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    Le Lauréat
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    280 critiques spectateurs

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    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    L'un des films qui, avec Bonnie and Clyde et Rosemary's Baby, ouvrait le Nouvel Hollywood, portait déjà en lui ce mouvement de contestation (ou du moins de décalage critique, puisque le mouvement sombrera rapidement dans une désillusion qui le poussera à préférer les grands films mélancoliques à une recherche positiviste) envers l'American way of life des années 50 et le cinéma classique qui lui servait de vitrine. Le personnage de Dustin Hoffman, tout d'abord apathique au point d'en être agaçant, subit en effet longtemps les diktats d'une société parentale et de son bonheur pré-fabriqué qu'il finira par trouver la force de mettre à mal, inspiré par un amour pour Katharine Ross aux allures de Révélation. Si le réveil progressif du personnage est plutôt stimulant, il le doit surtout à la mise en scène de Mike Nichols, calibrée à la perfection et pensée autant comme une prison que comme une invitation insistante à faire exploser celle-ci. Tout du long sommeille en effet une vitalité souterraine, qui couve en attendant qu'on la laisse exploser. Parce que les cadrages de Nichols sont trop calculés, trop chargés de symbolique et trop déroulés sur un ton railleur pour qu'on prenne au sérieux le cadre qu'ils mettent en place comme un univers dramatiquement rigide et impossible à dépasser. Superbement mis en boîte, le récit pourrait quand même paraître un peu trop simple dans ses intentions, un peu trop facile à épuiser jusqu'au bout. C'est sans compter sur ce plan final sur les deux jeunes gens réunis, qui s'étire bien au-delà du nécessaire et voit leur sourire virer progressivement à deux masques incertains, perplexes et même effrayés. Si le plan dit toute la difficulté de construire quelque chose de durable après s'être débarrassé de ses chaînes, il va même bien plus loin et éclaire à mes yeux rétrospectivement tout le film d'un éclairage opaque et mélancolique. Comme une séquelle d'une aliénation depuis trop longtemps ressentie et que le ton hoquetant (visistant différentes nuances de la satire au drame) du film faisait sans arrêt ressentir, cette image laisse planer une ombre sur le futur des deux personnages, dont on craint finalement qu'ils aient trop longtemps vécu sous le joug pour savoir se mouvoir libérés. Constamment sur le fil, Le Lauréat est une oeuvre complexe, autant comédie romantique avant l'heure que tournant dans l'industrie hollywoodienne et film sur une époque qui se cherchait avec la peur de trop ressembler à celle qu'elle fuyait. Un classique.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2010
    Film de qualité avec des acteurs impeccables, une belle histoire, une bande originale agréable (assez répétitive malgré tout). Mais la réputation cinématographique est légèrement surfaite. A voir tout de même.
    cris11
    cris11

    48 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2011
    Le laureat est vraiment un bon petit film. C'est aussi assez intéressant de retrouver un Dustin Hoffman au tout début de sa carrière dans un de ses premiers rôle. Le scénario n'a rien de révolutionnaire mais l'histoire se laisse suivre avec plaisir.
    David R
    David R

    40 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2012
    Magistral ! Porté par la mythique musique de Simon and Garfunkel, ce film de haute volée nous présente un personnage tiraillé entre la fameuse Mrs Robinson et sa fillle. Mention particulière aux dialogues et au jeu du jeune Dustin Hoffmann. La scène finale de l'enlèvement lors du mariage est inoubliable. Bravo !
    videoman29
    videoman29

    203 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2017
    « Le lauréat » est un grand classique qui reste encore diablement séduisant, même 50 ans après sa sortie. Il faut dire que Mike Nichols (« Closer », « Qui a peur de Virginia Woolf ») fait très fort pour l'époque en signant cette critique acide de la petite bourgeoisie Américaine. Même si le discours de fond peut paraître un peu désuet aujourd'hui, force est de constater que la forme est toujours d'une grande modernité. Techniquement le film est splendide, notamment dans la superbe version restaurée qui est sortie en blu-ray cette année. La distribution est magnifique et les trois acteurs principaux rivalisent de talent et de charisme dans cette œuvre touchante et drôle qui a marqué son époque... Mais c'est bien la bande originale, magique, qui inscrit définitivement « Le lauréat » dans la liste des chef-d’œuvre du cinéma mondial. Signée Simon and Garfunkel, elle nous fait vibrer tout au long de l'intrigue, notamment grâce aux splendides « Mrs Robinson » et « the sound of silence ». D'ailleurs ce dernier morceau pourrait bien humidifier les yeux des spectateurs les plus sensibles. A voir ou à revoir !
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2010
    Excellente comédie des années soixante pleine de fraîcheur et d'une incroyable jeunesse encore aujourd'hui. Mike Nichols a un talent indéniable, et le style des sixties début seventies que l'on retrouve dans plusieurs films comme les œuvres de Schlesinger donnent un charme incroyable à la qualité photographique au-delà de l'histoire en elle-même. Cette période dorée du cinéma américain et du cinéma indépendant est exceptionnellement riche en œuvres du genre basées sur des histoires simples ou juste des illustrations de notre société comme le néoréalisme italien des années 50, mais traitées avec une approche très américaine et des situations improbables. Cinéma atypique de plus en plus rare ces derniers temps, le reste de la filmographie de Nichols s'est d'ailleurs également dégradé à partir des années 90... Dustin Hoffman est bien sûr excellent et crève l'écran, que dire de la bande originale? Inoubliable!
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2011
    Attention, il y a des spoilers dans ma critique. Je vous déconseille de lire ma critique si vous n'avez pas vu le film.
    L'histoire est toute bête mais fonctionne car il n'est pas question de complaire le spectateur outre mesure. Pas de stéréotypes genre réconciliations etc etc. Ce n'est pas moralisateur et qu'est-ce que ça fait du bien. Les personnages ne sont pas là en quête de redemption etc etc. C'est vraiment appréciable. Et puis à souligner que Mike Nichols a vraiment beaucoup d'idées en terme de mise en scène. C'est réussi. Après l'œuvre ne m'a pas non plus transportée, mais le Lauréat reste vraiment un bon film.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2011
    Une romance originale et culottée, qui a surtout le mérite de révéler le (futur) grand Dustin Hoffman, qui est ici impeccable de naturel. Sans compter la superbe BO de Simon and Garfunkel.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 385 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2023
    Sans doute une des meilleures réussites de Mike Nichols ( avec " ce plaisir qu'on dit charnel"), " le lauréat " au delà de cette histoire d'amour contrarié entre deux jeunes gens est une reflexion sur la relation amoureuse et sur sa part d'irrationalité.

    Le personnage incarné par D. Hoffman, ici dans un des ses plus grands rôles, jeune homme promis à un brillant avenir entre dans sa vie adulte sans pourtant savoir où il va.

    Guidé par la puissance du désir, notre héros part dans tous les sens pour aboutir à un résultat dont on devine la suite ( et ses désillusions) du déroulement ( le cinéaste laisse toutefois le spectateur compléter le scénario) lorsque le générique de fin apparaît à l'écran.

    Le casting est dominé ( pour ne pas dire écrasé) par Anne Bancroft actrice dotée d'un charisme et d'une beauté exceptionnels ( elle fût l'épouse à la ville du cineaste Mel Brooks) qui restera longtemps dans les mémoires des spectateurs dans son rôle de Mrs Robinson.

    La dernière demi-heure est tout de même moins réussie que le reste de cet opus (formidable) de Nichols, réalisé au début de sa carrière ou il promettait le meilleur.

    La suite de sa filmographie sera beaucoup plus convenue, que celle de ses débuts, mais " le lauréat " reste aujourd'hui un classique de la période du New Hollywood, étrangement dédaigné ( incompris ?) par la critique professionnelle hexagonale lors de sa sortie (1967).
    Jo D
    Jo D

    26 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    Quelle sensualité !! Dans ma petite vie de cinéphile, j'ai rarement eu l'occasion de voir autant de charme chez une actrice ! Anne Bancroft, l'une des premières cougars de l'histoire du Cinema, est tout simplement sublime. Chaque bouffée de cigarette, chaque regard, chaque posture en font une femme désirable au plus haut point ! On a parfois envie de venir secouer Dustin Hoffman pour qu'il arrête de réfléchir et qu'il lui saute littéralement dessus ! Même si la dernière partie du film est assez baclée dans le récit de l'amourette en Hoffman et la fille de Mrs Robinson (la Lolita Kathatine Ross), tellement peu crédible et comportant beaucoup trop de raccourcis, le film est dans l'ensemble parfaitement maitrisé par Mike Nichols, celui-ci étant bien entendu très loin d'être une pipe à ce niveau là ! La BO de Simon & Garfunkel est parfaite, notamment avec l'entêtant "Sound of Silence" qui nous accompagne avec vigueur tout au long du film.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2008
    Assez génial dans son ensemble, c'est surtout grâce à sa réalisation que The Graduate reste en mémoire. Rarement les années 1960 auront été si belles.
    hamasiblan
    hamasiblan

    22 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2011
    Un chef-d'oeuvre : interprétation, bande-son ENORME (Simon & Garfunkel), justesse de l'amour représenté à l'écran, scénario impec, analyse social...Bref, excellent !
    selenie
    selenie

    5 416 abonnés 6 011 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2007
    Pour la BO tout a été dit, parfaite. reste le film en lui-même, parfait également, un trio amoureux classique (mais dans le grand sens du terme), efficace, avec un casting au diapason. Moins choquant aujourd'hui il n'en demeure pas moins que ce film n'a pas de défaut majeur à part peut-être le manque d'émotion forte pour notre jeunesse actuelle plus habitué à "Ken Park" et consort... Ce film prouve pourtant qu'il n'ait nul besoin de choquer pour réussir un merveilleux film.
    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Il y a selon moi deux choses qui sublime l histoire plutôt classique d une aventure entre une femme cougar et un jeune diplômé, c est en premier lieu la mise en scène absolument géniale de Mike Nichols qui soigne chaque plan et qui rend les personnages qu il décrit extra ordinaires alors qu ils sont on ne peut plus classique. La deuxième chose se sont les formidables chansons de Simon and Garfunkel mondialement connues et qui sont un pur plaisir à chaque écoute. L histoire de ce jeune homme interprété par un déjà formidable Dustin Hofman qui va sortir du chemin que lui trace son entourage pour vivre ce qu il souhaite vraiment est au final très touchante, même si on a l impression de s être fait avoir par une sorte de facilité c est avec un grand plaisir au final.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    Il est des films qu’il convient de revoir à différentes périodes de sa vie et c’est le cas de « Le lauréat » de Mike Nichols sorti en 1967 et revu en version restaurée 4 K dans le cadre du « Festival play it again ».
    Peut-être parce que trop jeune ou trop prude, je n’avais pas à l’époque saisi la pertinence de certains dialogues et surtout je n’avais pas compris que Ben (Dustin Hoffman) était malgré son parcours sans faute à l’université, en rupture avec le mode de vie de ses parents, le fameux american life of way. Ce souhait inconscient symbolisé par l’aquarium et caricaturé par la tenue de plongeur, est même clairement exprimé « Je pense à mon avenir et … je voudrais qu’il soit différent ». Cette « audace » associée à celle de l’avant dernière scène du film où Ben après avoir été littéralement « crucifié » par la cérémonie de mariage d’Elaine – la fille de la fameuse Miss Robinson, épouse du patron de son père - se bat dans une église presbytérienne à l’aide d’une croix et en condamne la porte pour permettre aux 2 tourtereaux de s’enfuir, fait de ce film un excellent témoignage de l’évolution des mentalités dans la fin des années 60 aboutissant aux USA au rejet de la guerre du Vietnam, aux revendications des noirs symbolisées par Martin Luther King (assassiné en avril 1968) … Malgré cette « impertinence » ce film a eu un très grand succès auprès du public (CA de 104 472 000 $ aux USA et 812 000 spectateurs pour la première année de sa sortie en France) et on comprend que Steven Spielberg ait dit de ce film « culte » couronné par de nombreux prix qu’il a représenté une véritable révolution dans le cinéma Hollywoodien.
    Enfin, comment ne pas rester « hanté » par la musique interprétée par Simon et Garfunkel ?
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