Chabrol.
    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Que la bête meure. C'est du Claude Chabrol tout craché. Le scénario ressemble clairement aux films; Le boucher, tourné l'année d'après et Les Fantômes du chapelier, tourné douze ans plus tard. Après ses films maintenant se sont des téléfilms du lundi soir, car ils restent longuets et simplissimes. Mais ils restent chouettes et bien tournés. Il y a toujours de bons acteurs et de bonnes actrices. Bon, Chabrol, il a au moins le mérite d'obtenir quatre étoiles à chaque film. Donc de carrière quatre étoiles, c'est pas mal du tout. Après la campagne française en 1969, on reste très loin de l'effervescence de Woodstock. La France avec ses vingt ans de retards sur l'Amérique. Bon la nouvelle vague, si c'est pour exprimer la lointaine campagne, on peut aussi s'en passer.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    105 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Cette œuvre de Claude Chabrol, l’une de ses plus connues, est aussi l’une de ses plus étranges, tant le cinéaste se plaît à nous plonger dans une histoire peu réaliste, peuplée de personnages volontairement peu nuancés. La figure de Jean Yanne, en être absolument abject incarnant le mal absolu, symbolise a elle seule le parti pris du film. Étonnant et plutôt intéressant.
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