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    Le Lauréat
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    280 critiques spectateurs

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    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2011
    Encore une déception pour ma part. Ce film contient beaucoup de longueurs. Oui j'avoue, j'ai trouvé le temps extrêmement long.
    Laurent H
    Laurent H

    37 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2006
    Passionnant, étrange de voir Dustin Hoffman jeune, le film n'est plus très ressenti .il reste d'actualité et la musique incroyable
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    Comédie qui relate, avec satire, les mœurs américains. Les acteurs y sont touchants, l'histoire est légère et toute douce. Une romance à donner du courage à ceux qui n'en n'ont pas.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 février 2011
    Je m'attendais à un classique, accompagné d'une musique sympa bref le bon film assuré... or le film a très mal vieilli, certines scènes notamment la fin sont RIDICULES ! L'étoile c'est pour certaines scènes du début, quand notre laureat se laisse porter par la vague l'été, certaines scènes sont assez eshétiques. Mais bon on s'ennuie, on passe.
    moket
    moket

    434 abonnés 4 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    Entre cynisme et légèreté, ce film a quelque chose d'hypnotisant. Peut-être est-ce dû à la formidable interprétation de Dustin Hoffman ou encore à la BO intemporelle de Simon et Garfunkel ? Un classique.
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2008
    Le debut du film est tellement ridicule que j'en ai ri...Dustin Hoffman joue le rôle d'un neuneu lâche et faible.
    evariste75
    evariste75

    103 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2024
    Un bon film sui nous replonge vers la fin des sixties avec le fameux tube de Simon et Garfunkek "Mrs Robinson"...

    Ce film a néanmoins sensiblement vieilli au niveau des codes sociaux et de la technique de prise de vues...

    Mais ne boudons pas notre plaisir !
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2016
    L'un des films les plus influents du Nouvel Hollywood signé par M. Nichols et avec D. Hoffman, K. Ross et A. Bancroft en cougar avant l'heure. L'histoire est assez simple mais diaboliquement perverse, tout en pointant du doigt un fossé entre les générations ainsi qu'une peinture d'une jeunesse aisée mais perdue, Hoffman étant particulièrement bon en jeune étudiant mal à l'aise et un poil benêt et gaffeur. Sa relation avec Mrs Robinson occupe la 1ère moitié du film avant de basculer vers un drame un poil sordide mais qui peine à nous retranscrire je trouve la romance entre Ben et Elaine. Mis à part ce petit détail, le film est excellent, la mise en scène de Nichols étant proche de la perfection tant elle est fouillée et démontre la compréhension de la grammaire visuelle (tout est dit par la caméra, ce qui permet de remplacer de nombreuses lignes de dialogues ou de comprendre les rouages psychologiques du script). Drôle et vraiment impertinent, jouissif et emballant, porté par la musique de Simon & Garfunkel, un film indispensable et qui demeure une référence aux USA dans la culture populaire. D'autres critiques sur
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Ce film a une histoire forte, il a provoqué de nombreuses réactions positives lors de sa sortie notamment auprès des jeunes étudiants qui pour la plupart auraient aimé être à la place de Benjamin. Les conversations sur ce sujet ont bien duré une dizaine d’année, c’est dire. En le revoyant en 2019, je trouve qu’il a gardé tout son charme malgré le changement complet des mentalités américaines décrites dans les films actuels. Il demeure particulièrement vivant et son humour n’a pas vieilli car il est d’une agréable finesse. Il est pour beaucoup dans le parcours de Dustin Hoffman. Ainsi sa carrière a démarré à 30 ans et il a été ensuite de plus en plus apprécié malgré quelques moments d’oublis. C’est une vraie comédie de mœurs déjantée avec un début dont il est difficile de ne pas voir l’érotisme malgré les efforts de Nichols pour le rendre moins réaliste.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2020
    Le Nouvel Hollywood appelle de nouveaux enjeux et de nouvelles perspectives. À tout moment, l’avenir est remis dans son contexte et celui de ce film épouse tout l’espace que l’Amérique lui dédie. Mike Nichols, qui est pourtant au début de sa carrière, s’illustre en insufflant une légèreté et une profonde réflexion à ses plans. On se garde ainsi d’identifier les compromis qui ont eu lieu à une période charnière, qui avait encore du mal à accepter la décadence et les tabous, malgré le service ludique et bénéfique du récit. A l’écrit, il nous apparaîtrait si court, mais à l’écran, l’esprit du cinéma invite chaque spectateur à se laisser bercer par la mélancolie de l’aventure. Entre la jeunesse égarée et la frustration conservatrice des aînés, le réalisateur nous offre une merveilleuse adaptation du roman de Charles Webb.

    C’est un homme brisé d’avance que l’on découvre, en train d’errer depuis le siège de son avion à la réception qui lui est dédiée et en passant par une sortie d’aéroport si évocatrice, si significative et si déterminante. Le fraîchement diplômé, Benjamin Braddock (Dustin Hoffman), n’est plus qu’un corps animé par la réflexion, car il ressent le besoin de chercher son destin et non celui dicté par ses parents, son voisinage ou même un tapis roulant. Il faut se rendre à l’évidence que le premier acte le présente dans un monde ou système autoguidé, qui trace les limites pour lui. Malgré sa réussite dans ses études, que lui confère réellement le statut professionnel qu’il a vaillamment arraché pour enfin exister ? Malheureusement plus grand-chose à l’heure où la caricature de la culture américaine semble coller à la peau du jeune Braddock. Il se renferme ainsi dans son antre et de plus en plus dans le cadrage radical de Nichols, jusqu’à le noyer, seul au fond de son jardin. Mais il ne s’agit pas d’une solitude qu’il rejette, bien au contraire. C’est pourquoi ses faiblesses nous apparaissent avec une grande clarté et une grande innocence, que l’on confondrait avec le puritanisme. Ce jeune homme a donc besoin de défaire ses chaînes et se libérer du joug de ses contraintes sociales.

    Suite à sa rencontre avec la séductrice et la « plus belle amie de ses parents », Mrs. Robinson (Anne Bancroft), les deux finissent par joindre leur frustration, due à leur enfermement et leur conditionnement au milieu sociétal qu’ils refusent d’épouser. Pivot à plusieurs niveaux de lecture, leur relation entrainera scandale, vice et désir, des éléments précurseurs donnant l’élan nécessaire à l’œuvre de se projeter dans une ère nouvelle et à ce personnage une issue, dont chacun est libre de l’emprunter ou non. Benjamin l’a rapidement compris, bien que son mépris puisse lui couper toute perspective d’évolution. Et pourtant, un coup de poker et un jeu de regard suffisent à le ramener dans le droit chemin. Il découvre une joie de vie qui lui pend au nez et avec toute sa vitalité, il choisit radicalement de se libérer et donc de changer sa condition. Cette clé de voute s’appelle Elaine (Katharine Ross), qui baigne dans un entre-deux, mais qui convoite tout de même avec curiosité la spontanéité de Benjamin. Ce dernier envisage ainsi un virage si soudain qu’il finira par prendre sa vie en main et s’octroie le pouvoir de concevoir son propre monde, certes plus instable et plus discutable, mais certainement plus mature que la précédente génération.

    D’énormes lacunes sont à combler et pourtant le film n’en oublie pas une miette. Il suffira que l’instant d’un doute et l’instant qui le prolonge viennent s’entrechoquer, pour investir toute la mélancolie du récit. Le dernier plan en témoigne et d’une puissance fulgurante, sans compter une mise en scène inspirée et audacieuse tout le long du périple. L’amour n’est donc plus qu’un registre voué à briser ses propres codes, dont celui de l’église. Le duo du groupe folk rock, Simon and Garfunkel, accompagne également de manière solennelle cette ascension. Et malgré la redondance d’un refrain à succès, celui-ci n’évoquera pas la même profondeur à chacune de ses irruptions. « Le Lauréat » (The Graduate) manifeste ainsi la détresse de ses personnages et développe l’émancipation d’un Benjamin en quête du libre arbitre, qu’on lui a refusé, par principe et par convention. Le dénouement s’abstient d’ailleurs de répondre à la problématique de sa destination, comme si on léguait cette démarche aux spectateurs et à une génération à l’aube de sa révolution culturelle.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Film étendard de la jeunesse révoltée de la fin des sixties, "Le Lauréat" reste presque cinquante ans plus tard un film largement sidérant, porté par un Dustin Hoffman génial d'hermétisme : on pardonnera facilement à Mike Nichols des afféteries formelles mal vues désormais, comme ces zooms sauvages si caractéristique de l’époque, ou l’utilisation des géniales chansons de Simon & Garfunkel d’une manière répétitive pas légère, légère. C’est que « Le Lauréat », qui se révèle régulièrement magnifique visuellement dans la nouvelle édition Bluray, est à la fois jouissif de par son anarchisme hésitant et joyeux, et finalement terrifiant de lucidité et d'ambiguïté (ouaouh, ce dernier plan douloureux qui s’éternise après l’épiphanie de la scène du mariage !). Au delà de la légende du film, qui se concentre de manière finalement erronée sur la fameuse « Mrs Robinson » croqueuse de puceaux, « Le Lauréat » s’avère un terrible constat d'impuissance, qui s’applique malheureusement à chaque nouvelle génération qui se trouve empêtrée dans une société pensée par ses aînés.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    117 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2019
    En 1960 paraissait "Rabbit, Run", le chef-d'oeuvre de John Updike, qui marqua durablement sa génération. Sept ans plus tard sort sur les écrans américains "The Graduate".
    Benjamin Braddock est un avatar de Harry Angstrom. À l'instar du héros updikien, il se cherche constamment, fuit la réalité, ses devoirs, ses responsabilités. L'eau lui est constamment associée, ce qui en fait une créature marine, étrangère, constamment en décalage avec les événements de sa vie, qu'il habite passivement, qu'il contemple en spectateur, même lorsqu'il s'efforce du contraire.
    Ainsi, après avoir eu une aventure "malgré lui" avec Mrs Robinson, tient-il à prendre les rênes de son destin, croyant trouver dans l'amour qu'il porte à la jeune Hélène une raison d'exister. Il lui affirme sa flamme d'une manière extrême, extravagante, prêt à tout pour la conquérir. Mais une fois qu'il y aura réussi, la dernière séquence du film nous le montre aussi absent au réel (et à sa femme) qu'au début du film. Il se cherche toujours. C'est un idéaliste et un rêveur. Aucune réussite sociale ou maritale, jamais, ne pourra le contenter. Il continuera de fuir comme il l'a toujours fait, à l'image d'Angstrom, perpétuellement insatisfait, en quête d'un impossible, indéfinissable Graal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Drapé dans les notes de Simon et Garfunkel et diablement magnétique, un véritable chef d'oeuvre de simplicité, de justesse, de ton et j'en passe. De ces films comme on en fait plus.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Brillant élève, fierté de la famille, et pourtant il étouffe déjà dans ce qu'on pourrait appeler une fête de fin d'étude. Trop sérieux oui, mais comme une envie de fuir tout cet univers. Ce Dustin Hoffman très jeune va rencontrer le fruit de son excès. Une femme à l'âge mure de sa mère, qui tisse sa toile pour dévergonder le jeune garçon. Une romance, timide romance, qui finit par libérer le jeune homme. Mais quand cette même femme craint sa proie la plus coriace, sa fille, Braddock ne peut s'empêcher de succomber sur ce qui devait finalement arriver. Comédie de moeurs et peine de coeur, c'est doucement sympathique et amusant.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    Pitchons ce film dans un mode conte. Un jeune homme au physique pas facile et sans projet subit la séduction vorace d’une femme mûre. Devenu son serviteur sexuel suite à son dépucelage, il finit par s’ennuyer aux côtés d’une femme sérieusement névrosée et alcoolique. Et boum, il rencontre une belle princesse, la fille de la reine séductrice. Coup de foudre. Mais voilà, l’affaire est mal engagée ; la mère refusant d’être délaissée au profit de sa fille. Bravant tous les obstacles mis sur son chemin et n’écoutant que son cœur, il enlève la belle durant son propre mariage imposée par ses parents.
    Ce film incarne le Nouvel Hollywood ; un Hollywood pré-code Hayes renaissant de ses cendres. Un jeune homme couche avec une mère puis tombe amoureux de la fille ; amour impossible puisque la mère accuse le jeune homme de viol pour sauver les apparences et son statut social. Osé comme scénario pour l’époque. Entre le Tarzan avec Maureen O’Sullivan et Johnny Weissmuller du début des 30’s et ce film ; le cinéma outre atlantique était sérieusement asexué. Avec ce film on sent poindre la révolution sexuelle émanant des enfants du baby-boom à travers le refus du modèle de réussite parental égratignant au passage l’american way of life en vigueur. En effet les deux générations s’affrontent sur presque tout : sexe, études, foi, course à la reconnaissance sociale,… Mais grosse incohérence du film, l’ancienne génération représentée entre autre par la cougar Anne Bancroft couche sans sentiment ; la jeune génération représentée par Dustin Hoffman (l’étudiant sex toy) et Katherine Ross (la fille de la vamp) souhaite passer par le mariage pour sceller leur union et envisage de loin une relation sexuelle avant mariage. Sur ce point, ils sont vachement rétro. Autre incohérence : Hoffman joue l’étudiant jeune premier à 30 ans, Anne Bancroft joue la cougar à 36 ans et Katherine Ross sa fille étudiante à 29 ans ; heureusement que les comédiens sont époustouflants, car question crédibilité la pilule est grosse. Mike Nichols dont le cœur de la carrière tient en deux films celui-ci et le précédent (la fabuleux « Qui a tué Virginia Woolf ? ») révolutionne ici les codes esthétiques du cinéma. Un souffle nouveau transparait clairement et ce dès le premier plan et il tiendra cette virtuosité de mise en scène et de montage durant les 1h45 de film. Qualifié d’arty et intellectuel ; ce long métrage est clairement très méticuleux sur l’élaboration de chaque plan. Dès le premier travelling, Dustin Hoffman enserré dans le cadre se laisse conduire sur un tapis roulant, impassible ; il n’est pas maitre de sa vie (plan repris par Tarantino dans « Jackie Brown »). Et toute la première partie va être à cette image avec un fameux plan devenu mythique : Dustin Hoffman en arrière-plan dans l’angle droit de la jambe d’Anne Bancroft. Cette géométrie glacée de chaque plan a inspiré un autre metteur en scène américain actuel de grand talent : Wes Anderson. Le montage est aussi super habile avec un usage très inspiré des ellipses. Et puis la BO de Simon et Garfunkel est une des meilleures du cinéma mondial de tous les temps !!! Et oui, lorsque l’on écoute « Sound of silence », « Mrs Robinson » ou encore « Scareborough Fair » ; l’émotion est toujours là. Tout d’un grand film ; mais avec des pieds d’argile ; car comment se revendiquer de la contre-culture et mettre le sexe comme une valeur subalterne au profit d’amours adolescentes purs.
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